LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Tempête d'outre tombe

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jonathan-asian
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jonathan-asian
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MessageSujet: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyMar 1 Sep 2009 - 13:52

Bonjour tout le monde! Voilà, j'ai commencé une nouvelle que m'a inspiré un cauchemar voila une petite semaine. Je vous met le début, en attendant d'écrire la suite!
N'hésitez pas a me transmettre vos commentaires et conseils!
merci et bonne lecture!



Tempête D’Outre Tombe



1



« Cela va être une tempête d’enfer, le ciel va nous tomber sur la tête. »
Murray Jackson frissonna, la tête levée vers le ciel. D’énormes nuages sombres le polluaient . Un vent violent s’était levé une heure auparavant.
Il remonta la rue à toute allure, légèrement penché en avant pour ne pas être déséquilibré par les bourrasques de vent, et s’engouffra dans la voiture. Il avait gardé les clés dans sa main pour ne pas perdre de temps à les chercher parmi le fouillis de ses poches. Il claqua la portière et poussa un soupir.
Il déposa le sachet brun en papier sur le siège passager et démarra la voiture de police. Il tenta d’essuyer vaguement le pare brise avant et du plisser les yeux pour que sa vision devienne nette. Bon sang, ça ne s’arrangeait pas avec l’age.
Il avait l’impression de perdre à chaque année un peu plus la vue. Avec un soupir, il sortit ses lunettes de la boite à gants et les enfila sur son nez.
Il n’était pas loin du commissariat. La voiture démarra et s’engagea dans la rue. Toutes les maisons avaient leurs volets clos, et personne ne traînait dans les rues.
En théorie.
Par acquis de conscience, Murray avait voulu une dernière fois faire le tour de la ville, pour voir si un sans domicile n’errait pas à la recherche d’un abri. C’est que la tempête allait être épouvantable, une des plus violentes depuis 1978, qu’ils avaient dit.
Alors il tenait à ne voir personne dans les rues, ne tenait pas à être informé qu’un malheureux ou une malheureuse s’était fait prendre ce soir, parce qu’il n’avait pas répondu à sa conscience.
Il tourna à droite et passa devant l’épicerie de la ville, fermée elle aussi. Probable que madame Willis s’était réfugiée dans sa cave. C’était une petite femme apeurée et cela jouerait en sa faveur, ce soir.
La tempête prévue était une sorte d’événement dans la petite ville de FairyHall, petite bourgade perdue dans les montagnes où la vie était plus que tranquille. Murray y était flic depuis bientôt trente neuf ans. Il avait débuté sa carrière à dix neuf ans et parfois, il se disait que c’était hier. Il n’avait jamais eu de problème sérieux. En 1982, il avait usé de son arme pour la seule et unique fois de sa carrière: il avait blessé à la jambe un toxicomane hystérique qui avait terrorisé les clients de la banque municipale. Comment s’était-il retrouvé ci? Mystère.
C’était le seul pépin sérieux qu’il avait du affronter. La plupart du temps, c’était pour des amendes, des voitures mal stationnées, des dégâts des eaux, des délits mineurs très rares.
La vie, à FairyHall, semblait venir d’un autre temps, comme dans ce film, « Le village. »
Un autre temps, un autre lieu.
Il grimaça en voyant que la pluie s’accentuait. Si les prévisions étaient justes, cela allait tomber comme jamais.
Et dire qu’il était de garde, cette nuit. Comme par hasard. Il avait confiance en Hanane, la jeune femme qui était resté chez lui pour veiller sur Rose. Mais une part de lui était angoissé de ne pas être avec elles. Murray avait toujours été un homme angoissé. Depuis sa plus tendre enfance, il ne..
Il pila sec en étouffant un juron.
Les mains crispées sur le volant, il regardait par au delà le pare brise comme si il voulait le traverser par la pensée.
Une femme marchait sur le bas coté de la rue, sur le trottoir. D’une démarche lente et la tête levée bien droit, elle semblait ne pas sentir la pluie battante.
-Bah ça alors, fit Murray.
Il avait donc bien fait d’écouter sa conscience, comme si il l’avait sentit.
Il stoppa la voiture de patrouille et baissa sa vitre. L’homme glissa sa tête et cria:
-Madame! Madame! »
Elle ne fit pas halte et ne se retourna pas.
Il renouvela son appel sans résultats. Un frisson le traversa. Pour autant qu’il vit, elle ne semblait pas l’avoir entendu, ou feignait de ne pas l’avoir entendu.
-Madame! »
Rien. Il allait être obligé de sortir sous la pluie et l’interpeller. Et il fallait qu’il soit seul, justement ce soir! Il n’était pas peureux, mais chaque situation étrange lui faisait regretter amèrement de patrouiller seul. Il vérifia que son revolver se trouvait bien dans son hostler, et bien sûr c’était le cas.
Mais il pria pour ne pas avoir à s’en servir.
Puis il ouvrit la portière, se disant qu’il était ridicule. C’était peut-être une jeune femme perdue, une touriste, ou..
Quoi?
Il claqua la portière et trottina pour rattraper la silhouette qui s’était avancée dans la rue, droite comme un i.
-Madame? »
Il parvint à son niveau et lui déposa une main sur l’épaule. Elle avait de long cheveux bruns raides, trempés par la pluie. Enfin, elle s’arrêta et se retourna et pendant une seconde, Murray fut prit d’un frisson en imaginant qu’il allait se trouver face à face avec une petite vieille rabougrie et ricanante, qui allait le dévisager d’un doigt accusateur et tremblant.
« Mais je suis stupide, ou quoi? »
La femme fit demi tour et le regarda. Ce qui le frappa, ce fut les yeux. De grands yeux aux pupilles d’un noir absolu, magnifiques, un iris blanc et immaculé, parfaitement blanc. Elle était jeune, très jeune, sans doute pas plus de vingt cinq ans. Murray ne l’avait encore jamais vu à FairyHall.
-Madame, une tempête va nous tomber dessus, fit-il en haussant la voix pour être entendu à travers les bourrasques de vent de plus en plus violentes. Il ne faut pas rester dehors. »
Elle le regarda sans sourciller, comme si elle le jaugeait.
-Vous êtes en vacances ici? »
De faite, la ville, par son climat paisible et hors du temps, attirait beaucoup de touristes.
-Vous avez loué quelque chose ici? »
Le silence de la femme le mettait mal à l’aise. Le temps le rendait parano.
Il rentra la tête dans les épaules et sursauta lorsqu’une poubelle décolla littéralement du jardin de la maison devant eux; et vint rouler dans la rue.
-Madame, il faut se mettre à l’abri! »
Il la prit par le bras et la tira vers la voiture avec lui. Elle ne s’y opposa pas et le suivit docilement. Murray lui ouvrit la portière côté passager, réalisant alors qu’elle ne portait qu’une espèce de longue robe blanche large. Il l’aida à grimper, alors qu’autour d’eux, les gouttes d’eau tombaient avec la violence de missiles. Le caniveau était déjà gorgé d’eau de pluie. Il fit la tour de la voiture, manquant déraper, et s’y engouffra en frissonnant.

Murray prit un instant pour reprendre ses esprits. Il se secoua la tête, envoyant des gouttelettes partout dans l’habitacle. Il avait un vieux pull à l’arrière, sur la banquette. Il se tourna et le prit pour s’essuyer grossièrement la figure et les cheveux. La jeune femme était assise, immobile, fixant droit devant elle, les gouttelettes d’eau tombant presque délicatement de ses cheveux et son front.
Presque avec beauté.
Il se passa la main sur le visage et lui tendit le pull.
-Essuyez vous, vous allez être malade. »
Elle tourna lentement la tête vers lui et lui sourit, lentement, son sourire s’étirant petit à petit et illuminant son visage.
Il n’avait jamais vu une femme aussi belle. C’était presque surnaturel.
Les traits délicats de son visage, mais par-dessus tout, c’était ses yeux qui le fascinait.
Elle prit le vieux pull et s’essuya avec, ayant enfin une réaction humaine. Murray se détendit: il avait craint qu’elle ne soit en état de choc.
-Comment vous vous appelez? »
Elle déposa le pull sur ses genoux et se passa la main dans les cheveux.
-J’ai trop de noms, dit-elle finalement.
Elle avait une voix douce et cristalline.
-Je m’appelle Pocahontas. »
Murray étouffa un grognement, se demandant si elle le prenait pour un idiot. Pour un vieux beauf de flic.
-Non. »
Elle avait dit ça tranquillement mais cela suffit à lui faire peur.
Comme si elle avait lu dans ses pensées.
Nerveux, il boucla sa ceinture. Brusquement, il se dit qu’il allait la ramener chez elle au plus vite et rentrer au pc.
-Attachez votre ceinture, je vous prie. Ou puis-je vous déposer? »
Pocahontas haussa les sourcils.
-Nulle part. Je suis partout chez moi. »
Murray grinça les dents. Il avait ramassé une femme perturbée mentalement. C’était moche; jeune, belle et perturbée. Il mit le contact.
-Écoutez, la tempête va nous tomber dessus, et ça risque d’être sévère. Vous serez à l’abri chez vous, si vous me dîtes où c’est, je vous y dépose.
-Mais je n’ai pas de domicile fixe. »
Elle fixait la rue, immobile, les mains posées sur le pull.
Murray fit alors le choix de la ramener au commissariat avec lui. Il n’avait plus le temps de faire autre chose, de toute manière. La tempête avait commencée et traîner dehors était du plus risqué.
« Mince alors. Dans quoi je m’embarque avec elle? »
Mais il était néanmoins content, malgré l’inquiétude que cette femme provoquait en luit, de l’avoir trouvé avant que les choses sérieuses arrivent.
La voiture quitta la rue et regagna le commissariat. Ni l’un ni l’autre ne parlèrent.
En fait, Murray ne savait pas quoi lui dire. Il ne s’était pas retrouvé dans une situation pareille depuis très longtemps.
Le poste de police n’était plus qu’à trois minutes. Curieusement, cela lui sembla très loin.
-Vous êtes en vacances, ici? tenta-t-il, ne supportant plus le seul bruit du vent et la balayage monotone des essuies glaces.
-Non. Je suis juste là.
-Et vous vous appelez vraiment Pocahontas? C’est peu banal. »
De faite, elle avait l’air d’une indienne. Son grain de peau un peu métissé lui donnait des origines exotiques. Il sentit une goutte de sueur lui tomber dans les yeux, et il se rendit alors compte qu’il transpirait abondamment. L’air était étouffant, opaque dans l’habitacle. Il s’essuya.
Ils passèrent dans une rue où quelques arbres semblaient plier sous le vent. Un nain de jardin avait fracturé l’une des planches d’une petite barrière blanche, dans une propriété.
-La tempête, dit la femme.
-Hmm, approuva d’une voix étranglée le policier.
Pour résumer, il était dans une voiture avec une femme plus qu’étrange. Elle avait l’air dans un autre monde. Il jeta un œil dans le rétroviseur et croisa son regard, un regard effrayé.
« C’est vraiment moi? Mais pourquoi ais-je peur? C’est juste une femme un peu paumé, sans doute droguée.. »
Voilà, il venait de mettre le doigt sur le point sensible. Il ne se souvenait que trop bien du drogué, de ces yeux injectés de sang, de cette bave qui coulait le long de son menton, ces tremblements hystériques..
Il se revoyait criant au suspect de lâcher son arme, puis, contraint de tirer, pressant la détente, songeant que le recul lui avait fait tellement mal qu’il allait lâcher son arme, et le cri du drogué, son genou explosé, les cris des employés, les sirènes des voitures de police..
Et si elle était armée?
Voilà qu’il devenait paranoïaque; ou juste un excès de tension qui le conduisait à imaginer le pire..
Un éclair blanc vint déchirer le ciel. Il sursauta malgré lui et guetta le tonnerre, qui ne vint que bien après, en sourdine et encore loin.
-La tempête va être terrible, dit-elle.
Murray hocha la tête et constata avec soulagement qu’ils étaient parvenus au poste de police.








2





A FairyHall, la majorité des gens se connaissaient, après tout, il y avait finalement peu d’habitants, pas plus de deux cent, en tout cas. Une vraie petite bourgade perdue dans les montagnes. Quelques années plus tôt, il y avait plus de population que cela, mais la plupart étaient partis pour s’installer dans une plus grande ville, offrant plus de possibilité d’emploi. Ceux qui avaient trouvés leur bonheur ici n’y bougeraient pas; même pour tout l’or du monde. Ici, rien n’avait changé. Les commerces n’avaient pas prospérés, aucune structure n’avait été bâtie depuis vingt deux ans maintenant. On aurait dit que la ville se suffisait à elle-même; et en fin de compte, c’était le cas. Comme si la ville stagnait dans une sphère de bien-être.
Et ce soir, Murray, en descendant de sa voiture, rentrant sa tête dans ses épaules pour ne pas se prendre le vent de face, pressentait que l’équilibre de la ville allait être menacé. Il se sentait ridicule, songeant qu’il pensait comme si il se trouvait dans un mauvais film catastrophe. Mais cette impression ne voulait pas le quitter.
Dans la rue du commissariat, le vent avaient fait chuter les poubelles et éparpillé leur contenu. Le policier fit le tour du véhicule et ouvrit la portière pour que la femme sorte.
-Il faut se dépêcher! cria-t-il.
Un gros coup de vent faillit le déséquilibrer. Elle sortit et regarda autour d’elle.
Murray lui prit la main, elle était étrangement chaude, son contact très agréable.
Maintenant la pluie tombait avec une force inouïe, faisant un bruit du tonnerre. Un rideau humide qui se dressait devant eux.
-Allez! »
Le poste de police était un petit édifice ancien et composé d’un parking et de deux bâtiments à deux étages chacun.
Une petite cour le précédait, ils la remontèrent en courrant. La jeune femme semblait étrangement légère, comme si elle ne pesait qu’un kilo de plumes. A présent, le vent soufflait si fort que Murray avait l’impression qu’il entrait dans ses oreilles et errait sous la peau de son crâne. En passant, il jeta un œil vers le parking et vit que les trois véhicules de service étaient garés. Donc les autres étaient là, en sécurité.
Un soulagement de plus.
La jeune femme le suivit sans difficulté et grimpa avec lui les quelques marches pour parvenir sous le proche du commissariat. Murray tira l’une des portes et elle s’engouffra à l’intérieur.
Il la suivit. Derrière eux, la porte se referma avec un claquement sec; et par dehors, le soufflement du vent se faisait de plus en plus violent.
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyMar 1 Sep 2009 - 20:14

Salut jonathan-asian. Je viens de lire le début de cette nouvelle et je vais t'en dire mon ressenti :

L'histoire est très bien menée. On a plusieurs noms de personnage, des détails réels et précis, donc une vie de la ville de FairyHall, bien qu'elle rappelle des histoires comme "Le village" comme tu le cites dans ce début de nouvelle. (peut-être éviter les références aux films à l'avenir ?... je ne sais pas...).

Personnellement l'histoire m'a attiré. C'est poétique quelque part tant ton style est bien fixé, bien qu'il faudrait enlever quelques éléments inutiles au déroulement de l'intrigue, au début (ex: quand il met ses lunettes). Mais franchement, ce ne sont que des petits détails. Globalement c'est très satisfaisant pour moi (mais prend en compte que je suis un adolescent de 15 ans ^^ mon avis peut différer des adultes...). Moi en tout cas j'adore, je lirai sans doute la suite avec plaisir Wink.

(PS: pour présenter tes nouvelles, je te propose de faire comme on me l'a proposé de le faire : créer des formats PDF et les mettre en ligne sur internet. Ça rend les lectures plus faciles.)

A te lire ! Wink
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Max
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyLun 21 Sep 2009 - 18:45

Alors je suis partagé.
D'abord, je fais pas de liste car ce serait trop long, mais le style souffre quand même, à mon sens, de plusieurs trucs : coquilles diverses, maladresses, tournures perfectibles, longueurs/lourdeurs parfois, répétitions (au début : 2 fois "soupir" + 2 fois "tenait" plus trop de "il" (et pas qu'au début), par exemple) ... Mais bon, c'est que je suis exigeant à ce niveau là, et je te rassure, la lecture n'est pas non plus désagréable.
Mais quand même, des relectures appliquées et soignées ne seraient pas du luxe.
A part ça, l'histoire est plutôt bien construite, en effet ; la narration se déroule bien et crée une atmosphère correcte, pallier par pallier - même si les atmosphères d'orage, de tempêtes et de pluie, etc. sont pas franchement les plus dur à rendre). Pareillement, le décor se met tranquillement/efficacement en place.
Bon, en tous cas, j'ai bien envie de lire la suite, car on se demande vraiment qui est cette femme très intrigante (même si, là aussi, l'image de la jeune beauté sépulcrale/spectrale aux yeux noirs comme le néant et en quasi nuisette n'est pas non très original - un bon point pour ces répliques dans les dialogues par contre, ça rend bien et j'ai apprécié).
Voila, voila... donc pour résumer : la suite, mais en plus soigné Tempête d'outre tombe Icon_wink
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jonathan-asian
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyMar 22 Sep 2009 - 12:07

merci de ton avis!
et conseils, je vais remanier tout ça..
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TAK
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyMer 21 Oct 2009 - 13:09

Un mois après les autres, j'en remets une couche !
Je suis globalement d'accord avec Max sur les différents points soulevés : style concis et agréable à lire, décor bien fixé, ambiance sympathique, etc. Je n'ai pas vu trop de coquilles ou maladresses, mais je fais confiance à Max, qui doit être bien plus attentif que moi Wink
Mais ça prouve au moins une chose : que malgré certains aspects perfectibles, l'histoire est (pour l'instant) suffisamment plaisante pour les faire oublier.
Alors dépêches-toi donc d'écrire la suite, Jonathan !
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyLun 30 Nov 2009 - 22:03

Voilà, j'ai relevé tout un tas de fautes diverses (d'habitude je ne relève pas ce genre de chose, mais là elles sautaient aux yeux). Je tiens à te dire que certaines phrases ne sonnaient pas juste à cause des fois d'un simple mot ou alors parce qu'elles étaient mal construites... ce n'est, je le précise, que mon avis personnel.

« Cela va être une tempête d’enfer, le ciel va nous tomber sur la tête. »

Mouais, moi j'aurais mis ça à la place.


Il remonta la rue à toute allure, légèrement penché en avant pour ne pas être déséquilibré par les
bourrasques de vent, et s’engouffra dans la voiture.

Là l'intervalle est pour moi beaucoup trop longue. J'ai aussi remarqué quelque part des oublis d'accent circonflexe sur dû et âge.

Il avait l’impression de perdre à chaque année un peu plus la vue.

Perdre chaque année c'est pas mieux ?

comme si il voulait le traverser par la pensée.

S'il sonne plus juste je trouve.

Une femme marchait sur le bas coté de la rue, sur le trottoir.

« Une femme marchait sur le trottoir » c'est moins long et ça sonne mieux.

D’une démarche lente et la tête levée bien droit

Droite

s’était avancée dans la rue, droite comme un i.

Mouais, tu t'es pas foulé pour ta métaphore.

-Madame?

Tu oublies tout le temps les espaces entre le tiret et aussi avant le point d'interrogation.

Il avait un vieux pull à l’arrière, sur la banquette. Il se tourna et le prit pour s’essuyer grossièrement la figure et les cheveux. La jeune femme était assise, immobile, fixant droit devant elle, les gouttelettes d’eau tombant presque délicatement de ses cheveux et son front. Presque avec beauté.
Il se passa la main sur le visage et lui tendit le pull.
-Essuyez vous, vous allez être malade. »

Ce passage m'a fait sourire, est-ce que c'est voulu ou pas j'en sais rien, mais le mec s'essuie d'abord le visage et les cheveux avant de tendre son pull à la dame qui devait à mon avis avoir passé beaucoup plus de temps sous la pluie que lui... c'est pas très galant non ?


Voilà, mis à part cette catastrophe historique (non j'plaisante), j'ai bien aimé ton texte (par contre y a pas de fin ?!). La tension monte au fil de l'histoire et on aimerait bien savoir qui est cette jeune femme. Je note que ton écriture s'améliore au fil du texte (c'est sans doute pour ça que j'ai moins relevé d'erreur par la suite). Avec le recul, je pense que tu dois pouvoir nous pondre un bon texte, mais qu'il te faut pour cela beaucoup de patience et de relecture. Peut-être avec la suite de ton histoire qui sait... à bientôt



Dernière édition par Lestat le Mar 1 Déc 2009 - 13:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyMar 1 Déc 2009 - 8:25

Hello, meci de ta critique et de ton aide sur mes difficultés, j'en prend bonne note. Je travaille sur la suite et la publie dés que possible!
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptySam 5 Déc 2009 - 12:33

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé l'histoire. Je trouve que les personnages, l'atmosphère et la narration sonnent vrai ce qui est un bon point. Je trouve intéressante la manière dont tu utilises des grands classiques (le flic, la femme spectrale, la tempête) sans ennuyer et en donnant envie de poursuivre la lecture. Je suis aussi d'accord pour dire que le texte nécessite d'être relu et retravaillé. Quelques fautes d'orthographe ou des tournures un peu approximatives ont besoin d'être revues. J'ai vraiment aimé le rythme que tu insuffles à la narration et suis certain qu'après plusieurs remaniements de certaines phrases moins "punchy" que les autres, le résultat sera très bien !

J'ai hâte de lire la suite et de savoir qui est cette femme...
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptySam 5 Déc 2009 - 17:57

Bon texte pour le moment. Personnages et décors sont bien plantés et nous plongent dans un monde mystères. Je me pencherais sur une critique un plus poussée quand viendra le dénouement que j'attends avec impatience...
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MessageSujet: Re: Tempête d'outre tombe   Tempête d'outre tombe EmptyDim 6 Déc 2009 - 9:02

Merci à tout les deux pour votre lecture: la suite arrive vite, promis!
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