LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Le Labyrinthe des souvenirs

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fannie
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MessageSujet: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyMer 2 Mar 2011 - 16:47

Le Labyrinthe des souvenirs

L’important n’est pas le nombre de souvenirs qu’on a dans l’esprit, mais le lien qui les unit.

Journal découvert à l’hôpital Saint-Joseph, service neurologique, chambre 113, patiente atteinte d’Alzheimer.

Par une belle journée d’automne, je prenais l’air dans le square de mon quartier. J’adorais sentir le vent caresser mon visage plissé par les épreuves du temps. Je m’assis sur un banc. En face de moi, un jeune couple se parlait doucement dans le creux de l’oreille. Nostalgique, je me replongeai dans mes souvenirs de jeunesse.
Quelques secondes plus tard, un vent terrible souleva toutes les feuilles autour de moi. Une spirale se forma rapidement. Je fermai les yeux. Je me sentis inexorablement aspirée sous terre, au milieu de ce tourbillon infernal. Cela dura encore quelques instants puis, plus rien. Un silence pesant s’installa. J’ouvris les yeux, et aussitôt, voulus les refermer. Mais je ne le fis pas. Je scrutais plutôt l’étrange paysage qui s’offrait à moi. J’étais à l’entrée d’un labyrinthe de pierres lisses et blanches. C’était étranger et familier en même temps. Deux sentiments contraires qui n’ont pas leur place dans un même corps, un même cœur. Je me tournais de tous les côtés, à la recherche d’une issue de secours. Mais autour de moi, il n’y avait rien. Rien qu’un vide profond et noir comme l’encre qui vient de tacher le parchemin immaculé. Dans ce néant, se trouvait, en quasi lévitation, la plate-forme sur laquelle je me tenais et le labyrinthe lui-même. J’étais prise au piège, contrainte d’avancer et d’entrer dans ce monde inconnu où je risquais fort de me perdre. Après quelques pas, je buttai sur un caillou et tombai à genoux. C’est alors que je remarquai une sorte de fil aux reflets dorés qui se déroulait dans tout le labyrinthe. Je pensai presque immédiatement au fil d’Ariane, dans une légende que j’avais lue, lorsque j’étais plus jeune. Je décidai de le suivre.
Au bout de plusieurs minutes de marche, je m’arrêtai, face à un carrefour. Je pris à gauche, faisant confiance au fil. Bientôt, une alcôve se présenta sur ma droite. Elle était très peu profonde. Un écran constituait le seul élément de la pièce. Chose étrange, il épousait parfaitement la forme arrondie des murs. Je m’approchai avec méfiance. L’écran était éteint. Je m’approchai encore, avec curiosité cette fois. Soudain, un flash m’éblouit et une image tapissa le panneau de verre. Un village. Mon village. Celui où j’étais née. Celui où j’avais grandi. Un flot de réminiscences s’empara de moi. Je me revoyais, jeune et insouciante, courant à la bibliothèque dans la rosée du matin. La bibliothèque était mon lieu de prédilection. J’allais m’y réfugier aussi souvent que le temps me le permettait. Je pouvais y rester des heures, furetant dans les livres aux pages jaunies tant elles avaient été tournées par de petites mains comme les miennes, avides de connaissances nouvelles. Des ateliers avaient souvent lieu dans ce temple du savoir. J’étais inscrite à chacun d’entre eux, y attachant une grande importance. Tous les employés étaient facilement en mesure d’identifier la petite fille timide aux innombrables taches de rousseurs que j’étais à l’époque. Ils m’aimaient bien et m’ouvraient parfois les rayons adultes, qui perfectionnaient et approfondissaient une culture encore incomplète.
Je m’arrachai à cette vague de souvenirs si agréable. Je devais m’échapper de ce labyrinthe de malheur. En sortant de la pièce, des centaines de questions m’assaillirent. Où étais-je ? Quelles étaient ces images ? Et si tout cela n’était qu’une invention de mon subconscient ? Questions qui restaient sans réponses précises. Je suivais aveuglément un simple fil, juste parce qu’il m’avait fait penser au fil d’Ariane dans une légende à dormir debout et j’étais perdue dans un labyrinthe. C’était tout. Tout et rien. Je savais tout, et pourtant, je ne savais rien.
Je continuai d’avancer. Une autre alcôve se présenta à moi. J’entrai. La pièce était exactement la même que précédemment. Je m’approchai. Le même flash m’aveugla. L’image d’un café se présenta. Je le regardai de plus près. C’était « Le Café Charbon » de Paris. Celui où j’avais rencontré pour la première fois Mathurin. Lui était accoudé au bar. Moi, je m’étais assise à une table, avec un café bouillant, comme je les aime. Il m’avait regardée. Je l’avais regardé. Des cheveux d’un blond platine cachaient en partie un œil couleur lapis-lazuli si profond et si intense que l’on s’y perdait avec un délice certain. Un nez grec un peu retroussé mais harmonieux ornait un visage ovale d’une pâleur à la fois belle et effrayante. Une bouche au trait doux et admirablement dessinée jouait avec des dents d’ivoire. Un corps fin et athlétique venait compléter ce tableau. Il était si beau... A mon plus grand étonnement, il vint s’asseoir près de moi. Nous avions discuté jusqu’à ce que le café ferme. Il m’avait raccompagnée chez moi. Au fils du temps, nous sommes tombés follement amoureux et nous nous sommes mariés. Plus tard, deux petites demoiselles se sont ajoutées à notre couple. Prénommées Elyna et Mélwenn, chacune était le miroir de l’autre. Même apparence, mais avec un caractère totalement différent. Toutes deux blondes, elles avaient de grands yeux verts cernés de longs cils bruns. Mais autant Elyna était douce et patiente, autant Mélwenn était impulsive et faisait ce que bon lui semblait. Elles étaient notre plus grand bonheur, et nous formions désormais une famille comblée.
Revenant lentement à la réalité, je repris contenance et me remis en route, bien décidé à sortir vivante de cette abominable architecture de pierres. Depuis combien de temps étais-je prise au piège ici ? Une demi-heure ? Deux heures ? Une journée entière ? Je n’en avais pas la moindre idée, et aucun indice ne pouvait m’aider. Encore une alcôve. Encore un écran. Encore un flash. Cette fois, l’image de corps ensanglantés allongés sur des brancards. Je me souvenais. C’était la veille des dix ans de mes filles. J’étais partie acheter leurs cadeaux, et elles devaient me rejoindre avec Mathurin. Je m’étais postée devant le parking où il avait convenu de laisser sa voiture. Les voyant arriver, je leur ai fait des signes de la main, le sourire aux lèvres. Brusquement, un camion arriva à pleine vitesse d’une rue adjacente. Je me souvenais. Des bruits de freinage catastrophé...puis de collision et de verre brisé. Le camion percuta de plein fouet la voiture de Mathurin, et la traîna jusqu'à s'écraser contre le mur d'une maison. Les voitures s’immobilisèrent. Je me précipitais. Je me souvenais. Je me souvenais de la scène dramatique qui se jouait à l’intérieur. Mathurin, la tête en sang. Elyna et Mélwenn, couchées l’une sur l’autre, les yeux fermés. J’avais immédiatement compris que je ne les reverrais plus jamais. La perte d’êtres chers. Douleur intense et insupportable. Soudain, Mathurin remua le bras. Doucement. Un mouvement, rien qu’un. L’ambulance arriva.
Plus tard, à l’hôpital, j’avais dû patienter longtemps. J’avais eu tout le loisir de ressasser ces images terribles. Le mal que j’éprouvais, je le savais, ne pourrait être guéri. La plaie béante dans mon cœur resterait à jamais ouverte. Au bout de plusieurs heures encore, le médecin était venu me voir. Comble de tristesse, mon mari avait succombé à ses blessures. J’étais sortie de l’hôpital, agitée par des sanglots violents. J’avais alors pensé que la veille encore, nous étions une famille unie et heureuse. Maintenant, j’étais seule, en tête à tête avec moi-même. La perte d’êtres chers. Douleur intense et insupportable.
Je sortis de la pièce, à reculons, secouée de sanglots amers. Malgré tout, je continuai mon chemin.
Je marchais encore et toujours. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je poursuivis mon chemin. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je me mis à courir. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je paniquai. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Tout droit. A gauche. Une salle à droite... Je m’arrêtai, exténuée par cette course effrénée. Je tombai à genoux, cherchant mon souffle. De grosses gouttes de sueur coulaient entre mes omoplates. Sensation glacée qui m’arracha un frisson de dégoût. Je me relevai.
Toujours une alcôve sur ma droite. J’entrai, la peur me possédant tout entière. Elle était dans chacun de mes membres, dans chacune des fibres de mon corps. A nouveau ce flash. Je me vis, cheveux grisonnants, toujours ces taches de rousseurs qui me rajeunissaient de quelques années. C’était moi et bien moi, telle que je l’étais devant cet écran. L’image s’anima. J’entrais dans un square, celui de mon quartier. Je m’assis sur un banc. En face de moi, un jeune couple. Soudain, je me vis disparaître. Une feuille morte, venant de nulle part tomba alors sur le sol. Puis, je me découvris à l’entrée d’un labyrinthe de pierres blanches et lisses. J’avançai. Je tombais à genoux. Je me relevai et continuai. J’entrai dans une alcôve. Je regardais fixement le mur du fond pendant un moment, comme hypnotisée. Je sortis de ma transe et marchai vers une seconde alcôve. Je tombai à nouveau en admiration devant le mur du fond, mais cette fois, béate, heureuse, charmée. Amoureuse. Je quittai la pièce et allai encore vers une autre. Cette fois, je m’éloignais de la pièce en pleurant à chaudes larmes. Je me vis me mettre à courir, paniquant, m’arrêter, et tomber à genoux, me relever, aller vers une autre salle mais avec une appréhension certaine. Après, plus rien. L’écran s’éteignit. Le silence prit possession de la salle et m’oppressa. Alors, je sortis. Au moment où je passais le seuil de la porte, un éclair, différent des autres flashs, me traversa l’esprit. D’abord, un garçon joue au football sur le bas-côté de la route. Il rate son tir. La balle roule sur la route. Le petit inconscient court derrière elle. Une voiture arrive.
Je poursuivis ma route. Soudain, un déclic me fit sursauter. J’avais marché sur quelque chose. Je retirais mon pied et découvrit une plaque qui se confondait parfaitement avec le sol avant que je ne l’écrase. Maintenant, elle était rouge comme les flammes de l’enfer. Rouge. Couleur caméléon qu’on peut associer au diable comme à l’amour.
Le fil d’Ariane prit alors un éclat inquiétant. Je reculai. Il s’éleva vers le ciel, comme tiré par un lien invisible. Il fut pris de convulsions. Je reculai encore. Tout-à-coup, avec un insoutenable et immonde cri de souffrance, il se brisa et retomba sur le sol. Inerte. Un horrible mal de tête s’empara de moi. Je me pris le crâne à deux mains. L’élancement était si extrême que je glissai sur le sol. J’entrevis alors une gigantesque fissure se propageant sur les murs. Un bloc de pierre se détacha et chuta dans le vide qui le happa comme une bête affamée. L’immense néant se matérialisa. Les deux parties du fil commencèrent à se désintégrer. La douleur devint insoutenable. Je baissai la tête. Je sentis les larmes, chaudes sur ma peau glacée. Je ne tentais pas le moindre effort pour les retenir, sachant que ce serait parfaitement inutile. Je me sentis choir vers l’avant puis vers le bas. Je tombai.
Une odeur de feuilles mortes me chatouilla les narines. J’ouvris lentement les paupières. J’étais à nouveau dans le square, assise sur mon banc. Je regardai autour de moi. Les deux amoureux n’étaient plus là. C’est alors que je vis un garçon jouant au football sur le bas-côté de la route. Je le vis rater son tir. Je vis la balle, rouler sur la route. Je vis le petit, inconscient courir derrière elle, et une voiture, arriver. Je me précipitai, ne voulant pas revivre les terribles instants connus par le passé.
Un cri retentit :
« Mon ballon ! »
Main dans la main avec le petit garçon, je souris, rayonnante. J’étais heureuse. J’avais sauvé l’enfant !

Ainsi se finirent les mémoires d’une honorable vieille dame.

Note du médecin : patiente ne se souvenant que du sauvetage d’un petit garçon. Très bonne chose étant donné les horreurs qu’elle a sans doute vécues, retrouvées grâce à ce carnet.

Voilà une nouvelle que j'ai écrite pour participer au concours "La Plume d'Or" cette année. Je n'ai malheureusement pas encore les résultats...
Crying or Very sad


Dernière édition par fannie le Sam 5 Mar 2011 - 9:09, édité 1 fois
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Didier Fédou
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyMer 2 Mar 2011 - 18:52

Prenant. Très mature pour ton âge.
Tout s'enchaine peut-être un peu vite, j'ai eu du mal à visualiser chaque scène et leurs transitions. Mais cette plongée dans les souvenirs a son charme. Ils amènent à une prémonition et lier les deux n'était pas évident, mais je le répète, je n'ai pas trouvé ça assez clair.

Je sortis de la pièce, à reculons, secouée de sanglots amers. Malgré tout, je continuai mon chemin.
Je marchais encore et toujours. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je poursuivis mon chemin. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je me mis à courir. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Je paniquai. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Tout droit. A gauche. Une salle à droite. Tout droit. A gauche. Une salle à droite... Je m’arrêtai, exténuée par cette course effrénée. Je tombai à genoux, cherchant mon souffle. De grosses gouttes de sueur coulaient entre mes omoplates. Sensation glacée qui m’arracha un frisson de dégoût. Je me relevai.

ça j'aime bien
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyMer 2 Mar 2011 - 18:56

merci Smile
mais j'ai dû faire tout assez serré car il fallait qu'il y ai à peu près 2500 mots pour le concours...
mais j'ai trouvé vite l'idée de la femme qui revoie son passé puis le présent puis à une prémonition !
enfin bref, j'attend avec impatience les résultats !! Very Happy
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 7:18

Ce qui fout tout en l'air, c'est cette maudite limitation. Mais j'aime beaucoup ton histoire quand même. Smile
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 8:09

oui, mais je pense que je vais l'approfondir vu que le concours est passé Smile
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Alan Bates
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 9:06

Waouh, pas mal ! Moi à treize ans, je dessinais des bonhommes bâtons Mr. Green

Very Happy
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 9:09

lol! c'est un bon début Smile
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 14:50

J'ai moyennement aimé pour ma part. Bon certes, 2500 mots pour l'histoire qu tu veux raconter, c'est restreint. Ça s'enchaîne trop vite. Surtout au début quand elle bascule. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et on comprend pas vraiment ce qui se passe. Cette histoire mérite développée, sans aucun doute.

Des trucs qui m'ont gêné à la lecture :
Spoiler:

Voilà. Malgré ça, il faut reconnaitre que tubas une belle plume pour ton âge, et les termes que tu emploies, coulent tous seuls (en gros ce que je veux dire, c'est que tu n'emploies pas des beaux mots juste pour impressionner).
A retravailler donc, mais pour ton âge ( je vais faire dans l'originalité) c'est plutôt pas mal quand même.
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyJeu 3 Mar 2011 - 15:26

Dans le spoiler :
1 : c'est vrai qu'on pourrait le supprimer et que ça ne sert à rien
2 : j'emplois "ce labyrinthe de malheur" car elle veut en sortir, elle ne sait pas ce qui se passe
3 : c'est pour faire un effet. pour montrer que c'est réciproque, et que c'est pesant, que ça a de l'importance qu'il lui rende son regard
4 : oui, c'est à la voie passive. j'avoue que ce n'est pas très élégant (mais je n'ai pas trouvé mieux) ^^
5 : enfaite, je suis pas sûr que tu as bien compris le déroulement de l'histoire : elle revoie ses souvenirs en allant du plus ancien au plus jeune, puis elle voit le présent (y compris ce qu'elle vient de faire), puis a une prémonition en voyant le garçon ce qui va permettre de le sauver.
6 : ce sont des mémoires inscrites dans un carnet (que j'appelle journal, mais je trouve que ça n'a pas d'importance comment on l'appelle...)

En tout cas, merci pour tes suggestions et tous tes conseils Very Happy
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptySam 5 Mar 2011 - 0:28

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptySam 5 Mar 2011 - 9:08

Stone Cold Bush a écrit:
=> un truc du style : Le camion percuta de plein fouet la voiture de Mathurin, et la traîna jusqu'à s'écraser contre le mur d'une maison. C'est pas de la grande littérature, mais c'est dans l'idée.

très bonne idée !
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptySam 5 Mar 2011 - 21:50

J'ai bien aimé! Mais certains passages sont pas très agréables à lire parce que tu enchaînes les phrases simples du style sujet + verbe + COD (voire moins). Je trouve ça assez indigeste. Bon après y a cette histoire de 2500 mots maximum, mais c'est vrai qu'on a du mal à s'imaginer les lieux, et puis on est finalement assez passif dans l'histoire, parce que les sensations de la dame sont pas vraiment décrites non plus. Tu nous dis bien qu'elle pleure, est heureuse quand elle revoit sa famille, tout ça, mais c'est pas assez... comment dire. On le sent pas assez.
Ce qui m'ennuie, aussi, c'est de placer ça comme étant le journal d'une vieille dame atteinte d'Alzheimer et qui se trouve à l'hôpital. Qu'est-ce que ça apporte à l'histoire? Pourquoi tout simplement ne pas nous mettre dans la tête de la dame au moment où ce fait lui arrive? (Information facultative: j'ai le cerveau un peu ramolli par la fatigue.)


Voilà voilà. Mais vraiment pour une fille de 13 ans c'est vachement bien (je suis jalouse), si tu continues tu feras des trucs très chouettes!
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyDim 6 Mar 2011 - 8:57

miss witch a écrit:
Pourquoi tout simplement ne pas nous mettre dans la tête de la dame au moment où ce fait lui arrive?

Car je n'ai pas trouvé comment dire autrement qu'elle sera atteinte d'Alzeimer à la fin du récit.
Tout ce que j'ai trouvé ne collais pas:
- Au début, je voulais que ce soirt le petit garçon qui ajoute une nate de fin
- Ensuite, je ne pouvais pas faire parler la grand-mère, vu qu'elle ne se souviens plus de rien (à cause de l'Alzeimer)
- Donc, j'ai trouvé ce compromis avec le médecin...

Après, le mot "journal", je ne voulais pas que ce soit comme un journal intime. Je voulais simplement lui faire expliquer ce qu'elle a vécu quand la maladie s'est déclarée. Elle a quand même eut le temps d'écrire ce qui s'est passé avant qu'elle ne perde complètement la boule (fantésiste, je sais ^^)

Sinon, merci Smile
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyDim 6 Mar 2011 - 18:46

En fait tu pouvais nous mettre dans la tête de cette vieille dame, puis ajouter à la fin une note du médecin, ce n'était pas incompatible!

Il faut aussi bien savoir que dans l'Alzeimer ce sont les souvenirs récents qui disparaissent, alors que les anciens persistent: les personnes atteintes d'Alzeimer connaissent en général très bien leur date de naissance mais pas leur âge ni l'année où l'on vit, ce qui va à l'inverse de ce que tu décris mais c'est pas bien grave: pour le reste je plussoie ce qu'on dit les autres et particulièrement que tu es très douée d'écrire comme ça à 13 ans !

Je sais moi aussi qui n'ai plus 13 ans depuis longtemps à quel point c est difficile de se tenir à une limite de son texte tout en en disant suffisamment (Moi même on me reproche souvent d'avoir été trop rapide dans des textes à longueur limitée...

Donc surtout continue d'écrire!
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe des souvenirs   Le Labyrinthe des souvenirs EmptyDim 6 Mar 2011 - 19:03

merci Smile
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