UNE PHOBIE SINGULIERE

Ouais, pas très inspiré pour le titre...

Une histoire peu ordinaire au dénouement... inattendu.
Court texte écrit pour un concours (Dago ) sur le thème de la "peur", limité à 2500 mots.
Bonne lecture.

LIEN : http://www.fichier-pdf.fr/2011/03/05/une-phobie-singuliere/une-phobie-singuliere.pdf

Re, Max !

"Comment retranscrire ce qui va suivre quand tout n'est qu'une affaire de sensations et d'impressions ?..." : C'est la deuxième fois (voir troisième, si on compte le prologue) que l'on parle de la difficulté d'écrire un tel texte (avec le passage commençant par "pardonnez-moi, mais je ne peux être plus précis..."). Cela m'a semblé un peu lourd.

"A ce stade, il va sans dire que ma vie sociale et professionnelle..." : on ne dit pas plutôt "il va s'en dire" ?

Le reste du texte est en effet une "affaire de sensations et d'impressions" ! Si bien que je n'ai pas su tout le temps arriver à comprendre l'intégralité des phrases (mais c'est peut-être que je n'étais pas suffisamment concentré). En général je crois que tes explications quant à la phobie du personnage peuvent être réparties entre deux groupes : 1° les sensations propres au personnage ; et 2° les explications scientifiques de ces sensations.
Il m'aurait plu de voir d'avantage de traits liés au 1° groupe ! Je pense que ça aurait donné plus de profondeur au personnage (je m'attendais à voir une explosion de sensations apocalyptiques après les cris de l'enfant au pied du lit d'hôpital =P) . Les informations du 2° groupes sont en revanche bien retranscrites ; on voit la recherche effectuée et les infos sont placés assez subtilement dans le texte.

Je retiens de ce texte un humour face à une phobies insensée, mais je ne saurai dire si l'humour était une "solution" pour toi, quand la situation sur laquelle tu traitais devenait pour toi trop hilare ; ou si le choix de cet auto-dérision était bel et bien décidé depuis le début du texte. Ce n'est pas ta meilleure nouvelle, pour ma part, mais dans tout les cas on retrouvera toujours ce travail de recherche qui, je pense, fait/fera ta réputation

Time2Reload a écrit:

"Comment retranscrire ce qui va suivre quand tout n'est qu'une affaire de sensations et d'impressions ?..." : C'est la deuxième fois (voir troisième, si on compte le prologue) que l'on parle de la difficulté d'écrire un tel texte (avec le passage commençant par "pardonnez-moi, mais je ne peux être plus précis..."). Cela m'a semblé un peu lourd.

Possible, mais pas flagrant ; d'autant que la "seconde fois" désigne moins une difficulté d'écrire (douleur, manque de volonté...) qu'un simple défaut de mémoire - qui a son importance, comme écho avec ce qui se passe à la fin. Il faut que je réfléchisse à ça.

Time2Reload a écrit:

"A ce stade, il va sans dire que ma vie sociale et professionnelle..." : on ne dit pas plutôt "il va s'en dire" ?

Ah non !

Time2Reload a écrit:

Le reste du texte est en effet une "affaire de sensations et d'impressions" ! Si bien que je n'ai pas su tout le temps arriver à comprendre l'intégralité des phrases (mais c'est peut-être que je n'étais pas suffisamment concentré). En général je crois que tes explications quant à la phobie du personnage peuvent être réparties entre deux groupes : 1° les sensations propres au personnage ; et 2° les explications scientifiques de ces sensations.
Il m'aurait plu de voir d'avantage de traits liés au 1° groupe ! Je pense que ça aurait donné plus de profondeur au personnage (je m'attendais à voir une explosion de sensations apocalyptiques après les cris de l'enfant au pied du lit d'hôpital =P) . Les informations du 2° groupes sont en revanche bien retranscrites ; on voit la recherche effectuée et les infos sont placés assez subtilement dans le texte.

Je ne vois pas vraiment les choses selon cette dichotomie, mais admettons. Je ne sais pas trop ce que tu entends par "explications scientifiques de ces sensations", car il n'y a guère que les troubles physiologiques "communs" et les symptômes connus qui font l'objet d'un traitement et d'une désignation médicale/scientifique. Le reste consiste en de vagues inpressions peu ordinaires et délicates à décrire. Mais c'est là que je te rejoins : ces impressions ne sont pas assez développées ; j'ai été très frustré d'ailleurs, à cause de la limite des 2500 mots. C'est le point faible de cette nouvelle, je trouve, surtout que c'est un peu sensé être la clé de voute du truc...

En ce qui concerne l'humour, je suis étonné car tu sembles en trouver beaucoup dans ce texte - alors que je n'en vois qu'au moment du dénouement (pour faire une cassure avec le ton carrément plus grave de texte jusqu'alors) et de la petite visite du jeune médecin. Je n'étais donc pas hilare en écrivant cela, et il ne me semble pas qu'il y est de l'auto dérision dans ce texte !

Et pour ce qui est des recherches, je ne me suis pas pris la tête, comparé au travail effectué sur d'autres textes. Y a quelques mots vaguement techniques, vérifié rapidement, mais c'est tout. Genre la "fibrillation ventriculaire" que j'ai chopé en regardant Dr. House, lol...

Pas ma meilleure nouvelle ? On est d'accord.

Merci pour ta lecture et ton commentaire

Citation :

Je ne sais pas trop ce que tu entends par
"explications scientifiques de ces sensations", car il n'y a guère que
les troubles physiologiques "communs" et les symptômes connus qui font
l'objet d'un traitement et d'une désignation médicale/scientifique.

En fait c'est ce que je voulais désigner, avec mes mots à moi lol.


Et pour l'humour : je n'étais pas mort de rire non plus ! Disons que c'est la question de cette maladie très particulière que d'avoir peur de son propre corps qui m'a fait sourire. J'ai trouvé l'idée assez absurde (bien qu'elle existe, certainement !)... C'est l'exemple type des filles qui ont la phobie des rats : parfois on ne comprend pas pourquoi ces pauvres filles piquent des crises pour "si peu". Imagine que tu aies écrit un texte comme ça, pour comprendre leurs réactions ; ça m'aurait donné le même effet à la lecture.

les premières lignes que j'ai lu m'ont mis en appétit Time2...

...C'est que je n'ai pas ressenti l'angoisse de la mort alors. Sans doute à cause de ce même humour qui m'a tout dédramatisé.

Après je ne fais que raconter ce que j'ai ressenti. J'ai peut-être un humour particulier ^^ je ne peux pas t'aider plus que ça.

Sympa, sympa.
Par contre, les guillemets mis un peu partout m'ont paru un peu lourds. Les premières fois que tu cites les différentes phases et symptômes, ça passe, mais ensuite je suis pas sûre que ce soit nécessaire.

Et sinon une question comme ça, les mots comme alopophobie et scalaglobophobie, comment tu les as trouvés? C'est pas le genre de mots qu'on voit à tous les coins de page, ça...

très bon texte Time2...c'est très bien écrit, par contre, où as-tu trouvé tous ces termes médicaux, tu es médecin?

@ miss witch :

Les guillemets, ouais certainement, faudra que je revois ça avec le recul.

Et pour les noms de phobies, je suis allé là par exemple :
http://www.mots-croises.ch/Listes/phobies.htm?lettre=A (c'est n'importe quoi, mais très amusant).

Comme d'habitude, merci pour ta lecture et ton commentaire, c'est cool que tu me lise toujours depuis le temps.
Ah oui, sinon, signature... intéressante !

@ Herby :

Je suis un peu perplexe là !

Ah mais il est excellent ce lien, merci!

Citation :

Ah oui, sinon, signature... intéressante !

Je l'aime bien, cette citation.

Pour miss Witch :
J'osais pas le dire mais moi aussi, j'aime ta citation ! J'ai étudier Antigone de Jean Anouilh en 4ème, il y a 4 ans. Cette citation reste parmi mes quelques petits souvenirs !

Pour Herby :
Effectivement, comme Max : je reste perplexe !... Lol

oups, la gaffe, bon, je ne devais pas avoir les yeux en face des trous quand j'ai lu ce topic, milles excuses Max, et ne sois pas perplexe, je n'ai rien contre toi, je tiens à te rassurer sur ce point.
très bon texte Max, et pas Time2..., j'ai bien aimé.

T'inquiète Herby, merci pour ta lecture et tes compliments
Les termes médicaux, j'en ai trouvé un ou deux en regardant Dr. House, comme je le disais plus haut ; les autres sont des trucs relativement connus.

j'aurais cru que tu avais trouvé les termes chez un médecin, ou sur un dictionnaire médical! Mais Dr House, why not?

autrement, il flotte un petit parfum d'Edgar poe sur ta nouvelle, de ta façon que tu as de décrire la folie, enfin, le mal dont souffre ton narrateur.