Mauvais sang

Voilà donc la nouvelle pour l'AT. La fin est pour "public averti" éventuellement, mais y'a pas grand chose.

[Edit : j'ai remplacé les liens par une nouvelle version du texte]

Lien 1 (fichier Word) : partage doc: mauvais sang.doc

Lien 2 (PDF) : http://www.fichier-pdf.fr/2011/10/12/mauvais-sang/mauvais-sang.pdf (dernière version)

Fait chier, je fais une image potable sur word, et elle devient dégueulasse une fois convertie en PDF...
Bref, prenez le .doc si vous pouvez le lire, de préférence. Merci.
Bonne lecture à tous !

Moi ce qui me gêne c'est justement cette manière un peu trop proche de s'adresser au lecteur... j'aime pas trop que le narrateur interpelle ses lecteurs... Stephen king le fait mais seulement dans ces premières parties de bouquins et là c'est naturel puisqu'il cause de sa vie et de l'écriture en général... donc moi je préférerai un traitement plus classique

Oui, je pense aussi que s'adresser directement au lecteur n'est pas trés adroit.

Par contre tu peux écrire une narration, par quelqu'un qui à vécu certaines choses, qui est au courant, ou qui à reconstitué l'histoire. Ceci permet de démarrer de la même façon mais sans "amis lecteurs"

Autre possibilité: l'auteur cherche une idée pour une histoire. Il veut écrire une histoire vampire , mais comme il en a marre des histoires traditionnelles de vampires, il va prendre comme point de départ qu'ils ne sont plus qu'une poignée, etc...

Merci pour l'aide.

Oui, comme vous je suis pas fan de la proximité et du dialogue avec le lecteur, parce que souvent c'est mal fait, ça sonne faux, etc. Mais quand c'est bien fait (la question étant, est-ce que c'était "bien" fait, en l’occurrence) ? J'aurais voulu apporter un ton décalé, humoristique, ironique, léger, pour faire une petite valeur ajoutée au texte. Mais j'ai l'impression que je maîtrise pas du tout le procédé. En plus, quand je vois le nombre de lignes que ça fait déjà, pour que du blabla, je crois que je vais laisser tomber et faire un truc plus classique. Les idées suffiront, et après tout c'est une anthologie, pas un concours (je crois).

Mais est-ce que ce morceau était mauvais et ridicule ? N'ayez pas peur de me le dire, si c'est le cas. J'ai du mal à évaluer ce genre de ton. Vous auriez trouvé ça naze sur la longueur, non ?

Mauvais et ridicule, non, mais je pense que ça ne sonne pas bien...Ce genre de procédé qui consiste à s'adresser directement eu lecteur n'est pas facile à maîtriser!

salut,
Alors moi je trouve pas ça mauvais, mais c'est pas un style que j'appréçis.
Je trouve bien que le ton décalé est présent, mais il me donne l'impression d'un narrateur énervé.
Je ne retrouve pas les cotés humoristique et léger que tu voudrais donner.
Du coup sur la durée le style pourrai peut-être paraître très lourd...
mais chacun ses goûts.
Bon sinon les phrases sonnent quand même juste et tous.
A toi de voir...

J'ai rien contre le procédé (surtout que je l'ai déjà utilisé), mais là dans tes paragraphes d'exemple, ça sonne un peu faux. Ce qui est justement le problème à éviter quand on utilise un procédé de narration comme celui-là. Je ne suis pas certain que ton style soit adapté à une telle narration.

En tout cas, le premier truc à faire serait de virer "amis lecteurs"

Ok, je vais abandonner cet angle d'approche. Une galère d'épargnée, grâce à vous. Merci à tous

Même avis que les autres, mais après je ne suis pas forcément contre ce procédé, si c'est bien amené.
Juste te présenter en tant que narrateur et la jouer genre "je connais un type, dont l'histoire..."

Et question conne, hormis la date butoir et le thème des vampires, as-tu d'autres contraintes ? Parce que, tant qu'à chercher quelque chose d'original, tu pourrais amener tes vampires ailleurs, peut-être sur une autre planète, où la mythologie des vampires n'est pas aussi ancrée que sur notre bonne vieille Terre, ça pourrait amener des choses sympathiques (enfin, je dis juste ça comme ça, ce thème me prend tellement le chou que je ne saurais pas du tout comment le traiter pour le rendre "original", malgré ma tentative humouristique avec Incubus Inc.).

Voici ce que dis l'AT pour les contraintes:

Citation :

Alors aujourd'hui, nous les voulons sous les feux de la rampe ! Mettez en scène ces vampires dotés d'un caractère contre-nature, ceux qui auraient souhaité ne jamais avoir été ce qu'ils sont. Révélez-nous leurs ambitions, leurs aspirations, leurs vies, montrez-les au grand jour ! Prenez les clichés à contrepied et surprenez-nous !
Attention, le « handicap », la particularité hors du commun, le malaise quel qu'il soit, tout autre état d'âme ou « problème » du vampire ne doit pas faire figure d'arrière-fond, mais être au centre de l'histoire, jouer un rôle et influencer la personnalité, les actes ou la destinée du vampire.

Trois mots d'ordre : vampire, originalité et surprises (en d'autres termes, infligez-nous des claques par des rebondissements, comportements et retournements de situation complètement inattendus).

Les nouvelles pourront relever de tous les genres et époques, et devront compter 60.000 sec au maximum (nous ne refuseront pas les textes plus longs mais nous serons d'autant plus exigeants)

En fait, je sais pas ce qui m'a pris de vouloir prendre cet angle. Enfin si : ton décalé, rigolo, léger, avec un narrateur qui se moque de tout, de lui-même, des lecteurs, des gens et des vampires dans l'histoire, etc. Mais le texte aurait doublé de volume à cause du babla du narrateur. Sachant que j'en suis déjà à 4 ou 5 pages, avec un traitement classique, voilà quoi...
J'ai bientôt terminé le texte, et il est mieux comme ça.

Teaser en forme de clin d’œil à TAK : à un moment dans le texte, il est question d'un "membre turgescent"

Infos de l'AT :
http://www.editionsdupetitcaveau.com/?p=245
L'anthologiste est sur Cocy, et j'ai cru l'y voir dire qu'il préférait des textes plutôt "adultes", même s'il acceptait tout.

Une idée à creuser donc...

En ce qui concerne le fait de s'adresser au lecteur, je le vois comme difficile à mettre en place, simple question pratique dis tu 'tu' ou 'vous', ce qui divise déjà le lectorat en deux parties, une partie n'aprécies pas d'être vouvoyée et l'autre si, donc quoique tu fasse dès le départ tu te mets déjà 50% des personnes à dos...

En ce qui concerne la question du vampire, je vois bien une façon originale d'attaquer la question, en imaginant par exemple les vampires du film Lestat, plus précisément ceux du théatre, ils se sont retrouvés vampirisés et ne l'assument pas, reproduisant la socièté en pire, la loi du secret sur leur condition de vampire les poussent à se cacher alors que peut-être ils voudraient se montrer au grand jour. Ils reproduisent donc la socièté dans ce qu'elle à de pire, un clan contraint à se cacher régi par les plus fort et contraint à se déguiser en montant le subterfuge de la troupe de théatre, qui va les conduire à une routine de sommeil théatre nourriture... Pour une personne qui ne s'aime déjà pas en tant qu'humain se retrouver vampirisé dans ces conditions peut devenir le pire des fardeaux. Loin du cliché du vampire libre et fort qui va de part le monde ,fréquente toutes sortes de gens et même donc une sorte de vie d'aventurier.

Le deuxième point c'est l'immortalité, cela peut certainement conduire à un profond malaise existenciel, savoir que l'on va exister toujours, tant de liberté et le fait de savoir que l'on ne pourra jamais s'en sortir autrement que par la mort a de quoi être angoisant. Même chez des personnes fortes, se retrouver petit grain de sable devant une éternité qui dépasse par définition toute imagination. Enfin moi, ça m'angoisserais pas mal...

C'est bon, la nouvelle est terminée. J'ai édité là-haut.

Selon mes habitudes je l'ai imprimée pour la lire dans le métro.

"La porte de la remise s’ouvra"
=> Mes yeux pleurent du sang.


J'ai un avis plutôt mitigé. Dans le résumé que t'avais fait ailleurs, tu parlais d’hémophilie et de banque du sang, mais je trouve que là, c'est juste vaguement abordé. En fait, Édouard a plus l'air d'un homme simplement répugné par le sang que d'un gars qui y est allergique, et l'hémophilie est à peine effleurée. T'as pas vraiment poussé l'idée à son paroxysme.
Sinon, je pige pas pourquoi Sangdrine agit comme ça, à la fin. Édouard a pas l'air tellement en colère lorsqu'il répond à son père. Vu que la personnalité d’Édouard est peu/pas développée, on n'est pas vraiment intéressé par tout ça. L'idée comme quoi les vampires deviennent peu à peu des hommes est pas développée, celle des familles de vampires non plus.

En fait je me rends compte que c'est négatif, comme avis. Mais reste que c'est bien écrit, propre. Et puis peut-être qu'il y a des sous-entendus que j'ai pas compris, j'en sais rien. Ou alors y a tout simplement pas de sous-entendus et c'est pour ça que cette nouvelle laisse indifférent.