Salut le comte ^_-
Bé voilà, j'ai lu mon premier texte de toi. Etant le plus grand fan (si si) de zombie au monde, je ne pouvais qu'être attiré par ta nouvelle. Outre le fait que même sur deux malheureuses pages, certains passages de ton texte sont un peu longuets et n'apportent pas toujours quelque chose à l'histoire, j'ai quand même apprécié la lecture. La fin est - même si elle n'est pas originale - bien sympa, et je me laisse toujours prendre par ce genre de chute (j'ai adoré le : depuis quand ?), par contre je trouve qu'elle est amenée maladroitement : « Inconsciemment, il posa un doigt glacé sous sa mâchoire. Avec frayeur, il sentit un pouls absent ! » Pour sentir un pouls, il faut quand même le vouloir non ? Mais pourtant tu dis qu'il le fait inconsciemment. J'aurais du mal à t'expliquer vraiment ce que je veux dire par là, mais pour moi il y a quelque chose qui sonne faux. Par contre j'ai bien aimé (après coup) le : « Il souffla sur ses doigts transis, la température chutait depuis trois jours. ». On comprend mieux pourquoi ah ah !! Y a aussi (après une seconde relecture) : « Simon profita de ce répit pour assouplir les muscles de ses jambes en exerçant de simples étirements. » Mdr !! tu m'étonnes.
L'idée de ton texte penche beaucoup vers ce que pense Romero du zombie en général : Une créature morte qui continue à vaguer à ses occupations de vivant... mais bon... de là à ce qu'il continue à boire, à manger des biscuits, à se promener avec l'agilité d'un vivant et le tout en ayant conservé sa faculté de raisonnement, là je lâche un peu l'affaire sur ce coup, pour moi le mort-vivant ne se nourrit que de chair humaine, c'est son instinct de zombie qui veux ça et Romero lui a donné dans ses films une mémoire persistante qui lui permets de reconnaître des personnes qu'il a connu et aussi de continuer à effectuer des gestes simples de sa vie passée, mais guère plus... et je citerais comme exemple « Boubou » le plus humain des zombies créé par le réalisateur en 1986 dans le très bon « Day of the dead ». Malgré son intelligence et sa gentillesse envers le vieux scientifique, Boubou continuait néanmoins à se nourrir de chair humaine et n'était pas capable de grand chose d'autre (à part tiré à vue sur les soldats lol ).
Pour conclure, je dirais que ton histoire ne reflète pas tout à fait l'image que j'ai du mort-vivant... mais peut-être suis-je trop attaché aux vieux films du réalisateur tout simplement... en y réfléchissant, je suis bien conscient que Romero n'a pas l'exclusivité du « zombisme » et que tout le monde peut l'interpréter à sa sauce... et dans ce cas, tu as réussi ton coup et je m'enterre profondément...
Au plaisir ^_-