Nouvelle fantastique:à améliorer!

Je dois faire une nouv fantastique pr l'école d'une page à l'ordi
je l'ai faite mais je la trouve assez nulle donc si vous avez des conseils pr l'améliorer, des petites corrections etc...n'hésitez pas!!!!


C’était une soirée habituelle :assis à mon bureau j’écrivais mon roman, tellement passionné que je ne pouvais plus m’arrêter. Seules différences :ma rue était déserte, il faisait encore plus noir que d’habitude, et des petits cris assez effrayants m’interrompaient de temps en temps…Quels cris ? Ceux de Roger Blackmoon, une vieille connaissance qui m’avait demandé de passer la nuit chez moi. Il a besoin qu’on lui remonte le moral, d’ailleurs il en a toujours eu besoin car il n’a jamais été très heureux, c’est le moins qu’on puisse dire…

Je ne sais pas pourquoi il s’est souvenu de moi après tant d’années. La dernière fois que je l’ai vu, il était tellement furieux qu’il m’a crié un tas de menaces et d’insultes. Le pire c’est que je ne sais même plus pourquoi !

Je griffonnait donc la fin des aventures de Théobald, le héros de mon livre. Je voulais une belle fin, une fin qui fasse rêver… Mais j’étais franchement crevé :mes yeux se fermaient tous seuls même si je me forçais à les laisser ouverts. Mr Blackmoon était toujours en plein cauchemar et ce devait être assez affreux vu sa tête…Moi j’écrivais toujours et je pensais : «non Paul, ne t’endors pas maintenant tu ne va pas laisser tes deux héros en pleine scène passionnante jusque demain ! »

C’est à ce moment-là que la CHOSE c’est produite… Ma main s’est mise soudain à écrire toute seule sans que j’y réfléchisse. Tandis que moi je restait pétrifié tellement je ne comprenais rien, les cris d’angoisse de Roger faisaient place à un beau sourire d’émerveillement. « C’est impossible, pensai-je, comment ma main peut-elle bouger comme ça ? Reprend ton calme, ce n’est rien, ce n’est pas réel ! » J’eu alors extrêmement envie de regarder ma feuille et de voir ce que j’était en train d’écrire mais une voix dans ma tête me rappela : « La curiosité est un vilain défaut ». Pourtant je ne pu empêcher mes yeux de se river sur la feuille et d’y lire :

« Tout à coup, Théobald se mit à trembler de tout son corps et devint blanc comme un linge :

la belle Anastasia se transformait en un horrible monstre sanguinaire, en une bête dotée d’immense tentacules, de dents pointues, d’une peau rugueuse et pustuleuse et qui faisait au moins trois fois sa taille. La créature s’empara rapidement de l’homme à l’aide de ces tentacules et l’étira de tous côtés comme pour l’écarteler.»

A ce moment précis, je me sentis soulevé de terre et comprenant ce qui allait se passer une peur incroyable me traversa l’esprit. Ne parvenant plus à respirer tellement l’angoisse prenait possession de moi, je me mis à prier, supplier, hurler… Mais la bête impitoyable tira mes membres avec une telle force que la douleur fut indescriptible. Je me sentit alors couché sur le sol toujours tenue par les tentacules et toujours soumis au même supplice. Je n’en pouvais plus. Je n’avais plus aucune volonté. Il fallait attendre la mort, me résigner… Je me repris :non je ne pouvais pas me laisser faire ! Avec le peu de forces qu’il me restait je m’agrippai à la jambe de Roger qui était pourtant toujours plongé dans son sommeil mais qui arborait maintenant un large sourire carnassier.

Je me réveillai le matin calmement installé sur ma chaise, mon stylo à la main. Par quel miracle suis-je encore vivant !m’écriai-je avec joie. Je lus les derniers mots de mon histoire et je fus encore plus soulagé de constater que je m’étais arrêter avant la transformation d’Anastasia. Je me retournai vers le matelas où était allongé Roger, il n’y était plus! Il était parti sans même me remercier!Je remarquai alors un petit bout de papier par terre et le ramassai précipitament. Ce n’était pas mon écriture… Les quelques mots qui étaient inscrits furent assez puissants pour faire revenir toute la peur que j’avais ressenti pendant la nuit…

« J’ai fait un beau rêve et toi. »
Depuis ce jour j’ai déjà testé toutes les méthodes du monde pour ne plus jamais m’endormir.

Ah, quelqu'un de mon âge sur le forum ! ça fait plaisir.
Je n'ai aucune idée de ce que peut attendre de toi ton prof, c'est pourquoi je vais te donner un commentaire classique, comme j'en donnerai pour les autres membres du forum !

- Il manque beaucoup de justification (des détails) pour que l'on puisse croire à cette histoire. On peut dire que Roger est malheureux au départ, puis il est soudain content que le narrateur soit tombé dans son "piège" (Roger met beaucoup d'efforts pour que le narrateur fasse... un cauchemar. Là encore, il faut justifier. Quel que soit l'être qu'est Roger, la raison pour laquelle il va provoquer le narrateur devrait être expliquée, selon moi. Dire qu'il est en colère mais on ne sait pas pourquoi n'arrange rien).
- L'histoire du roman à écrire et les différents aspects que peuvent ressentir un auteur au sujet de son écrit sont pas mal du tout. Ils apportent une autre dimension à ta nouvelle, mais attention à ne pas partir dans le hors-sujet non plus.
- Ne serait-ce que pour la transformation d'Anastasia : décrire la scène où se situaient les deux héros avant la CHOSE. On recadre ainsi mieux le lecteur, toujours grâce à des détails supplémentaires apportés.
- Comment fait la créature pour sortir du roman et venir dans la réalité capturer le narrateur ? On ne décrit même pas où elle se trouve dans la pièce ni rien : explique-nous ces détails-là pour qu'on puisse mieux passer d'une scène à l'autre.
- La fin : "J'ai fait un beau rêve, et toi ?" peut suffire amplement. Avec "toutes les méthodes du monde pour ne plus jamais m'endormir" on s'imagine vite le narrateur prendre des tonnes de comprimés etc. et puis ce n'est pas réaliste comme réaction. Mieux vaut abandonner là, et laisser le lecteur sur sa faim.
- Pour les passages de déroute du narrateur, on va dire que c'est pas mal. Tu montres son hésitation assez bien. Si tu n'en étais pas à ton premier écrit je te aurais dit qu'il faut t'améliorer vachement sur l'originalité des termes, mais là, pour un devoirs ça devrait aller (exemple : "la curiosité est un vilain défaut", la citation est mal placée et ne concorde pas avec la psychologie que peut avoir le narrateur).
- Sinon tu as un vocabulaire qui semble très satisfaisant. Sur ce côté là, moi je n'ai rien à dire...

Voilà, bon courage pour ton devoir !

Moi j'aime bien, je ne trouve rien à redire et je me demandais quelle note tu as eu ?