Mulder1983
Sangsue mort-vivante
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 |  Sujet: REVEIL EN FORÊT Mer 4 Oct 2017 - 16:02 | |
| RÉVEIL EN FORET
Doucement, je me réveille le corps endolori par un sol dur. Je ne comprends pas où je suis. Il fait froid et humide. La nuit est tellement noire que je ne vois rien. Je peine à distinguer les quelques arbres qui se trouvent autour de moi. Il me semble bien pourtant hier m’être couché dans mon lit. Que s’est-il donc passé pour que je me retrouve je ne sais dans quelle forêt ? Il faut que je me lève pour que je sache clairement ce qu’il m’arrive. Je fouille dans les poches de mon blouson pour voir si j’ai de quoi m’éclairer et je sors une lampe torche pas très puissante mais qui fera l’affaire. Je me lève. J’éclaire le sentier qui se trouve devant moi. Au sol, je peux voir des feuilles de toutes sortes, du Chêne, du peuplier, du châtaigner, rougies par une substance énigmatique ; mais aucun signe de vie à l’horizon, personne pour m’aider à retrouver mon chemin.
J’avance à pas de loups pour ne pas tomber, mais j’entends un bruit étrange loin derrière moi. Que se passe-t-il ? Je me retourne pour éclairer l’éventuelle chose qui me veut du mal, mais rien. Je reprends mon chemin, inquiet de ce qu’il pourrait se passer. Je crois être suivi. Cette fois, quelqu’un m’appelle. Le son de cette voix résonne comme un coup de poignard au cœur. Des souvenirs refont surface. Je dois me sauver ou cette bête devra mourir. Je cours, le plus rapidement possible, le plus loin possible. Je veux m’enfuir afin que ce je ne sais quoi ne me retrouve. Vite ! Plus vite !!! La créature va finir par me rattraper, me tuer et me dévorer. J’accélère le rythme mon pas. J’avance tout droit sans savoir où je vais mais je ressens toujours cette présence oppressante derrière moi.
J’arrive enfin au bout du chemin. C’est bientôt terminé. Je peux d’ailleurs voir en bas des marches une ambulance, ainsi qu’une voiture de police, toutes deux avec le gyrophare allumé. Enfin !!! Je suis sauvé !!! Je vais pouvoir leur dire toute mon inquiétude, toute ma torpeur que j’ai vécues ici. Mais, je suis attrapé par l’arrière. Tout à coup, je sens la fatigue m’envahir, comme si j’allais m’endormir, mourir. Oui, je crois que je m’endors. Je crois que je vais finir mes jours ici. C’est la fin, je ne ressens plus rien. Je crois que je suis mort.
Je sors de mon sommeil et je retrouve enfin ma chambre. N’était-ce qu’un rêve ? Je regarde sur ma table de nuit et vois le journal régional du jour qu’on a dû m’apporter. En une, je peux voir la photo d’une une forêt. En titre nous pouvons voir « Internement d’un déséquilibré qui a tué deux individus ». Le sourire aux lèvres, je me dis : « Ouf ! J’ai été sauvé. J’aurai pu mourir moi aussi de ce fou. »
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