Questions sans réponses

Questions sans réponses :

Comme certainement vous qui me lisez je me pose souvent les mêmes questions : « Pourquoi je vis ? », « Que vais-je faire durant mon existence ? » , « Pourrais-je apporter quelque chose à ce monde ? », « Quelle est ma place dans cette société hiérarchisée ? ».
A toutes ces questions je réponds avec incertitude, je m'interroge sans cesse. A cela s'ajoute mon court et banal passé marqué par la fourberie, les trahisons et la brutalité des personnes que j'ai côtoyé.

Je ne m'apitoie pas sur mon sort, bien au contraire je relativise en me disant qu'il y a bien pire que ma situation : je suis jeune, en pleine santé et je ne manque de rien matériellement.
Ce qui me rend anxieux est l'idée de laisser filer le temps et de mourir après avoir mené une existence qui ne me correspondait pas. Fatalement nous serons tous morts un jour bien que ce soit difficile à admettre : au moins à ce niveau là nous sommes égaux...

Actuellement j'essaie en quelque sorte d'extérioriser tant bien que mal mes ressentis : je perçois comme un malaise nous emplissant.
La vie est clairsemée d'une myriade de déceptions, de désillusions : par exemple au niveau des divorces où au minimum un des conjoints réalise que l'autre ne respecte pas l'image qu'on se faisait de lui ou encore tout au long de notre croissance durant laquelle on se rend compte qu'on nous avait menti sur de nombreux sujets.

Je ne sais pas si vous partagez ou non ce que j'ai écrit, c'est pour cela que je vous invite à manifester la réaction que la lecture de cet écrit vous a donné : merci infiniment d'y avoir jeté un coup d'œil !

D'abord, soyons clairs : "c'est la vie, pas le paradis" (Zazie). Ce n'est pas qu'on t'a menti, on t'a protégé. Peut-être surprotégé, et du coup on ne t'a pas préparé.
Tu vis parce qu'on t'a donné naissance. Tu mourras sûrement, mais sois certain que lorsque la science aura guéri cette "maladie", nous ne serons plus égaux pour ça non plus.
Il n'y a pas de but absolu dans l'existence. Si tu en veux un, c'est à toi de le trouver.
Tu peux apporter quelque chose à ce monde, c'est certain car il est loin d'être parfait.
Dans ton existence, tu feras ce que tu pourras, mais j'espère que tu feras de ton mieux, c'est un bon moyen de se sentir bien dans ses baskets.
Ta place dans la société ? Tu crois pas qu'on t'attends quand même ? Encore une fois, fais de ton mieux, ne contrarie pas (trop) tes convictions, et les choses iront d'elles-mêmes.
"cette société hiérarchisée" : je ne vois pas ce que tu entends par là. C'est une société, elle est organisée. Il y a des niveaux de pouvoirs et de compétences. Et puis elle est très grosse, c'est pas facile à gérer alors cela implique plein de choses pas forcément bonnes. Mais : ce que tu ne peux changer, tu dois l'accepter. Retiens-bien cette phrase. Si on me l'avait inculquée plus tôt, je pense que je serais rentré dans moins de murs.

La vie, ce n'est QUE la vie. Il y a des mauvais moments, et des bons. Les seconds permettent de supporter les premiers. C'est eux qu'il faut viser, c'est eux qu'il faut retenir.
Le couple, c'est comme la vie. Y'a des hauts et des bas. Faut arrêter de croire aux contes de fées. Les gens ne sont pas toujours faits pour vivre ensemble. En plus ils changent, ils évoluent. Un couple bien assorti un jour peut ne plus l'être le lendemain (bon, c'est une image, ce n'est pas si rapide bien sûr). Le divorce est embêtant pour les enfants, mais se forcer à vivre avec la mauvaise personne, c'est pire.

Attention : "un des conjoints réalise que l'autre ne respecte pas l'image qu'on se faisait de lui"
Dans ce que tu dit, il y a une attente illégitime du conjoint que se fait une image et qui s'est trompé. Celui qui ne la respecte pas n'est pas en faute (sauf s'il a sciemment induit l'autre en erreur).