Atelier 3 : Une drôle d'époque

ok

Faut te détendre un peu là! Personne t'agresse!!! Faut accepter la contradiction un peu...

Citation :

Cela voit que vous n'avez pas encore été confronté aux éditeurs, à plusieurs rédacteurs

Oulah excuse... Que nous sommes naifs! Merci de nous montrer le chemin...

ok

Ben t'as vexé personne Cornélia, c'est juste que tu t'es emportée un peu vite, c'est tout!



Edit: c'est mon 400e message (oué je sais, on s'en fout mais bon j'aime bien les comptes ronds )

C'est sûr, on ne s'est pas emporté ! j'ai juste dit que je te trouvais sévère, en précisant que c'était pour un atelier en plus ! pas de malaise ! Ni viniwow ni moi ne sommes du genre à nous prendre trop au sérieux ! (enfin, je pense... )

ok

Eh bien, j'ai beaucoup aimé ! Le premier paragraphe, ça me rappelle l'intro de Gang de requins (je sais pas si le film était sorti quand t'as écrit la nouvelle)... du grand délire, ça peut que être fait pour me plaire.
L'ambiance "tranche de vie sans prétention", comme tu dis, est là ; on s'y croirait, et tu as un style très "mature", qui passe bien, on croirait lire un vieux routier de l'écriture. Ce qui y'a de bien avec toi, c'est que le lecteur est "aux p'tits oignons".
Sinon je retrouve un peu tes quelques petits travers que j'ai déjà cité dans mes critiques précédentes ; sans m'étendre, je citerais en particulier :

"humide comme la terre de pluie" : pour moi c'est un de ces cas où une formulation maladroite me sort carrément de l'histoire, il faut que je fasse un effort de concentration (pas très agréable) pour me remettre dans le bain ensuite ; "humide comme la terre de pluie", le raccourci est maladroit, t'aurais pu dire "humide comme une terre chargée de pluie", ou quelque-chose comme ça... à réfléchir. Dans l'ensemble je pense que tu gagnerais à te torturer plus l'esprit dans le choix d'un mot, d'une tournure... perso ça m'arrive de changer quarante fois une expression... ce qui ne veut pas dire que je me trouve meilleur que toi, hein !

"Quand alors l'instant crucial arriva" : allez, c'est pas digne de toi, ça, Vince ! On dirait de la narration d'école primaire ! Non sérieux, dans l'ensemble je pense qu'il vaut mieux éviter, à moins que ça soit à prendre au deuxième degré, ce qui me semble pas être le cas ici (à moins que ça me soit passé complètement au-dessus de la tête...)

Pour faire une critique bien spécifique à cette nouvelle, je dirais que le passage du deuxième degré au premier degré très poétique puis retour au... quatrième degré, ça le fait pas plus que ça. L'idée est géniale, mais je pense qu'elle fonctionnerait beaucoup mieux avec un style punchy et humoristique... Un peu comme le premier paragraphe ; l'idéal serait que toute la nouvelle soit écrite dans ce style "humour british", sans avoir l'air y toucher, quitte à changer complètement toute la partie descriptive centrale...
Tiens justement ça c'est dur, pour un auteur, d'avoir le courage de balancer un texte très bon mais qui ne sert pas les interêts de l'histoire... Mais je pense que c'est primordial : faut avoir le courage d'étouffer nos égos et de se mettre entièrement au service de la narration. J'y arrive pas souvent...

Voili voilou. Et mon périple sur les terres chaudes et accueillantes de Viniwow continue...

Oukontiamban a écrit:

Et mon périple sur les terres chaudes et accueillantes de Viniwow continue...

D'un point de vue purement littéraire et poétique j'aurais dit " et mon périple sur ces terres froides et désolées continue"...

Bon texte sympathique. J'ai bien aimé.

J'ai bien aimé aussi, Je trouve que c'est bien amené on s'attend pas du tout à ça à la fin...

Spoiler:

Ah parce que ça n'en est pas un ? J'ai dû louper quelque chose moi.

Ouais effectivement !

J'ai bien aimé, mais j'ai pas trop saisi qui était Boul d'or... au départ je pensais comme tout le monde, que c'était un chien...
Mais là... j'en suis plus si sûr...
Enfin bref, j'ai néanmoins trouvé cela très sympathique à lire.

Tout pareil, je me suis laissé embarquer dans ton histoire, Winiwow avec grand plaisir ! L'écriture est fluide et le dénouement trés original (en ce qui concerne Bould'or : dans un monde où l'on peut pêcher des poissons panés, les chiens peuvent parler !)