Projet Maerlyn

Une petite histoire pour Maerlyn, à mi chemin entre sf et fantastique :

Je vais pas relever ce qui va pas 1) parce que j'en ai pas le courage et 2) parce que c'est toujours la même chose.
Phrases à rallonge, répétitions, ponctuation chaotique... = très lourd. Reste le moment où le jouet se met à parler. Là ça devient intéressant!
Une question par contre: l'histoire est achevée, là, ou pas? Si oui, j'ai pas compris ce qu'il fallait comprendre à la question finale et ça serait bête de s'arrêter là (ce qui nous amène au "si non"), parce que c'est intrigant, on a envie de savoir ce que le gars va faire du jouet: se contenter d'une histoire tous les jours, c'est assez limité quand même. Le gars pourrait prendre des notes pendant que le jouet raconte, et il serait publié, deviendrait super connu, puis il lui arriverait des misères en contrepartie. Ou bien il appuierait trop longtemps sur sa tête et le jouet le suivrait partout où il va pour continuer de lui raconter son histoire.

Bref, ces 2 pages cassent pas des briques, mais y a de quoi faire quelque chose de bien avec l'idée.

Bon bah comme Missouitche.

Y a pas de fin ?

(ni de milieu ?)

(et au final, pourquoi Maerlyn ?)

Bon, je ne sais pas s'il fallait en comprendre quelquechose, pour moi, la découverte du jouet se justifie par elle même. Si l'histoire devait répondre à un pourquoi, ça serait sans doute "pour faire parler les curieux" autrement dit pour faire se poser des questions, pour ma part, je considère que c'est réussi.

Prenons un ET par exemple, on ne va pas poser la question "pourquoi un ET ?" mais plutôt d'où il vient, qu'est-ce qu'il veut etc, et dans l'histoire de l'ET on ne va pas forcèment avoir à y répondre, j'aime bien faire se poser des questions au lecteur, faire travailler l'imagination je considère ça comme une qualité pour une histoire, chacun se l'aproprie à sa façon.

Pour finir, ici le sujet c'est le Maerlyn, pourquoi lui ? et bien ça aurait pu être quelqu'un d'autre c'est sûr, mais je trouve que le jouet fait assez penser à un objet venu du futur, par ses capacités, nous n'en n'avons pas de semblable su Terre à l'heure actuelle, c'est donc un objet de SF, et comme moi d'après les textes de Maerlyn que je lis, il est fan de SF, donc pour moi, le parallèle était évident.

En fait en ce moment, je me pose des questions sur la finalité d'une histoire, et aussi la possibilité qu'une histoire ne soit jamais finie, cette petite intro (mon texte) est assez caractèristique de cette réflexion. D'abord sur la finalité, je vais reprendre ce que j'ai dit plus haut, faire travailler l'imagination me semble être un but en soi. Et deuxièmenent qu'est-ce qui fait qu'une histoire est finie, dans ce cas, l'acceptation classique serait : quand on a résolu les questions soulevées, mais justement, cela ne me satisfait pas car dans ce cas, tout devient fermé, et d'une on a réfléchi à la place du lecteur (je n'aime pas ça), j'aime bien les fins ouvertes, je préfère de loin qu'une histoire me surprenne, car de toute façon en soi une histoire n'est jamais terminée donc partant de ce principe, ne serait-ce pas quand elle semble ne pas être terminée qu'elle l'est le plus ?

Je sais que ceci est ce qui s'appelle un raisonnement par l'absurde,le principe n'en est pas saisisable facilemen mais c'est une démarche courrante en mathématique par exemple, pourquoi ne pas pouvoir l'appliquer ici ? Justement dans le but encore une fois de créer la surprise.

Absurdement !

Pikachu

Ps : ah oui, j'allais oublier : concernant le milieu, c'est quand le gars arrive chez lui, et la fin c'est quand il décide de reprendre son taf, en sachant que son histoire l'attend le soir chez lui, au départ, il était presque prêt à plaquer son boulot, et il se trouve un nouvel "ami" le Maerlyn, bref il retrouve sa joie de vivre, cela me suffit comme dénouement !

Si ça te suffit, tant mieux pour toi.

Personnellement, je trouve que ton texte n'est qu'une intro. Car en terme de schéma narratif on n'a que la situation initiale, et l'élément perturbateur. Il y a une limite entre laisser certaines pistes ouvertes, et se casser dès l'ouverture.
Au moment où ton texte s'arrête, le lecteur ne se pose même pas encore la question "d'où vient ce jouet", il attend juste de voir ce qui va se passer. Or, il ne se passe rien. Je trouve donc qu'au final, l'histoire ne sert vraiment à rien.

(pour le parallèle objet de sf/Maerlyn, je dirais juste: mouais..)

maerlyn a écrit:

Si ça te suffit, tant mieux pour toi.

C'est là que la situation est paradoxale, d'un côté, ça me suffit d'avoir créé le jouet, car pour moi, l'histoire est le jouet, Cela dit, rien n'exclue que je ne continue pas cette histoire plus tard !

maerlyn a écrit:

Au moment où ton texte s'arrête, le lecteur ne se pose même pas encore la question "d'où vient ce jouet", il attend juste de voir ce qui va se passer. Or, il ne se passe rien. Je trouve donc qu'au final, l'histoire ne sert vraiment à rien.

Une histoire pour moi, ne sert jamais à rien de plus qu'à passer un bon moment !

maerlyn a écrit:

(pour le parallèle objet de sf/Maerlyn, je dirais juste: mouais..)

Mouais c'est diffèrent de non, à mon avis il y a d'ailleurs d'autres points communs, mais de ça je te laisse seul juge !

Pikachu a écrit:

maerlyn a écrit:

Au moment où ton texte s'arrête, le lecteur ne se pose même pas encore la question "d'où vient ce jouet", il attend juste de voir ce qui va se passer. Or, il ne se passe rien. Je trouve donc qu'au final, l'histoire ne sert vraiment à rien.

Une histoire pour moi, ne sert jamais à rien de plus qu'à passer un bon moment !

Et pour moi, une histoire qui fait passer un bon moment, c'est déjà qu'elle sert à quelque chose. Donc quand je dis que la tienne ne sert à rien (à mes yeux), c'est que je la trouve absolument vaine.

Où même, j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'histoire.

Citation :

Ce qui est inutile, c'est ce qui est absolument indispensable !

En parler prouve déjà que ce n'est pas totalement vain, mais bon, peut-être que ça mérite une suite, mais en vérité, je ne sais pas laquelle, sans doute verrai-je ça plus tard !