J'ai déja un début de commentaire, pour le début de texte.
Il y a des fautes d'orthographe mais c'est pas la fin du monde, surtout pour un débutant. Plus grave par contre, tu fais parfois des phrases grammaticalement incorrectes. J'en ai relevé une surtout qui fait mal aux yeux:
"La chatte, dont le pelage est tout bleu sauf sur son ventre où il est vert, et elle porte un gilet en cuire de couleur brun, pose ses pattes sur la tête du renard."
En français correct, ça donnerait: "La chatte dont le pelage est tout bleu sauf sur son ventre où il est vert, porte un gilet en cuir de couleur brune." point "Elle pose ses pattes sur la tête du renard" et blablabla...
Pour éviter ce genre de soucis, il faut faire des zoom arrière, quand on écrit. Relire une longue phrase ou un gros paragraphe d'une traite pour voir si ça tient debout. C'est, en fait, le même défaut que celui des dessinateurs débutants qui se concentrent intensément pour faire un bel oeil, puis un beau nez, puis une belle bouche.... et quand il relève la tête de leur dessin, ils se rendent compte que leur visage ressemble à un Picasso parce que tous les éléments sont bien dessinés, mais aucun n'est à la bonne place: t'as un oeil quasiment sur le front, l'autre sur la joue, le pif complètement à droite ou à gauche, la bouche sur le menton...
Autre défaut archiclassique quand on commence, c'est ce que j'appelle les "plaf". Des effets fantastiques sensés provoquer l'émerveillement, ou au contraire l'horreur, l'épouvante, que sais je encore... mais qui ne provoquent rien du tout parce qu'ils tombent d'un coup comme ça, plaf, comme une merde sur une planche.
C'est ce qui se passe dans ta scène de la boule de cristal: pour avoir de l'effet, elle aurait mérité une ou deux pages de plus. Genre, le type voit d'abord un truc brillant, il s'en approche, il se demande ce que fout cette boule de cristal au milieu de nulle part, il voit des formes floues apparaître... bref, monter le truc en mayonnaise pour qu'il ait de l'intérêt.
Pour prendre un autre exemple: un dragon peut inspirer un tas d'émotions: terreur, désespoir, haine pour un dragon malfaisant, émerveillement, respect, confiance pour un dragon sage et bienveillant. Sauf que si j'écris dans une histoire:
"Hier, j'ai vu un dragon qui faisait cramer une ville.
_Ah ouais? Et après?
_Ben, il a bouffé tout le monde et il s'est barré.
_Ah bon."
Est ce que ma scène est terrifiante simplement bicose j'ai prononcé le mot "dragon"? Ben nan, évidemment, parce qu'il arrive comme ça d'un coup, plaf, on se demande ce que ça fout là.
J'ai pas trop de références à te proposer dans ton style, mais dans un tout autre registre je t'invite à lire Dracula (le vrai, de Bram Stocker). Au début du livre, le pauvre John Harker met cinquante putain de pages à comprendre que le comte Dracula n'est pas humain. Aujourd'hui, tout le monde sait que Dracula est un vampire avant de lire le bouquin mais on s'en fout: c'est toute cette accumulation de détails qui fait monter le suspense et qui fait que Dracula a vraiment de la gueule. Sinon, c'est juste un vampire plus balèze que la moyenne... bof!