Labyrinthe caché

Bonjour à tous ! J'en profite pour poster une de mes nouvelles (que j'ai écrite il y a un an, je crois). Elle s'intitule Labyrinthe caché. Elle s'apparente surtout à un récit psychologique, mais bon, elle laisse aussi transparaître mon goût du fantastique !
J'espère qu'elle vous plaira ; mais en tout cas, n'hésitez pas à me critiquer, à me démolir s'il le faut ! Merci pour votre attention !

[url=http://www.fichier-pdf.fr/2009/12/28/kb6mwab/]fichier pdf: labyrinthecache.pdf
[/url]

Pour ma part, le récit peu paraître un peu lourd, mais je ne sais que te dire pour t'aider à changer cela : tu décris bien, tous les passages sont intéressants et les précisions apportées étaient nécessaires... Peut-être éviter quelques pensées hors-sujet ?

Après, ce fut gore a souhait ! La douleur dure... En plus il y a des détails, et pas des mauvais !... miam...

Niveau psychologique : en général je suis plutôt très stricte là dessus dans mes commentaires sur les textes... Mais toi, je ne trouve pratiquement rien à te reprocher ! Tu l'apparentes toi-même à un récit psychologique et c'est vrai que c'est très profond à ce niveau là... Le seul petit détail important que j'ai relevé (mais je vois difficilement comment tu aurais pu faire autrement) c'est quand Jacques se dit que le spectre de son frère le suivra toujours : en général, avant de passer à la solution du suicide (si j'ai bien compris ton histoire), il faut avoir été pourchassé longtemps par cet esprit, et non pas trouver cette solution directement... Après c'est vrai qu'il a eu déjà l'expérience des douleurs pendant son coma et qu'il peut les redouter...

A part ça, c'est un très bon texte pour ma part. La relation père/fils risque de paraître un peu commune et on peut trouver exagérée l'idée que l'on tue son propre frère pour ces motifs-ci ... Mais j'imagine que dans la réalité des cas semblables existent.

Un des point que j'ai préféré est le retour à la vie normale : les différences de sentiments entre le rêve et la réalité, toutes ces petites émotions détaillées... Franchement, niveau effroi tant que niveau psychologique... Je te vois très fort ! Bravo à toi !

Bonjour, Time2Reload ! Merci pour ta lecture ! J'avoue que, dans certains passages, ça manque un peu de cohérence : quand je prends du recul, je me rends compte que la jalousie entre frères peut constituer un mobile, mais un mobile très facile. Le mobile n'a pas été très fouillé, ici, mais bon... Et puis les rapports filiaux sont assez caricaturaux, stéréotypés : en fait, je voulais insister sur la mauvaise conscience de Jacques.
Merci en tout cas pour ton attention !
A bientôt !

Bonjour et merci, Neviofrost, pour ton commentaire. Je ne me souviens plus très bien des conditions dans lesquelles j'ai écrit cette nouvelle.

Citation :

J’ai été un peu décontenancé par le passage du passé au présent

: c'était volontaire. En passant dans le présent, je marque une rupture dans le temps qui donne de l'intensité et du rythme à l'action.

Quand je lis la nouvelle, je me rends compte que la partie fantastique peut être en trop. Il y a sans doute des maladresses, mais bon...

Merci pour ton attention !

Tom

Tom Delarive a écrit:

Bonjour et merci, Neviofrost, pour ton commentaire. Je ne me souviens plus très bien des conditions dans lesquelles j'ai écrit cette nouvelle.

Citation :

J’ai été un peu décontenancé par le passage du passé au présent

: c'était volontaire. En passant dans le présent, je marque une rupture dans le temps qui donne de l'intensité et du rythme à l'action.

Quand je lis la nouvelle, je me rends compte que la partie fantastique peut être en trop. Il y a sans doute des maladresses, mais bon...

Merci pour ton attention !

Tom

Salut Tom, la partie fantastique n'est pas du tout de trop ! C'est juste que le récit de la psychologie du perso et de son histoire familiale est tellement réussie qu'elle l'éclipse un peu.
Au plaisir de lire d'autres textes de toi !

Citation :

Elle avait un visage clair, presque pâle, encadré par des cheveux longs et blonds et marqué par le rouge éclatant de ses lèvres attirantes et pulpeuses. Elle avait placé ses mains fines et blanches sur le lit de Lesine. Elle portait une chemise et une jupe blanches et si brillantes qu’elles accentuaient l’effet de halo.

Misère, y a des "et" partout!

Citation :

Je sais même qu’en ce moment vous refusez catégoriquement de communiquer.

Non, c'est vrai? Le gars refuse d'ouvrir la bouche et elle arrive à comprendre qu'il veut pas communiquer? Je sais pas comment elle fait! (Je me moque, pardon)

Citation :

La fierté de Mr Lesine reposait sur Mathieu qui semblait être l’unique fils de la famille que le chef dominait facilement grâce à la fragilité de sa femme.

Sur ce coup-là, j'ai du relire la phrase pour comprendre que c'était la famille que le père dominait facilement, et non son fils.


Plus on avance dans l'histoire, plus il y a de menues fautes (en fait, quasi que des mots utilisés à la place d'autres et qui se ressemblent).
Mais sinon, c'était assez sympa! Bien qu'un peu long, parfois (cela dit, je serais bien incapable de te dire ce qu'on pourrait supprimer). J'ai bien aimé cette idée que le perso est torturé par sa conscience!

Des remarques au pif, pertinentes ou non :

C'est un peu dommage de répéter "échoué" 2 fois dans l'intro.

...le temps qu’il sorte de son long sommeil. Sommeil durant lequel... => trop brutal de commencer la phrase comme ça. Soit modifier la ponctuation, soit rajouter "un" devant sommeil, je sais pas.

"Sans qu’il ne pût répondre" => c'est correct ça ? Si oui, ça reste quand même gênant. Je pense quand même qu'il y a une erreur de subjonctif, qui se répète plus loin et plusieurs fois, d'ailleurs.

"la nouvelle arrivée" => pareil, ça me choque aussi. On parle plutôt d'arrivant(e), mais ce serait moche ici aussi.

"La lumière l’aveugla littéralement : il esquissa une grimace." => le "littéralement" passe, pour une fois, mais pas le "esquissa" ; on esquisse un sourire, mais une grimace ? Dans mon esprit, "esquisser" suppose une volonté progressive, un geste maîtrisé et volontaire, mais la grimace est trop spontanée, c'est un réflexe plutôt incontrôlé. "Il grimaça", c'est plus simple et plus efficace.

"une sorte d’excitation qu’elle avait peine à cacher" => là encore je me demande. Je dirais "qu'elle avait de la peine à cacher" ou "qu'elle peinait à cacher". La formulation actuelle fonctionnerait avec un nom devant "peine", mais avec un verbe, je crois pas.

Ensuite, y'a le passage évoqué par miss witch, avec l'espèce de structure polysyndètique non voulue, j'en suis sûr, qu'il faut revoir... Suffit d'écrire "long cheveux blond" ; "lèvres pulpeuses" (donc attirantes, généralement. Paye tes clichés par contre !) ... par exemple.

"Cela fit rapidement comprendre à Jacques qu’il n’était pas en sûreté, comme il le croyait…" => début de phrase lourd. "Jacques comprit rapidement qu'il n'était pas..." ne serait-il pas mieux ? Plus simple, plus fluide... donc à préférer.

"Derrière ses très beaux yeux" => ce "très" est vraiment bof ici (en plus redondance avec celui d'avant en italique. C'est voulu ? Je pense pas, mais si oui je vois pas l'intérêt) !

"apercevoir sa silhouette svelte" => c'est pas franchement euphonique, doit y avoir moyen de trouver mieux.

"Jacques Lessine se rendit compte avec horreur que la chose était en réalité un couteau extrêmement bien aiguisé et reflétant la pénible lumière de l’extérieur." => ouais, c'est un peu maladroit tout ça. La répétition de chose est inutile (pourquoi pas "qu'il s'agissait" à la place) ; le participe présent est désagréable ; l'antéposition de l'adjectif est pas non plus très heureuse. Toujours dans un soucis de fluidité.

"Ses yeux s’ouvrirent de terreur." => le verbe n'est pas des plus appropriés ici.

"La frayeur eut le côté positif de lui redonner la faculté de parler normalement." => à première vue, l'inverse semblerait plus crédible.

"en posant son long index" => moche, superflu.

"à la vitesse d’un éclair." => non, faudrait éviter cette locution adverbiale qui n'apporte rien, sinon de la lourdeur...

"aussi violente et fulgurante qu’une flamme" => pareil, la comparaison est pas terrible.

"L’avenir nous le dira…En tout cas, faites toujours attention en voiture : vérifiez systématiquement si vos freins fonctionnent encore… Parce que, vous voyez où ça peut mener…" => ça m'a fait sourire, parce que dans ce contexte, un conseil assené comme ça...

"Croyez-vous réellement, Mr Lessine, qu’il existe ne serait-ce qu’un seul crime qui reste impuni ?... Vous avez rudement tort…" => là j'ai pas bien compris le propos, c'est pas très clair.

J'arrête la liste à partir de là, parce que bon (mais y'a pleins de trucs à dire encore).

Ah ! Juste lol pour ça, en effet : "Je sais même qu’en ce moment vous refusez catégoriquement de communiquer."

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Alors, le ressenti brut d'après lecture :

Pour commencer, j'ai trouvé ça très long. Trop long, les passages de tortures sont interminables et j'ai l'impression de lire 50 fois la même chose. C'est dommage parce qu'à ce niveau là, certain passages sont quand même bien rendus.

Ensuite, deuxième remarque qui me vient aussitôt, ta plume est vraiment perfectible. J'ai essayé de relever plusieurs trucs pour t'aider, ou, du moins, expliquer ce qui me gênait, ce qui m'arrêtait etc. Sinon y'a d'autres trucs à revoir en dehors du style, comme les changements de temps parfois bizarre, les transitions/enchainements entre les séquences, l'intervention du fantastique... mais rien de bien méchant.
En fait, si c'est un de tes premiers textes, alors c'est pas mal du tout (c'est même vraiment bien !), et les coquilles, lourdeurs et autres maladresses sont compréhensibles (ça me rappelle à quel point mon premier texte - toujours sur ce site et inchangé - était catastrophique).
Par contre, si c'est pas l'un de tes premiers textes et que tu écris depuis un moment, c'est pas encore ça. Disons qu'il y a un peu de boulot de mon point de vue, mais normalement rien que l'expérience acquise avec le temps ne puisse résoudre.

L'histoire ensuite. Elle est plutôt sympa en fait, non c'est vraiment une bonne surprise. Le mobile du crime passe, le sentiment de culpabilité aussi. J'aime particulièrement l'idée de présenter le coma comme une espèce d'antichambre du néant, où se mêlent vie, mort, sensations réelles et délires. Pareillement la fin est bien trouvée et cette petite apparition du fantastique ne fait pas de mal, même si elle devrait être mieux exploitée et développée.
Par contre, en ce qui concerne la psychologie du (des) personnages, je n'ai rien trouvé de transcendant. C'est assez plat, mais ça colle aussi avec la personnalité de Jacques. Les autres personnages ont quand même de la consistance, que ce soit la blondasse (qui reste très cliché) ou le frangin, ça va, c'est honnête.

Subsiste une question, toutefois : c'est qui cette femme ? J'ai peut-être pas tout compris ?
C'est que, comme d'habitude, je me concentre plus sur la forme que sur le fond, quand la première présente pas mal de défaut.

Pour résumer, une nouvelle sympathique, mais avec des longueurs vraiment décourageante (je peux pas dire que j'ai apprécié la lecture). Une bonne fin, des idées intéressantes, des passages bien trouvés (comme celui cité par neviofrost), des descriptions qui tiennent la route, malheureusement au milieu d'autres qui s'égarent. Donc un texte à reprendre dans un an pour qu'il donne le meilleur de lui-même, et il en a dans le ventre !

Bonsoir et merci pour le commentaire, Max.
Les points négatifs (et pertinents) que tu as soulevés, ça me rassure, parce que je me suis souvenu que j'ai écrit cette nouvelle quelques jours après avoir vu Hostel au cinéma : c'était donc il y a au moins quatre ans (et pas un an) ! Et c'était aussi un de mes premiers textes. Je disais, ça me rassure parce qu'aujourd'hui, je n'écris plus comme ça : j'avais tendance à alourdir mes textes (ajouter des adjectifs, des adverbes qui n'aident pas à la compréhension de l'histoire et qui ne la font pas progresser non plus), sans doute parce que ça me donnait l'illusion d'être cohérent, "réaliste". Avec ces lourdeurs, je me disais, à tort : "bon, je ne me contente pas de balancer une histoire : je veux des personnages étoffés, des décors qui parlent". Résultat : je me perds dans des clichés, et on a une sensation de "trop".
Cette nouvelle, je l'ai à peine retouchée, et je voulais savoir quel effet elle produisait sur le lecteur. En fait, ce qui m'a plu, en l'écrivant, c'était l'histoire. J'avais l'histoire en tête, je ne la perdais pas. Mais après, j'ai eu du mal (et j'en ai encore aujourd'hui) à raconter cette histoire avec un bon style. Et ça reste un problème majeur pour moi : allier le fond et la forme. Quand je pense avoir trouvé un "fond" convenable (comme c'est le cas, ici), j'ai tendance à bâcler le style, la forme et vice versa.
En tout cas, merci encore pour le commentaire.
Tom

Bien aimé cette histoire, mais les points négatifs sont pour moi les mêmes que les autres : petites maladresses de style, histoire parfois un peu cliché, etc. Les passages au présent m'ont un peu dérangé aussi, j'ai bien compris quel effet tu recherchais, mais ça n'a pas marché sur moi et ces passages ne m'ont pas semblé naturels du tout.

Pour le reste, c'est assez intéressant et j'ai bien aimé l'idée de fond de cette histoire, ce concept de coma-labyrinthe où on peut se perdre indéfiniment et les remords nous ronger éternellement. Mais il manque encore qqchose pour me convaincre tout à fait...

Le labyrinthe est tellement bien caché que l'on ne peut plus y accèder.

Eh si on peut regarde : http://www.fichier-pdf.fr/2009/12/28/kb6mwab/labyrinthecache.pdf

Ah oui, merci Lestat, j'irai y jeter un oeuil quand j'aurais fini mon petit tour des textes du forum...