Journal trouvé dans un grenier.

Bonjour, a tous et merci d'offrir cette tribune pour exposer ses oeuvres. Voici la première partie d'un roman que je peine à poursuivre, peut être que si vous l'aimez, cela m'aidera.

Episode 1 :

Ma vie commence enfin.

Depuis que le général, mon beau père, est entrée dans la vie de maman,
je ne vis plus que selon ses règles. Ma mère est une aristocrate d´une
grand famille provençale, mon père était un

riche propriétaire terrien. Comment se sont-ils rencontré, je ne le sais pas. Mais je sais que ce fut un mariage d´amour.

A sa mort, les proches de ma mère lui ont conseillé de ne pas rester
seule. C´est une femme encore très belle avec ce port que seuls les
vrais aristocrates possèdent lorsqu´ils ont passé leur enfance à polir
leur corps et leur esprit pour s´élever au dessus de la multitude.



En repensant à cette époque, j´éprouve souvent du remord car je sais qu´elle a choisi le général un peu aussi pour moi.

Je suis d´un naturel rêveur, j´ai même la prétention d´être un peu
artiste. Je crois que la peur que ressentait ma mère de me voir perdu
dans cette vie a fortement influencé le choix de son nouveau mari.

Du reste, le général n´est pas un mauvais homme. Il est encore beau, et
sa prestance en fait une figure remarquée parmis les notables.

Mais, il s´est mis en tête de me dresser et de faire de moi un honnête
homme en utilisant les seuls outils qu´il connaisse, la discipline et
l´autorité.



Lorsque j´ai fini mes études au Lycée, il y a un an, mon professeur lui a conseillé de m´envoyer à Paris.

Le général voulait absolument que je fasse des études de droit afin de
reprendre le flambeau familliale et de m´occuper de la gestion de nos
terres. J´avoue que je n´étais pas très enchanté, mais la perspective
d´aller à Paris, d´expérimenter enfin la liberté était trop forte. Je
jouais donc le rôle de l´enfant obéissant mais en même temps désireux
d´approfondir mes connaissances.

Parallèlement je mentais à mon professeur. Un homme que je chérissais
pourtant et qui m´avais fait découvrir les merveilles du romantisme.
Tous ces écrivains contemporains dont je ne pouvais parler à la maison,
de peur que mon beau-père s´emporte.

Il m´apporta donc son soutien et nous finimes par convaincre mon tuteur que c´est à Paris que j´aurais la meilleure formation.



Demain nous partons avec maman afin de trouver à me loger. Le voyage
jusqu´à Paris sera sans doute teinté d´émotion car je ressent bien que
maman redoute notre séparation. Cela fait plusieur jour que je la
rassure, l´embrasse, la couvre de mon amour mais rien n´y fait. Je suis
devenu la norme de son bonheur et sans moi, elle risque de plus plus
trouver de raison d´exister. Je lui écrirai souvent, oh oui, très
souvent.

Bon et bien j'ai lu ce debut d'histoire ambombard.
Mais comment dire...tu dis que c'est la 1e partie d'un roman à venir? C'est vraiment trop court pour se faire une idée : ce n'est pas mal ecrit, c'est pas vilain à lire mais on ne peut pas vraiment juger sur si peu de texte, on a meme pas là le debut d'une histoire, on dirait plutot une presentation (très sommaire) du personnage mais ça ne nous avance pas beaucoup, tellement on en apprend peu.

Je t'encourages à mettre la suite de ton histoire, pcq là désolé, mais je ne peux vraiment rien dire sur un texte aussi court...

en effet, il faudrait avoir la suite pour juger...Là, on ne sais même pas si le narrateur est un homme ou une femme...A moins que ce soit voulu?

Et peut être serait il avantageux de savoir dans quelles circonstances et par qui ce journal a été trouvé dans un grenier? A moins que ça aussi soit l'objet d'une surprise plus tard...En attendant j'aimerais bien avoir la suite!

Voici la suite. J'ai concience que le ryhtme est un peu lent. Je cherche à ce que le coté irréel de l'histoire apparaisse comme une composante de l'histoire mais pas comme le sujet principal. C'est difficile et je suis un médiocre écrivain. Voici la suite :


Cela fait quelque temps que, contrairement à la promesse que je m´étais faite, je ne touche plus à ce journal.

Ma vie a tellement changé. J´étais larve, je suis papillon.

Maman m´a trouvé une pension agréable tenu par une vieille dame
charmante et qui s´occupe de tous les soucis matériels, me laissant
libre au dessus des contraintes du quotidien.

Les cours à la faculté ont commencé, mais comme tous les étudiants de
Paris, ils ne sont qu´un alibi me permettant de vivre les expériences
nécessaires à un jeune homme.



Je me suis lié avec un garçon plus agé que moi, Guillaume de Vernal , qui me fait profiter de son expérience de la capitale.

J´ai de suite été attiré par sa tenue et son maintien. Lorsque je me
regarde dans la glace, je ne peux m´empêcher de voir le provincial
frais sorti de sa campagne. Peut être est ce déjà son influence qui me
permets de me voir ainsi. Guillaume lui est un dandy. Il est
naturellement beau, son regard perçant semble voir au dela de vos yeux.
Et ses tenues, ses tenues surtout, sont tellement recherchées; le
mélange des styles à la fois extravagant et si terriblement précieux,
qu´il ne laisse personne indifférent, et lui vaut déjà une réputation
dans tous les cercles étudiants de la capitale.

On raconte même qu´il aurait une maitresse, femme mure qui le couvrirait de cadeaux, mais il ne m´en a jamais parlé.

J´ai la chance qu´il m´ait prit en sympathie. Je ne pense pas être
particulièrement cultivé, ni vif d´esprit, mais j´ai l´impression que
mon bon sens terrien et mes gaucheries en société l´amusent.

Il me traine partout avec lui et je découvre un monde que je n´aurais
pu imaginer. J´ai d´abord essayé les bars ou les étudiants se
rassemblent et s´affrontent en joutes verbales dont seuls les plus
érudis peuvent espérer sortir vainqueurs.

Puis nous sommes allés dans des salles de jeux. J´ai vu de jeunes gens
gagner et perdre des fortunes en une nuit avec la même indifférence.
Dans cette capitale qui a l´air si frénétique le jour, la maitrise de
soi semble la règle la nuit.



Ce soir, à ma demande insistante, Guillaume me présentera au salon de
Madame de N. Je mets uniquement les initiales sciemment, ne sachant pas
qui lira ce journal.

C´est pour moi un rêve qui se réalise. Il y aura bien sur des gens du
monde, mais surtout, j´ai espoir de rencontrer des hommes de plume,
comme ceux dont je lisais les feuilletons dans la Revue des Deux
Mondes, que je dévorais en cachette lorsque je vivais à Aix.

Je me rappelle un jour avoir voulu partager un poème de ce monsieur
Baudelaire que j´apprécie tant avec le Général, mon beau père.

Il avait commencé à lire des yeux le poème et son visage était devenu
blanc comme de la craie. Il m´avait regardé d´un regard dur et faisait
visiblement des efforts pour ne pas exploser. Il s´était levé, avait
jeté la revue chérie dans le poêle et m´avait simplement dit :

"Je ne veux plus jamais voir ce tas d´insanité sous mon toit".

Ce soir, ce soir, sera peut être le plus beau soir de ma vie.

On demande la suite...On sait déja que cest un homme qui raconte. Sinon on ignore encore où tout ça va nous mener mais je trouve que c'est pas mal amené!