Morsures - prologue

AVERTISSEMENT : Ce texte contient des scènes de sexe explicites !

Voilà, voilà, je vous parle de mon roman en gestation depuis quelques temps déjà, il est l'heure de vous donner un petit avant-gout.
Deux petites choses, avant de commencer : déjà, oui, il y a du cul dans ce prologue, donc vous êtes prévenus, avertis, vaccinés et tout ce qu'il faut.
L'autre truc, c'est que ce roman, sans être la suite de la nouvelle concernée, reprend des personnages et des éléments de la nouvelle Allée du Fond, à Droite, que j'avais posté ici pour le concours "Musée". Ces personnages entraient en corrélation directe avec le noeud du roman et je me suis dit que ça pouvait être une continuité sympathique. Ce prologue reprend d'ailleurs une scène que je "survolais" à peine dans la nouvelle, mais qui contribue aussi à approndir un peu plus la personnalité de Luis Silveira (qui même s'il n'est présent qu'au tout début de Morsures, s'en révèle être un protagoniste charnière).

Voici pour les explications, maintenant je vous laisse tranquille !
Bonne lecture à vous (j'espère) :

fichier pdf: Prologue.pdf



]P.S: Au fait, malgré le nom du roman, il ne s'agit pas d'une histoire de vampires lol je voulais juste préciser au cas où (commence à en avoir ma claque des suceurs de sang, ces temps-ci ).

Je ne sais pas si je vais lire ça, les scènes de cul ça me choque, moi!


Hé Tak, FAUT PAS HERBERGER TES TEXTES SUR CI-JOINT !

L'hébergement y est trés provisoire! Utilise Fichier PDF

...On va encore dire qu'à mon âge je radote!

Bah en fait j'avais un compte FTP, mais j'ai perdu l'adresse (que je ne connais pas par coeur, malheureusement) alors du coup j'ai pris le 1e truc qui me passait sous la main.
Merci pour le conseil, je changerais ça ce soir en rentrant du boulot

En rentrant hier d'une soirée erasmus, j'ai un p'tit peu lu. Ca a l'air vraiment sympa, je vais continuer et te pondre un bon commentaire à la 'tiétienne !

Mais je ne poste pas inutilement : j'te conseille xooimage comme herbergeur, ça prend aussi les fichiers pdf, et ça donne directement sur le texte !

Á toute à l'heure

Ca y est, texte hébergé sur Fichier.PDF et décoquillé de nouvelles fautes !

J'attends ton commentaire (ainsi que ceux des autres) avec impatience, Etienne

Je lirai ça dans la semaine...

Cet avis n'engage que moi, mais mince TAK c'est très maladroit tout ça ! Je parle surtout de l'écriture (parfois "lourde", également). C'est peut-être parce que tu n'écrivais plus pendant un moment et que tu es un peu rouillé ? Ou alors c'est une version béta ? Note que je considère ça pour ce que c'est : le prologue d'un roman qui va être présenté aux petites mains qui font les fiches de lecture pour les éditeurs (ça veut dire qu'il faut être infiniment plus exigeant que pour une simple nouvelle postée sur le manoir). Tel que c'est écrit, ça passera jamais (ou alors si ça passe j'arrête direct de me prendre la tête sur mes pages et je balance mon propre manuscrit dans deux semaines, lol). Il y a des trucs maladroits (derrière le terme "maladroit" je range pleins de petits défauts) toutes les deux lignes, est-ce que tu t'en rends compte ? Si oui, alors ça va, tu pourras rectifier. Mais si non, ça pause un problème. Si tu veux, je pourrais toujours te faire la liste sur la première page, pour te montrer, mais je ne voudrais pas non plus te démoraliser.

Pour le reste, je suis pas plus convaincu que ça. Le coup de la scène de cul d'entrée c'est une ficelle très grossière, mais bon c'est une bonne manière de captiver le lecteur, c'est pas ça le problème. Le problème, c'est que la scène est parfois "laborieuse". Et surtout, quand je lis des scènes comme ça dans les romans, je m'attend à être, comment dire, un minimum excité (ce qui est le cas quand c'est correctement fait), mais la c'est pas le cas (c'est pourtant le but, dans une certaine mesure, non ?). Ça me laisse vraiment froid de partout, quoi, et ça me fait soupirer. Enfin bon, c'est peut-être parce que je voyais tous les défauts de l'écriture, et que ça m'a gâché la lecture. Quoi dire d'autre ? Certaines répliques sont ridicules (surtout vers la fin, quand la pauvre fille se fait étrangler). Il y a une opposition des tons : t'essayes de créer une ambiance poétique, romantique, magique et d'un coup y'a le mot "bite turgescente" qui claque, par exemple, ou des trucs comme ça. Étrange. Idem, parfois tu sembles prendre des gants (guillemets...) pour décrire la scène, et juste après tu y vas franco, c'est bizarre. Des passages sensuels, d'autres soudain plus crus (sans être hard, loin de là) - c'est peut-être voulu ? Je sais pas, y'a quelque chose qui me gêne dans ce prologue. La typo est à revoir aussi, c'est pourtant pas compliqué de mettre des alinéas, des tirets corrects, etc. Ah oui, est-ce que c'est utile de prendre le cliché "plus belle nana du lycée" ? Dit que la fille est belle et décrit là, ça suffit.

Ce qui est sympa, par contre, c'est le coup des souvenirs/visions de la mère qui viennent s'interposer et foutent tout en l'air. C'est une bonne idée plutôt bien utilisée, surprenante, intéressante. On croit deviner que la dimension "fantastique" du roman est là.

Enfin, je suis désolé TAK, mais voilà quoi, écrire un roman c'est un métier, bordel de merde ! [Je dis pas ça pour sous entendre que tu n'en est pas capable, surtout pas, mais pour dire qu'il faut respecter un tas de trucs, de règles, techniques, etc.] C'est autre chose qu'une nouvelle, et c'est un boulot monstre, faut gérer quoi. Dis moi que c'est une grosse version béta, je serais rassuré.

Conclusion : j'ai pas été emballé, et si le reste du roman est écrit comme ça, je n'accepterai même pas de me forcer pour le lire ! Par contre si c'était bien écrit, j'aurais éventuellement envie de lire la suite, pourquoi pas. Bref, de toute façon t'es habitué à mes commentaires, prend celui-ci comme tu veux. Les autres seront certainement plus enthousiastes - et trouveront mon jugement sur l'écriture exagéré - t'inquiète Courage malgré tout, je sais comme c'est dur, crois-moi. T'es rendu à combien de chapitres ?

Merci pour ton commentaire détaillé Max, ça fait plaisir à lire.
Alors, par quoi commencer ? Qu'entends-tu au juste par "version bêta" ? Une version-test ? Disons que l'essentiel de ce que je voulais dire dans ce prologue est là, mais bien sûr, je comptais sur vos conseils pour améliorer la chose. Je suis conscient que c'est loin d'être parfait, il y a des trucs bancals je le sais bien, mais je pense qu'il me fallait un vrai avis sur la question pour réctifier le tir.

Le problème des maladresses que tu soulèves (et que je sois un peu "rouillé", bien que j'aie repris l'écriture depuis quelques mois déjà) vient surtout du fait, je pense, que je manque de temps pour écrire régulièrement.
J'essaie d'avancer au rythme que mon mode de vie l'impose, mais je n'ai pas vraiment le temps d'écrire tous les jours et je dois souvent écrire mes chapitres (ou prologue, dans le cas présent) par petits bouts... ce qui peut occasioner des problèmes de cohérence au niveau du style.
Tel jour je vais par exemple écrire 3 pages, avec mon humeur du jour et tout ce qui va avec, et je ne reprendrais la suite que la semaine suivante, déjà dans un autre état d'esprit - même si au niveau de l'intrigue y'a pas de soucis, j'ai un synopsis très complet.
Voilà, je pense que ça peut être un élément de réponse.

Donc je ne prends pas mal tes remarques Max, tu ne prends pas de gant, mais c'est pas une mauvaise chose.
Par contre, je veux bien que tu me fasses un petit topo sur ce qui cloche vraiment selon toi (sur la 1e page, pourquoi pas), car même si je suis conscient de certaines maladresses, j'ai envie de savoir comment toi, comment vous le ressentez en lisant.
Donc merci d'avance si tu peux me rendre ce service et sinon, ben merci quand même pour ta lecture et ton commentaire instructif.

"Version béta" c'est à dire inachevée. Je voulais savoir si tu t'étais un peu précipité pour nous proposer le prologue, impatient de recevoir des premiers avis, et que tu avais conscience que le tout avait besoin de bonnes relectures ; ou alors si pour toi c'était quasiment une version finale, à laquelle il manquait simplement quelques petites retouches. Mais j'ai ma réponse.

Avec la moitié de la 1ère page entière, ce sera déjà suffisant, malheureusement. [Bon, il y a des maladresses de ta part, mais aussi des trucs qui relèvent de mes propres goûts en matière d'écriture, à toi de faire le tri]
Attention, les autres, c'est le texte entier qui est reproduit en dessous (tu veux que je mette en "spoiler", TAK ?)

Dans la clairière, l'air était doux, traversé d'une agréable brise estivale. Tout autour, la forêt bruissait en apportant sa fragrance végétale.
Petit mais athlétique, [ce genre de formulation "inversée" peut être utilisée, mais perso j'aime pas trop (peu d'auteur l'utilisent, d'ailleurs) car ça crée un faux rythme et c'est moins fluide que d'écrire tout simplement : "l'air était doux dans la clairière / la forêt bruissait tout autour..." De temps en temps, pas de problème, mais là 3 fois de suite, et d'entrée de jeu, argh] ["Petit mais athlétique" : quel intérêt de préciser ça maintenant ? Tu le décris juste après, le Luis. Ce bout de phrase sert à rien, soit faut en dire plus, soit faut l'enlever] un jeune homme se tenait au bord d'un large [inutile, d'autant que le reste de la phrase est un peu "chargé" (m'enfin ça va) ; toujours éviter les adjectifs ou adverbes inutiles] étang, perdu dans l'éblouissant jeu de lumières du crépuscule sur l'eau. Il leva la tête et admira les lieux dans leur globalité [autre exemple de petite lourdeur inutile : c'est implicite, quand tu admires des lieux, c'est forcément dans la globalité, non ? "globalité" c'est moche, ici, en plus] : l'étang, le chalet en bois – construit par son grand-père et un ami charpentier en 1957 [ça m'a fait marrer, va savoir pourquoi] – , l'impeccable sentier qui reliait les deux [mal dit : "qui les reliait", tout simplement ?], puis s'enfonçait plus loin dans les sous-bois. La cime des arbres, sous ce couchant aux milles feux, évoquait des chaînes de montagnes épiques [mouais] et sans limites.
Même s'il avait eu de nombreuses fois l'occasion de contempler ce cadre depuis sa jeunesse, celui-ci possédait ce jour-là [y'a moyen de faire plus simple/fluide, sans le "celui-ci"] quelque chose de particulier. Le lieu et la beauté du moment [la beauté du lieu, ok, mais la "beauté d'un moment" ?] n'étaient pas seulement exceptionnels ; ils revêtaient en cet instant un charme intemporel. Tel un souffle magique appelant à de grandes choses, tel un murmure céleste s'insinuant directement dans l'esprit pour y déposer un germe d'éternité. [on notera la volonté de rendre un côté magique, poétique, épique ; je saurais pas dire pourquoi, mais je trouve que ça sonne pas très juste, tu en fais un peu trop, peut-être]
En une soirée comme celle-ci, tout peut devenir possible, pensa-t-il.
« Alors, tu rêvasses, Luis ? » fit une voix dans son dos. [pourquoi pas un tiret, comme après ?]
Répondant à son nom, Luis Silveira se retourna et fit face à la charmante demoiselle venant de l'interpeller. [c'est vrai qu'il faut éviter si possible les que/qui/qu' mais là "qui venait de" passerait beaucoup mieux] Aaah, Lydia ! songea-t-il, toujours autant ["aussi"] émerveillé.
L'une [un début un peu abrupte, mais c'est pas grand chose] des plus belles filles du lycée. Il venait d'avoir dix-huit ans, elle une année de moins [on comprend très bien, mais c'est maladroit, tel que c'est écrit = "elle venait d'avoir une année de moins" - je sais pas si tu vois ?]. Il se demandait encore comment il avait pu être si chanceux, pour se trouver une nana pareille [pas forcément utile, on avait compris, surtout avec la phrase qui suit]. La plupart des mecs du bahut la lui enviait. Et ce soir-là, c'était leur soirée. Ils avaient pris leur temps pour bien faire les choses et ne pas se précipiter, mais cette fois-ci, [y'a un soucis dans l'enchainement de cette phrase, à partir du "mais" adversatif ; ça sonne bizarre] un accord tacite s'était conclu entre eux et il se passerait... ce qu'il devrait [bizarre également ; et "ce qui" plutôt, non ?] bien se passer.
- Avec une femme comme toi à mes cotés, comment ne pas rêver éveiller ? répondit-il, faussement candide.
- Allez, arrêtes ton char, Ben-Hur ! [lol, je trouve ça un peu con comme dialogue, perso]

Voilà, c'est comme ça tout le long, jusqu'à la fin, presque à chaque ligne.
D'autres passages, au pif, plus loin :

- Lydia pouffa sans méchanceté, un sourire lui remontant elle aussi le coin des lèvres. => un sourire au coin des lèvres
- en glissant un peu de provocation languide dans son rictus. => C'est vraiment tourné bizarrement.
- Le jeune homme inspecta alors sa compagne des pieds aux cheveux, => "des pieds à la tête", c'est mieux.
- D'un geste commun, ils repoussèrent le panier pique-nique sur le côté. => un geste "commun" ?
- en appréciant les pointes de ses seins s'écraser sur sa poitrine. => mal dit (qui venaient s'écraser sur...)
- voler leurs vêtements en tous sens, de façon complètement désordonnée. => redondant
- savourant leurs deux sexes en contact => mal dit également (savourer la sensation de leur 2 sexes en contact...)
- sinon je vais exploser ! => juste avant tu parles d'implosion.
- Merveilleux, murmura-t-il au ciel au-dessus sa tête, => c'est sûr que le ciel va pas être sous ses pieds.
- Ça ne va pas mon beau, qu'est-ce qui t'arrive ? => lol, "mon beau"... On dit ça à son chien.
- rendu furieux par des voix intérieures le taraudant sans répit. => "qui le taraudaient sans répit"
- Je vais t'arracher les couilles et me faire un nœud pap' de tes tripes ! => ridicule.
- une purée d'hémoglobine ayant jadis servi de visage... => mal dit.
- Timidement, il s'approcha d'un ou deux pas, => mot mal employé.
- Un spasme secoua son estomac et il vomit son dernier repas d'un seul jet, bouillant et fétide. => ça c'est bien, par exemple.
- fine goutte écarlate ponctuait le point d'interrogation de ses appréhensions. => maladroit.
- Pas assez rapidement, toutefois : alors qu'elle débutait sa course => "alors qu'elle s'élançait" ? (elle titubait, mais elle va courir ?)
- la créature bestiale qu'était devenue Luis Silveira. => souvent tu répètes son nom, Silveira, c'est pas très utile.
- Tu n'es pas morte ! Pourquoi ne veux-tu pas mourir, salope ? => alternance bizarre de langage "soutenu" et familier...
- « il est en train de virer fou et il va me tuer. » => virer fou ? Mouais. Devenir fou, quoi.
Etc.
Il manque des mots aussi, deux fois je crois.

"Mais elle n'osa prononcer mot [ici par exemple] à voix haute, de peur d'attiser le feu dévorant de sa démence. Elle se contenta de recevoir les coups et de prier, prier pour que ça se termine au plus vite ou que ce malade ne s'épuise, tombe dans les pommes ou quelque chose d'autre... Quelque chose ; tout, rien, mais il fallait bien que quelque chose arrive et n'arrête tout ça, non ?"
=> Ce passage, emblématique, est bourré de petits défauts.

Donc une somme de détails qui à l'arrivée devient rédhibitoire, à cause de la quantité. Est-ce que tu penses pouvoir trouver et corriger tous ces petits défauts toi-même ? Si non, c'est que ton écriture et toi-même n'êtes pas prêts (mais ce n'est qu'un avis personnel, évidemment). Bref, il y a des trucs que je souligne juste parce que je suis chiant, et donc tu peux plus ou moins t'en foutre, mais il y'en a d'autres qui sont de vraies maladresses. Voilà, courage, encore une fois.

Bon, sur la forme Max en a dis assez je pense. Je suis d'accord que tout ça est bancal. La première raison que j'y vois est l'absence de cohérence de style. Le texte est désincarné. Mais aussi il y a plein de maladresses (des répétitions, des lourdeurs, des détails et des bouts de phrases inutiles...). Niveau scolaire. Si tu ne le vois pas à la relecture, laisse couler une ou deux semaines et lis-le à nouveau.
Sur le fond maintenant, je n'ai pas trouvé ça très intéressant. Le prologue est supposé te mettre le grappin dessus et initier le scénario. Mais tout ce que je trouve, c'est un nouveau psychopathe qui a des visions et qui assassine. Rien de neuf, quoi. Il faut en donner plus !
Sinon, tu prends des risques avec une scène de sexe d'entrée. Enfin pourquoi pas. Pour le moment, ça ne marche pas à cause des défauts cités précédemment, et aussi d'un manque d'"empathie" avec les personnages qui sont présentés trop sommairement.
Il y a encore du travail donc.
Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ton scénario, histoire de voir si tes idées semblent à la hauteur tes ambitions (sans offense, hein) ?

Merci grandement à vous deux, Max et TiCi.
Tes remarque Max ne m'étonnent qu'à moitié, car il y a bien des passages aussi qui me chiffonnaient, sans me résoudre à les couper où à les tourner trop différemment. En fait, je pense que toute cette lourdeur (et maladresses) découlaient du fait que je dois avoir peur de faire un peu trop simple... J'aime les écrits qui ont fu style et où l'histoire ne s'apprécie pas juste par elle-même, mais aussi par la qualité de la plume.
Mais apparemment je pêche par excès de lourdeur ou d'envie de vouloir trop en faire - et pourtant, c'est pas la 1e fois qu'on me fait la remarque. Et ça fait des mois que j'essaie d'alléger mon écriture.
Mais bon, encore une fois je vais travailler dessus et me donner un bon coup de pied au cul (même si je fais le tri entre tes à-priori purement personnels, Max, et les vraies fautes de style).
Merci encore, toutes vos remarques et conseils ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd !

Et TiCi, désolé mais je préfère attendre encore un peu pour ça, notamment d'en avoir écrit et avancé plus sur mon histoire, avant de vous la faire partager.
Je voulais poster ce prologue pour tester un peu les réactions et aussi parce que ça faisait longtemps que j'avais rien mis ici. Mais tout ça m'a fait réflechir un peu et je crois qu'il va falloir que je redouble de travail avant de vous soumettre autre chose (peut-être un premier chapitre d'ici quelques temps...).

Bref !
Merci encore pour votre attention, je vais me servir de tout ça pour essayer de progresser et d'épurer un peu tout mon bazar.

P.S: Et oui je sais, le tueur psychopate-machin ça n'a rien d'original, mais je voulais juste donner un petit avant-gout de l'histoire, de son ambiance, etc.
Eh ben apparemment, c'est raté ! lol

Moi je serais bien moins sévère!

C'est vrai qu'il y a des maladresses, des lourdeurs de style, mais je trouve qu'une bonne partie fonctionne plutôt bien.

La scène de cul d'entrée: Je ne sais pas s'il faut qu'elle soit excitante ou pas, ce n'est peut être pas le problème, au fond ce n'est pas un roman érotique que tu écris. Mais elle n'est pas gratuite , puisqu'elle est en pendant à la scène de meurtre qui suit. si j'étais ta nana je me ferais du soucis parce que tu sembles plus à l'aise dans la seconde que dans la première!

C'est en effet plutôt le début qui me semble "scolaire" dans l'écriture. Il faudrait que tu choisisses mieux tes mots, et souvent que tu synthétise, que tu en mette moins mais mieux choisis (ça c'est ton grand défaut tu le sais, en faire des tartines!):

Citation :

Dans la clairière, l'air était doux, traversé d'une agréable brise estivale. Tout autour, la forêt bruissait en apportant sa flagrance végétale.

C'est lourd!

D'une part tu as tout à fait raison de faire jouer les sens du lecteur: le vent, les bruissements, les odeurs, ça contribue à faire "voir" la scène.

Mais Il suffirait de dire : "l'air était doux", on saura après que ça se passe dans une clairière. "la forêt bruissait, apportant ses flagrances". On comprendra vite qu'ils sont dans la forêt, donc qu'elle est auttour d'eux. Pour les flagrances, le lecteur se doute bien qu'elles sont végétales. Éviter de préciser ce qu'il sait déjà, sauf si ces flagrances sont particulières, par exemple " apportant ses flagrances de pins"

Citation :

La cime des arbres, sous ce couchant aux milles feux, évoquait des chaînes de montagnes épiques et sans limites.

Là aussi, ça fait trés "rédaction en 6eme" : évite les mieux communs genre "couchant aux milles feux" , utilise un terme plus simple comme "flamboyance". Et le mot "épique" : une histoire, un air, une émotion peuvent être épique mais pas un objet matériel comme une chaîne de montagne. " chaînes de montagnes sans limites" suffiraient! Bref, il vaut mieux en enlever qu'en rajouter!


"Allez, arrêtes ton char, Ben-Hur !" , ça ne me gène pas: c'est le dialogue, donc du langage parlé. Ce qui serait lourd ce serait de faire parler les personnages comme dans Balzac: on est plus au XIXeme siécle! "bite turgescente" non plus, dans le fond c'est une image qu'a Luis pour s'exciter.

Pour la scène de violence ça marche plutôt bien, il faut juste que tu évites encore une fois d'en faire trop:

Citation :

Luis Silveira, une vraie bête sanguinaire à présent, continuait à la frapper, à la molester, les yeux fous et les lèvres retroussées. De la bave pareille à de l'écume dégoulinait de son menton.

Il continue à la frapper, point. A la limite , les lèvres retroussées ou les yeux fous, un des deux, mais pas trop, la bave qui coule et la langue qui pend...

Par contre j'aime beaucoup l'image de "la fine goutte écarlate ponctuait le point d'interrogation de ses appréhensions", au bout de son organe viril!


Donc à mon avis, y'a des choses à changer mais c'est pas mal...Bien sûr ce n'est qu'un prologue (pour ne pas dire une "introduction", vu la scène de sexe!) et je ne peux rien dire sur l'histoire en elle-même, à suivre!

Merci pour ta lecture et tes remarques paladin, qui tempèrent un peu les avis précédents.
Ca me rassure au moins sur le fait que tout n'est pas à jeter lol même s'il y a effectivement beaucoup de boulot. Etant donné que c'est un roman que je suis en train d'écrire, je me disais que la longueur n'était peut-être pas un mal, mais quand longueur et lourdeur se confondent, ça le fait pas du tout.

Peut-être lorsque je remanierais ce prologue, pourrais-je couper ou alléger un peu la scène de cul, tant que le moteur du meurtre qui suit reste présent.
Je vais réflechir à tout ça en essayant d'épurer mon style au maximum. Peut-être d'ici quelques semaines/mois serais-je en mesure de vous fournir un premier chapitre décent (déjà écrit mais pas encore retouché).

Chose promise, chose due ! (encore désolé pour le retard)

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Citation :

Petit mais athlétique

Sonne bizarre. Bah, s'en fout !

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Citation :

Il sourit, de ce sourire irrésistible et insolent à la fois.

La répétition me fait un peu tiquer... mais là encore, rien d'important.

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Citation :

il ressemblait à jeune s'échappant tout juste de maison de redressement.

Manque "un".

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Citation :

Les longues jambes s'échappant de son short demandaient les caresses.

"Des" caresses plutôt ?

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Citation :

Mmhhh... pas aussi gros que je pensais, mais appétissants tout de même.

Non mais dis donc !

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Citation :

de façon complètement désordonnée

Sonne mal.

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Citation :

Fais-moi l'amour Luis Silveira, sinon je vais exploser !

Rajoute un "Grand fou !"

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Citation :

en extirpa d'une poche un lot d'une dizaine de capotes.

Ah ouais quand même, poète, romantique... mais prévoyant !

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Citation :

Mon dieu qu'elle est belle, pensa-t-il en admirant son corps nu, parfait, remuant au rythme de ses va-et-viens.

Techniquement parlant, le champ de vision est surtout limité au visage

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Citation :

de leurs premiers échanges de baisers

De leurs premiers baisers. Plus simple.

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Citation :

Non Seigneur, pas ça, pas maintenant !

Oh non, pas le père la molasse ! Pas lui !!

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Citation :

sur l'idée de sa bite turgescente et traversée de veines saillantes

Pas obligé d'être aussi cru, ça frappe !

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Citation :

Il se sentait, pour la toute première fois, heureux et « complet ».

Moi, j'dirais "vidé"
Mais que faire de l'ustensile, qui, lui, est plein ?!

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Citation :

Peut-être pourrions-nous aller visiter, un peu plus tard ? proposa-t-elle après quelques instants de silence méditatif.

Horaires d'ouverture de 9h à 18h, pour petits et grands, sauf jours fériés

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Citation :

Ça ne va pas mon beau, qu'est-ce qui t'arrive ?

"Mon beau" ? Non, ça va pas là

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Citation :

Que fais-tu Luis, espèce de cinglé ? Je suis Lydia, je ne sais pas pour qui tu me prends, mais c'est
moi ! hurla sa victime.

Ca passe pas là, sonne pas bien. Pas réaliste.

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Citation :

et je n'ai pas mangé pendant presque une semaine après ça

Précision utile ?

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Citation :

Lâches-moi, espèce de fils de pute ! Je vais t'arracher les couilles et me faire un noeud pap' de tes
tripes ! Enculé, lâches-moi tout de suite !!

Elle avait pas dit qu'elle se laissait faire ?

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Citation :

la nana la plus sexy du lycée

A graver sur la pierre tombale ?

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Citation :

NAAAN !

Ah ouais, mais non, c'est pas un geek ton gars ! On est pas sur le Oueb

-

Citation :

Une biche, dans les fourrés, leva les oreilles et s'enfuit à toutes jambes à la vitesse d'un missile.

Un peu bof, de parler de missile dans cette ambiance.

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Citation :

et quand finalement l'homme s'épuisa de crier ainsi, les animaux revinrent sur leurs pas avec circonspection, comme si la pousse d'un
arbre obscène et insidieux était là en train de germer.

La fin du texte est bizarre. Tu tapes à côté.


Bon, eh ben, moi dans l'ensemble, ça m'a bien plu ! Quelques p'tits trucs à retravailler, des erreurs dues à un manque de relecture, mais c'est du bon ! Je sais pas si va y avoir une suite, mais j'en serai !

'tienne !

Hum, bon... Comment dire. En tant que lectrice, voir une scène de cul d'entrée, ça me gonfle. Ton héros s'émerveille beaucoup trop sur le paysage et Lydia, c'est cliché à souhait. Et idem, voir une fille se faire exploser la cervelle par un taré, c'est pas follement original.

Le problème de ce prologue, aussi, c'est qu'on sait pas ce qui nous attend. On a compris qu'il y aurait du fantastique, mais quant à savoir ce que Luis va devenir/faire... Aucune idée. Or, un prologue doit nous donner une idée de ce qui va suivre pour nous donner envie de lire cette suite. Et là c'est pas le cas. Dans l'état actuel du truc, j'ai pas envie de lire la suite. Mais j'ai quand même bien aimé le dernier paragraphe, même s'il a quelques petits défauts (genre "à la vitesse d'un missile" qu'a relevé Étienne, ou encore les animaux qui reviennent une fois que Luis a fini de crier: ces bêtes-là sont sauvages, elles reviennent pas aussi vite après avoir été "dérangées").

Bon, ça après c'est un détail (c'est peut-être subjectif, aussi), mais Lydia a 17 ans, je pense pas qu'on puisse parler d'une femme, à cet âge-là. D'ailleurs tu parles d'une adolescente, au tout début de la page 5. Jeune femme, fille, adolescente, ok, mais femme, c'est un peu poussé.

Voilà... Navrée Tak mais j'ai pas adhéré.