La femme de sa mort

J'ai bien aimé, la forme est trés bien travaillée, peut être un peu trop par moment, ce qui donne des phrases un brin trop longues et des tournures un peu "too much" par moment:

Citation :

Elle, mon dieu, Elle. Sa force. La raison de ses sacrifices, ce qui le fait se lever chaque matin avec la joie de vivre, ce qui le fait rêver à nouveau. Elle, la cause de ses pleurs quand l’éloignement
lui pèse. Il sait qu'il l’aime quand il se rend compte que tout ce qu'il lui manque, c’est elle qui peut lui apporter

Là par exemple je trouve le pathos un peu trop forcé, mais enfin c'est pas toujours trés facile à doser et ça passe souvent bien.

Par contre les dialogues sont difficiles à repérer, par l'absence de tirets: — et de guillemets " qui formalisent normalement un dialogue:

Citation :

Je ne peux pas venir. Je ne peux pas quitter la maison.
Pourquoi ?
Je ne peux pas. C’est ainsi. Et je ne veux pas que tu partes.
Alors je vais rester.

Ce serait sans doute plus clair:

— Je ne peux pas venir. Je ne peux pas quitter la maison.

— Pourquoi ?

— Je ne peux pas. C’est ainsi. Et je ne veux pas que tu partes.

— Alors je vais rester.

Et finalement moi aussi je reste sur ma faim. un peu, pas beaucoup, mais j'aurais aimé en savoir un peu plus sur cette femme et son histoire, et ce qui la lie à l'homme, sur cette malédiction qui semble peser sur elle. Mais l'ensemble est bien sympa.

J'ai bien aimé, dans l'ensemble. Les dialogues sans tirets ni guillemets rendent le tout un peu flou mais ça donne ce style "envolé" au texte, donc finalement je trouve que c'est mieux comme ça.

Par contre y a un truc que j'ai pas compris:
"Les arbres s’auréolent de scintillantes"
Il manque un mot, c'est une métaphore ou alors c'est simplement une expression? Parce qu'aux dernières nouvelles "scintillantes" est un adjectif, pas un nom.

Salut,
en fait c'est une faute de frappe, il fallait lire (enfin, j'aurais du écrire) : les arbres s'auréolent de scintillanCes.
Je sais pas si c'est du bon français, mais c'est joli.