Tranche d'avenir...

Je suis d'accord avec toi Cath, mais je comprends bien Max aussi, car je le fais egalement dans certaines de mes histoires, j'aime bien laisser qques zones floues pour le lecteur puisse se faire sa propre interpretation.
Dans le cas de cette histoire, je pense qu'on pouvait à peu près arriver à cette conclusion en creusant un peu, mais c'est vrai que c'est un peu plus clair comme ça...

Max a écrit:

P.S : tu n'as pas voté dans le sondage ?

Pas tant que je pense n'avoir pas tout compris!
Je n'étais pas loin du compte, vu tes explications. Mais je pense comme Catherine que quelques indices complémentaires ne feraient pas de mal.
Je vais refaire une lecture pour en avoir le cœur net.
Par contre, attention, quand tu dis "Je laissais un peu de flou pour qu'il y ait un minimum de "fond"". On ne créé pas du fond avec du flou; on masque son absence ou on en rend la compréhension moins facile.
Enfin encore bravo pour tes progrès! Tu m'as scié.

TiCi a écrit:

attention, quand tu dis "Je laissais un peu de flou pour qu'il y ait un minimum de "fond"". On ne créé pas du fond avec du flou; on masque son absence ou on en rend la compréhension moins facile.

Ma formulation était peut-être maladroite, mais ce que je voulais dire, c'est que si j'avais tout explicité, l'histoire serait plate, lisse, sans profondeur. Le lecteur avalerait les explications comme elles viennent, sans réfléchir, sans implication ; et peut-être que cela aurait éteint son intérêt envers l'histoire. En fait, sa pensée glisserait rapidement sur le texte sans s'y accrocher un minimum et elle l'oublierait dès la lecture achevée.

C'est pourquoi je laisse quelques zones d'ombres, "floues" avec l'espoir que le lecteur s'interroge de lui-même et fasse ses propres conclusions. Je pensais ainsi apporter un peu de profondeur, de fond, dans le texte, tout en laissant les élements suffisant pour en tirer les conclusions (bien qu'il n'y ait pas forcément de conclusion exhaustive, tout le monde a visiblement compris et arrive plus ou moins là où il faut). Et puis c'est quand même pas si obscur que ça... Même en admettant que ça donne lieu à des interprétations diverses du point de vue des détails, vous avez bien compris le principal.
Parce qu'en fait, quelques données supplémentaires seraient probablement nécessaires pour arriver à l'interprétation que j'ai donné, mais même si le lecteur n'arrive pas à cette interprétation stricte de l'histoire, c'est pas grave, tant qu'il comprend l'essentiel.

Enfin, j'aime bien quand les contours de certaines histoires ne sont pas parfaitement définis, ça crée une espèce de charme je trouve (quand c'est bien fait, et je ne sais pas si c'est le cas ici du coup).

Je comprends ton intention et dans le fond elle est louable. Pousser le lecteur à s'interroger est une bonne chose. Je suis tout à fait d'accord mais c'est une manoeuvre difficile car il y a le risque que le lecteur ait un goût de manque et c'est ce qui se passe ici pour moi. Ce qui n'enlève pas que j'ai bien aimé ce texte.

Bon, j'ai relu, et à l'aide de tes éclaircissements, je me dis que c'est peut-être effectivement bien comme cela.
Ce n'est pas explicite, mais il y a à peu de chose près ce qu'il faut pour recoller les morceaux, pour peu que l'on fasse une lecture attentive.
Personnellement, la première lecture m'a laissé sur ma faim. D'où une première impression mitigée
Ensuite mon cerveau a du y repenser inconsciemment, et trouver quelques explications qui lui manquaient.
La seconde lecture aurait été suffisante, mais tes explications ont permis de confirmer ton intention.
La seule zone d'ombre qui persiste est sur la nature des visions (images de l'avenir ou projections dissuasives) et la tentative de rejet du rasoir pas très explicite. Mais si tu souhaite laisser un peu de flou, c'est ok.

Et tout cela à cause de ce rasoir.
=> grâce à ce rasoir ?

Il faisait don de ses poils en fixant le miroir
=> ma remarque, c'était surtout pour le côté "poil" (offrir ses poils, ou faire don de ces poils, même à un rasoir, ce n'est pas très glamour).

"grâce à ce rasoir" Oui, en effet, c'est mieux !

Pour l'histoire des poils je vois pas trop comment ne pas utiliser le mot "poil" sans que cela devienne plus gênant que positif.

Merci à vous tous une fois de plus pour vos remarques.

Une fois, tu as utilisé "quelques parties de son Être". C'était plus finement dit.
Tu dois pouvoir trouver d'autre façon de le dire dans ce genre là ?

Pas évident, je trouve rien de satisfaisant
J'y réfléchirai.

Sympa! Au début j'adhérais pas trop à l'histoire, mais après plus ça allait, plus ça devenait intéressant et on se laissait embarquer ^^
Cela dit, je préfère ta précédente nouvelle.

(Bon, c'est que dalle comme commentaire par rapport à ceux d'avant, mais, euh... voilà ^^')

Merci pour ton commentaire, la miss !
Ca me fait plaisir de voir que tu as apprécié.

Petite question :

Catherine Robert a écrit:

Etait-ce sa douleur, ou bien celle des âmes torturées qui tourbillonnaient autour de lui ?
tourbillonnait

Pourquoi pas "aient" ? Alors que c'est pourtant bien les âmes qui tourbillonnent autour de lui.

J'ai pris le verbe comme celui de douleur. Mais ton explication est juste, peut-être serait-ce moins ambigu si tu mettais un point d'interrogation après douleur.

J'ai lu. Je pensais retrouver l'enthousiasme qui m'avais submergé lors de ta précédente nouvelle, mais ce ne fut pas le cas ici. J'avais plutôt l'impression de lire "Insatiable appétit, soif inextinguible" plutôt que "Abyssus abyssum invocat". J'ai l'impression que tu as deux facettes et que la première personne du singulier est ton truc de prédilection... en effet, il y a une énorme différence entre tes deux dernières nouvelles. Personnellement, j'ai très peu essayer ce mode de récit (une seule fois en 9 nouvelles et c'était en mode journal), et je testerai un de ces jours... peut-être ferai-je des merveilles en utilisant le Je. En ce qui concerne ta nouvelle, je l'ai trouvé trop plate, trop lente, pas assez vivante, à mille lieux de ta précédente. Cela dit, tu écris bien, c'est indéniable. Mais malheureusement, je n'ai pas adhéré à ton récit...

Ah ! Merci pour ce commentaire Lestat.

Je suis vraiment déçu et un peu perplexe, les réactions des lecteurs envers cette nouvelle sont vraiment très diverses.
On ne peut pas plaire à tout le monde visiblement.

Cependant je ne pense pas que comparer cette nouvelle à ma précédante soit vraiment légitime ; elles sont trop différentes en de trop nombreux points, et ne sauraient être écrites de la même manières, avec le même rendu, les mêmes artifices, qualitées et défauts.

Quoi qu'il en soit, encore merci pour ta lecture

P.S : j'ose te poser une question qui me préoccupe avec ce texte : comment as-tu compris l'histoire ? Qu'elle interprétation en as tu fait, en gros trouves-tu que c'est trop flou ?

Salut Max ^_-

Pour la comparaison, je voulais juste dire que dans Abysum, la première personne du singulier rendait ton histoire très vivante. Ici par contre, tout est sur le même ton, on a l'impression qu'il ne se passe rien et tu endors un peu le lecteur avec des descriptions longues et je rejoins assez ce qu'à dit Dagobert plus haut. C'est juste une comparaison de style et pas d'histoire que je voulais faire... une constatation en fait, qui saute vraiment aux yeux. Pour "Tranche d'avenir" et pour répondre à tes questions, je n'ai pas tout saisi en fait, même après une seconde lecture... alors oui, c'était plutôt flou pour moi...mais je viens de lire plus haut tes explications et je comprend tout maintenant. Mais c'est mal amené je trouve... pour l'anecdote - et après avoir lu tes explications -, les intentions du rasoir me rappelle fortement Dead Zone et les visions de Johnny Smith sur le sénateur Greg Stillson, précurseur de la troisième guerre mondiale. Il décide de le tuer pour sauvé l'humanité.