Le Lion et La Mandragore

Bon, mon premier lecteur n'a pas comprit, mais je veux voir si ça revient ici.

Le Lion et la Mandragore

Je te chéris.
Gorgé de douleur après une giclée d'esprit,
je passe mon temps à rester interdit.
Ne sachant pas comment réagir devant une trombe de mépris,
je cherche à trouver les raisons de mon bas prix.
Mais j'ai beau faire introspections, épris,
je ne cesse de penser que je me suis malappris.
Cet être si parfait n'a pas pus vouloir me laissais débris,
je ne peux croire qu'elle me' hait.
Mes sentiments désunis me rappelle le désaccord de la couleur des lambris,
le gris contrit, le noir écrit et le blanc proscrit,
forment un bataillon d'une guerre de coloris.
Saignent les couleurs de vie,
du rouge meurtrie, du jaune déconfit et du vert anéantit,
voilà à quoi nous sommes réduis, il ne reste qu'à attendre pour notre survie.
Le silence de ma chère, de sa chair continue par grand bruit son suivie,
et une colère sourde gonfle en moi comme cela n'est point permis.


Le lion, fait enfler son cri plus loin et plus fort que le bout de la terre ai laissé ébahie ;
sonné, engourdie, étourdie il n'y a rien sinon celle de ses nuits qui puisse le rendre adoucie.
Il n'est pas apaisé par l'ampleur de son hurlement, malgré que l'idée de sa mie le ragaillardis :
elle n'a peut-être pas totalement éteint par une pluie de dépit ou d'oubli la flamme pour son feu ami.
Une cruelle absence, les volontés de blesser laisse percevoir un manque de confiance, dé saisit
par la peur, la souffrance, le manque de temps et la dur loi de la société endormie.
Certes la compréhension doit être de mise pour pouvoir pardonner un acte si........,


Si abject par son aspect inexplicable. La mandragore ne mord pas, non, elle répond aux vaines,
question sans facilitée percée de mille troues. Comme le sang coules des veines
meurtrie par des secrètes lames brandies, la douce eau de mandragore révèle les vérités incertaines.
Le lion, pris d'un dernier remord face à cet échec, prend un dernier recours, et lèche la substance mêmes
qui le fera décoller de sa réalité douloureuse, et lui permettra d'obtenir un maigre réconfort de laine.
La chaleur de ces poils animales, marié aux délices végétales lui donne un cours répits, mais une centaine
de gouttes de liquide hallucinatoire ne seraient pas assez pour combler le fossé qui le sépare de sa suzeraine.


Bourdonne en moi toutes ces visions de peines,
et l'image originelle qui fait vriller l'intérieur de mon crâne se précise soudaine :
du marasme délirant, dégoulinant de ma cervelle, sort une femme, ma souveraine.
Elle me hante chaque seconde, chaque lieu où mon âme se réfugie sereine.
Pourquoi cette persécution ? Mon cœur ne peut supporter d'être charcuté par la même rengaine.
Ainsi quand mon voyage, dans les bas-fonds des vices de l'espèce humaine
se termine, je me demande si je vais tomber dans les sentiments de l'aire souterraine :
J'ai peur d'éprouver pour toi de la haine, car je t'aime.
Pour éviter d'être gagné à cette lente folie, deux chemins s'offrent à moi, c'est une véritable aubaine.
D'abord, en prenant la route qui est la sienne,
voilà l'oublie qui m'attend au prochain poste de la légion gallo-romaine.
Mais je peux aussi la contourner, la rattraper et l'appâter, en prenant le raccourcis des mondaines :
elles restent de marbre, hautaines
lorsqu'elles doivent s'accrocher, pour résister, exister devant les charges des capitaines.
Je choisis la plus contemporaine...............,
On verra si ce choix enflammera la plaine, me mettra en quarantaine ou me permettra de choyer, toi, ma romaine.
Je t'aime

Tu devrais passer plus de temps sur moins de poèmes... Ce poème est laminé de fautes et de maladresses.
Je le dis comme je le pense : j'ai presque l'impression que tu privilégies plus la "quantité" que la "qualité".

Et pendant que j'y suis, je vais même aller plus loin : tu devrais reprendre tes anciens poèmes, faire sens à nos remarques, y répondre (d'une manière un peu plus développée) sur tes topics, montrer que le temps que l'on passe à faire une critique sert à quelque chose ; tu devrais aussi essayer de défendre un peu plus tes poèmes, les expliquer quand c'est nécessaire (c'est assez souvent le cas) etc.

En clair, cela manque d'échanges ; et, pardonne-moi, cela ne me pousse pas franchement à faire des efforts au niveau de la lecture et des commentaires.

Tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai pour le moment survolé ton poème ; à première vue je pense que les remarques habituelles s'appliquent une fois de plus. Et comme d'habitude je trouve cela dommage car il y a un toujours une espèce de charme sous-jacent.

Je ferai peut-être l'effort de lire le poème d'une manière appliquée et rigoureuse plus tard, si le coeur m'en dit.

En fait, c'est un jeu : tu tires au sort une rime (exemple: haine), et tu utilises un dictionnaire de rimes pour te générer une liste de mots qui vont avec (tu tombes sur des choses aussi diverses que "gallo-romaine", "laine" et "sienne"). Après, le défi ultime, c'est de tous les utiliser dans un seul et même poème.


L'avantage, c'est que tu as tes rimes et autres sonorités toutes trouvées.
Et le plus marrant, c'est quand les autres le prennent au sérieux.

hum....
Tici les mots gallo-romaine laine et sienne avaient un sens,
gallo-romaine: car vers la fin du poème, il y avait un jeu avec différente époques (mondaines et capitaine= 16E 17E siècle, époque contemporaine)
sienne: car c'est la route qu'elle prend
laine:elle réchauffe mais c'est également rugueux

les rimes en i et aine ou aime c'était pour faire un effet et je ne crois pas que cella change la valeur du poème

sinon pour la question du sérieux c'est ton problème, si tu estime que "l'art"(je ne dis pas que j'en fais) ou de l'artistique ne fait pas appel au jeu et demande sérieux alors je ne sais pas si tu sais ce que c'est.

Max, j'apprécie tes remarques
je fais beaucoup de faute et ne les remarques pas.
toute les remarques qui sont faites on un sens pour moi,
je ne retravaille pas toujours mes poèmes car il me faut presque 3 mois pour pouvoir revoir mon poème de manière posé.
Et j'estime que certaine fois si le lecteur ne comprend pas le poème, c'est que le poème n'est pas assez bien

THIETMAR03 a écrit:

sinon pour la question du sérieux c'est ton problème

Oui et non. Comprends bien que si ce que tu me montres ne semble pas sérieux, je ne prends plus la peine de le lire.
Et que je risque de ne pas être le seul à réagir de la sorte.
D'ailleurs, pour être honnête, je ne l'ai pas vraiment lu, ton texte. Comme Max, je l'ai survolé, au cas où.

Quand je disais c'est ton problème, je voulais dire que la notion de sérieux ne peut être utilisé pour qualifier un poème. Un poème est avant tout un catalyseur d'émotion et non un mécanisme scientifique pour tomber toujours juste.

THIETMAR03 a écrit:

Un poème est avant tout un catalyseur d'émotion et non un mécanisme scientifique pour tomber toujours juste.

Entre le mécanisme scientifique (la poésie classique a ses règles très strictes, cela dit, et ça n'empêche pas les émotions) et la génération aléatoire, il y a un juste milieu. Ton texte, pour ma part, est loin d'être un catalyseur d'émotion - en tout cas pas le genre que tu souhaiterais.

THIETMAR03 a écrit:

je voulais dire que la notion de sérieux ne peut être utilisé pour qualifier un poème.

Désolé d'insister, mais ça, c'est toi qui le dit.
En ce qui me concerne en tout cas, ce texte est la preuve que l'on peut qualifier un poème de "pas sérieux".

^^
je suis d'accord que la poésie classique n'empêche pas les émotions , elle n'était pas visée par "mécanisme scientifique". De mon poème on peut dire, je n'aime pas même je trouve ça nul mais pas: " L'avantage, c'est que tu as tes rimes et autres sonorités toutes trouvées.
Et le plus marrant, c'est quand les autres le prennent au sérieux." c'est très condescendants tout ça.
Pour toi, qu'est ce qui est grave et sérieux et ce qui ne l'ai pas (mon poème déjà si j'ai bien compris)?

Il semble qu'il faut préciser : j'utilise "sérieux" non pas dans le sens "grave" mais dans le sens "raisonnable". Tout part de l'expression "prendre au sérieux" que j'ai utilisée dans mon premier post.
Peut-être cela t'aide-t-il à mieux comprendre mon commentaire ?

Sinon pour le "condescendant" tu as raison je pense. C'est malheureusement la réaction que provoque ton texte chez moi. Conscient que cette réflexion - bien que teintée d'humour - pouvait choquer, je me suis auto-flagellé à 3 reprises ensuite (voir mon post).

hum.........OK