LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif)

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Littleangel_be
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MessageSujet: LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif)   LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif) EmptyJeu 5 Aoû 2004 - 19:47

Le monstre qui hante mes nuits (Version définitive Wink )

Et voila; une fois encore la nuit est là, une fois encore où je ne dors pas.
Ils disent que je ne crains rien, que tout est dans ma tête. Que c’est pour ça qu’ils me donnent des pilules.
Mais moi, oh oui moi, je sais que c’est vrai !
Ils disent que je suis dingue, ils pensent que c’est moi qui les ai tués. Je le sais, je le vois dans leurs yeux. Les flics ont arrêté Mr Mathieu, le livreur de lait. Le pauvre; dire que sa seule faute a été de me rattraper sur la rue ce matin là. Ils lui ont tout mis sur le dos, faut dire que le pauvre à eu la mauvaise idée de rentrer dans la maison pour voir pourquoi mes parents me laissai hurler dehors. Les flics disent qu’ils ont des preuves, que ses empreintes ont étés relevés à l’étage,ce qui est vrai. Comme il n’a trouvé personne en bas, il est monté à l’étage et comment vous ouvrez les portes vous ? Avec les dents ? Bandes d’imbéciles, j’aime pas les flics, ils comprennent rien tout ce qui comptent pour eux ce sont les preuves. Une famille entière, ma famille, même Poupsy le chat de ma sœur y est passé. Ouais, une famille entière… sauf moi. Luca, petit garçon blond aux yeux bleus, âgé de 6 ans à l’époque. C’était il y a quinze ans, quinze ans qu’un pauvre type clame son innocence, que je leur dis la vérité mais qu’ils refusent de comprendre. Quinze ans que ça me hante, que j’y pense. Quand tu es enfermé, tu as du temps pour penser, beaucoup de temps et quinze ans c’est long, très long surtout quand tu ne dors pas la nuit. Vous voulez la vérité? Qui sait, peut-être que vous, vous me croirez.

La première fois qu’il est venu, c’était un soir de décembre, le vent hurlait dehors et la pluie tombait à seaux ; le tonnerre grondait au loin et des éclairs zébraient le ciel.
Mon réveil était dû au bruit et pas de l’orage, non ça je n’en ai plus peur. Mais à cause d’un petit bruit agaçant, permanent, comme un grattement sur la porte. Je me suis dit que c’était encore cette saleté de chat, grosse boule de poils ridicule que ma sœur avait en adoration. Je me suis levé de mon lit, en faisant le moins de bruit possible d’abord pour ne pas réveiller mes vieux mais aussi pour essayer de décocher un coup de pied à ce casse-pieds, histoire de lui apprendre ce qu’il en coûte de me réveiller. Je me suis approché de la porte, j’ai tendu la main vers la poignée et je l’ai tournée doucement, mon pied prêt à frapper.
La porte s’est ouverte en silence et mon pied est parti… dans le vide. Pas de chat, rien du tout, le palier était totalement vide et un silence de mort régnait dans la maison. C’était calme, trop calme, je n’entendais même pas les ronflements de papa, juste cette espèce de grattement.
La peur a commencé à s’insinuer dans ma tête, petit rongeur affamé cherchant quelque chose a boulotté. J’avais l’impression d’être seul sur terre, j’ai respiré à fond et soufflé lentement histoire de me calmer. Puis j’ai tendu l’oreille pour trouver d’où ce satané bruit venait. J’ai écouté, mon esprit se focalisant sur ce maudit gratte gratte oubliant l’orage, essayant de localiser sa source. J’avais l’impression que ça venait de dehors. Un grattement sur le châssis ou le mur, comme une demande pour entrer. Non, c’était impossible, rien ne pouvait atteindre ma fenêtre c’était logique non, après tout ma chambre est au 1er ? Pourtant ça venait bien de là, pas de doute. Et la peur devint panique, je me suis retrouvé là, pétrifié, figé sur place à moins de vingt centimètres des tentures et bien sûr du bruit et de la chose qui le produisait. J’aurais pu appeler papa ou maman. Peut-être même Angie ma grande sœur qui est si gentille quand elle veut.
Et après ? Passer pour un petit bébé qui a peur du noir ? Ça non alors! J’ai six ans, je suis grand!
J’ai pris mon courage à deux mains, me suis approché de la fenêtre, mon doudou fétiche Baïna le chien en guise de bouclier, et j’ai tendu une main tremblante devant moi, m’arrêtant à cinq centimètres de la tenture, allais-je oser ou non ? J’étais à deux doigts d’hurler, au bord de la crise de nerfs et pris d’un excès de témérité j’ai franchi le pas. J’avais peur de crier, peur de réveiller tout le monde où pire d’hurler jusqu'à ce que mon cœur éclate de terreur (quand mon meilleur ami Chris m’avais dit que l’on pouvais mourir de peur j’ai cru qu’il me racontai des cracks, qu’il voulait me faire marcher car c’est impossible mais maintenant, seul dans la pénombre, j’y crois,j’y crois même plus que tout) mais le son qui sorti de ma bouche fut un grand éclat de rire.
Une branche, une simple branche ! Comment ai-je pu être si bête ? Le cœur soulagé, je suis reparti me pelotonner dans mon lit. Malheureusement, j’ai eu beau tout essayer plus moyen de me rendormir. Je me suis dit que si j’oubliais la branche et que je me concentrais sur autre chose le sommeil viendrait peut-être. Alors j’ai compté les moutons, stupide je sais mais que faire d’autre quand à six ans, tu es seul dans ta chambre et que toute la maison dort profondément ? J’en étais à ma cinquième série de vingt et le sommeil me fuyait toujours. Vu que compter ne me servait a rien, j’ai laissé tomber. Je suis resté étendu, dans le noir les yeux grands ouverts, essayant de reconnaître les objets qui encombraient mes meubles qui s’étaient transformés en ombres menaçantes dans les ténèbres persistantes. J’ai commencé par la bibliothèque, scrutant le noir pour y reconnaître la forme de mes livres Disney, mon réveil à cloche (en panne depuis plusieurs jours) et mes peluches favorites (Winnie l’Ourson et toute sa bande). De là je suis passé à la garde-robe (ses deux portes étaient bien fermées), la porte du placard (fermée également), mon petit bureau (où maman me laisse parfois tout l’après-midi quand l’envie de dessiner me prend) avec son bloc de feuilles, son pot de crayons, de marqueurs et d’autres trucs que j’utilise parfois. J’avais fini ma petite inspection et je n’avais toujours pas retrouvé l’envie de dormir. J’avais peur de me lever, je ne voulais pas réveiller papa qui travaille si tôt et maman qui est souvent malade ces temps ci mais j’était à court d’idée pour m’occuper.

2eme partie

Peut-être que le mieux serai de descendre au salon, je pourrai allumer la télé avec le volume au minimum, peut être même que j’arriverai à allumer le lecteur de dvd et dans ce cas je n’aurai plus qu’à regarder un ou deux Disney le temps que papa se lève? Pourquoi pas? Après tout je sais comment ces trucs marchent, Angie me l’a expliquer quand elle en a eu marre de changer mes dessins animés. Et peut être que finalement, le marchand de sable viendra me prendre en plein milieu du film, j’aurai l’air aussi bête que l’année passée quand j’ai voulu attendre le père Noël mais au moins j’aurai dormi un peu et surtout loin de cette fichue fenêtre avec sa branche qui me tape sur les nerfs, si ça ce trouve maman et moi ont en rigolera bien demain quand elle me retrouvera dans le divan au lieu de mon lit. Oui je vois déjà ça, je lui expliquerai pourquoi je suis descendu, le bruit au carreau, pourquoi je n’ai pas voulu la réveiller et tout et tout. Et elle, elle me dira que je suis courageux, un vrai petit homme, qu’elle est fière de moi et je ne sais pas quoi d’autre encore, oui ce sera bien et surtout la tête que fera ma soeur lorsque elle verra que je suis encore le petit chéri de maman, que ce n’est pas parce qu’elles font les boutiques ensemble que maman ne m’aime plus comme elle a voulu me le faire croire, oh oui je vois d’ici la tête qu’elle va faire!
L’idée était intéressante, pour une fois c’est moi qui me payerai sa tête et pas l’inverse, a vrai dire c’était plus qu’intéressant c’était très attirant comme idée mais le problème c’est que: aurais-je le courage de ressortir de mon lit?
Je ne peux pas allumer le palier la porte de papa et maman et toujours ouverte et ça les réveillerai a coup sûr et bonjour la crise. Et si je tombai dans l’escalier? Je sais combien il y a de marches mais comment savoir si Poupsy n’est pas couché sur l’une d’elle? Et si Angie était encore éveillé? Elle est «vieille» après tout, elle a quinze ans, papa la laisse toujours rentré et dormir plus tard que moi. Et je ne sais même pas l’heure qu’il est vu que maman à oublié de changer les piles de mon réveil. Si ça se trouve papa va bientôt se lever… non il fait encore trop noir ce qui veut dire qu’il y a peu de chance qu’il soit sur le point de se réveiller.
Ouais mais comme dis toujours maman avec des «Et si» on refait le monde, je sais pas trop se que ça veux dire mais ce qui est sur c’est que si je hésite encore je vais finir par me dégonflé.
Et puis zut, rien que pour la tête qu’Angie fera cela vaut la peine d’essayer.

J’ai repousser ma couette et agripper mon doudou, je suis sorti doucement du lit et j’ai marché sur la pointe des pieds pour atteindre la porte. J’ai fait attention à mes moindres gestes, je savais que le plus dur serai de tournée la poignée de porte sans la faire grincer mais maintenant que j’étais lancé je n’allais pas me débiner. J’ai tourné doucement, je savais que quand on allait trop vite, elle avait tendance à couiner comme un clou que l’on arrache d’une planche. J’ai entrouvert la porte, mes yeux s’étaient habitué au noir et ne voyaient rien à l’horizon, je me suis avancé sur le palier. Je devais faire cinq pas pour atteindre la rampe des escaliers, ensuite descendre sept marches, tourné à main gauche et avancer de trois, attrapé la rampe sur le mur de droite et descendre encore sept marches pour arriver en bas.
Je connais le parcours par cœur, normal je le fais au moins deux fois pas jour, y a rien de dur là dedans, question d’habitude. J’allais me lancer quand je l’ai entendu. Au début j’ai pensé que je m’étais accroché à quelque chose, un drap ou je ne sais quoi, ça faisait comme un frottement. J’ai stoppé net mais le bruit a continué, comme du tissu qui glisse suivi d’un écoeurant bruit de succion. Ca venait de la chambre de mes parents. La porte était comme toujours ouverte et je voyais une ombre danser sur le mur. J’ai penser : Ok c’est juste le chat qui est venu s’installer sur le lit pour dormir mais en y regardant bien ça ne collais pas, c’était trop grand pour être Poupsy, beaucoup trop grand. J’aurai pu m’avancer d’avantage pour voir qu’est-ce que c’était mais j’étais figé sur place les yeux fixer sur cette ombre mouvante. C’était grand, comme le dogue ch’ais pas quoi du voisin, ça avait des oreilles de lapin d’où sortaient des trucs, comme des tubes, et ça chantait. Et dire que je pensai avoir eu une peur panique tout à l’heure! Maintenant j’avais peur, une trouille d’enfer! Et soudain j’ai compris une chose: si je le voyais peut être que lui me voyait!Je devais bouger, reculer ou mieux retourné dans ma chambre. Ma chambre avec son verrou sur la porte! Retourner dedans, fermer la porte et actionner le verrou, là je serai hors de sa vue, à l’abri. Ma chambre et toute la sécurité qu’elle peut me donner…ma chambre et sa poignée de porte qui grince. Hélas, je n’ai pas vraiment le choix: où prendre le risque qu’il m’entende ou celui qu’il me voit. J’ai commencé à partir à reculons vers ma porte, je voulais le garder dans mon champ de vue et sortir du sien, doucement, sans bruit, une main en arrière pour savoir quand j’atteindrai la porte. Je reculais encore et encore mais je ne touchais pas encore la porte, j’avais l’impression que le palier était devenu aussi long qu’une avenue, je ne le voyait plus, ni la chambre de mes parents d’ailleurs. J’avais fait à peine trois pas en avant, je devrai déjà y être alors pourquoi je n’y suis pas? Le petit rat s’est de nouveau réveiller, il courait partout dans ma tête, j’allais hurler pas de doute, je sentais que ça montais du fond de mon ventre. Je devais me calmer, être cool. J’ai fermé les yeux, respirer à fond (mais en silence) et souffler lentement. J’ai compté jusque trois, m’attendant au pire: ma chambre disparue ou encore plus horrible: cette chose juste en face de moi! J’ai ouvert et à ma grande surprise, j’ai vu que j’étais déjà dans ma chambre, en fait j’avais presque atteint la garde-robe du fond. Je me suis forcé à avancer et j’ai fermé la porte puis le verrou. Je suis retourné jusqu’à mon lit et je me suis enfoui sous la couette, je restai là, dans le noir, serrant sur mon cœur mon doudou. Je me fis de glace pour ne plus bouger, ne rien écouter mais j’entendis malgré moi. Frottement, succion et petite chanson. Encore et encore, pendant 10 minutes qui me firent l’effet de 10 ans puis plus rien. Je restais sur le qui-vive, au cas où mais le silence était revenu. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, a vrai dire je n’ai plus vraiment dormit depuis.

Je n’ai plus osé sortir de ma chambre, l’aurais-je fais que peut être seraient ils encore en vie…où alors peut être que je serai mort. Qui peut dire ?

Le lendemain, dès mon levé, j’ai été dans la chambre de mes parents, papa était déjà parti travailler maman dormait encore. La porte du placard était entrouverte, ça sentait mauvais, très mauvais, une odeur de fruit pourri, de bête crevée. Ca venait de là.
J’ai réveillé maman en douceur, elle était livide, épuisée. Elle m’a demandé si j’avais déjà déjeuné; je lui demandai si rien ne l’avait réveillée. La réponse fût non aux deux questions.
Alors que j’avalai mon bol de Boumocapik et elle son énième café du matin, je vis de larges cernes sous ses yeux. Elle me répondit que non elle n’était pas malade, elle avait seulement mal dormi. Mes parents étaient de plus en plus fatigués et ça a commencé aussi avec Angie. Tous les soirs les mêmes bruits, la même chanson. Je l’entends encore résonner dans ma tête :

« Dors, dors, dors mon ange,
Que tes rêves soient sucrés.
Dors, dors sans te réveiller
Le temps que je puisse les manger
Jusqu’à t’épuiser
Jusqu’à te tuer. »

Ca à durer trois ans, trois ans pour qu’il les achève, trois ans sans qu’il ne s’en soit pris une fois à moi. Pourquoi me demander vous ? Sûrement parce que je ne dormais plus.
Un matin, j’ai été le seul à me levé, j’ai regarder dans leurs chambres et ils étaient là ; comme endormis. Maman, papa, Angie même Poupsy, tous, dans une sieste sans fin.
J’ai couru dehors, petit garçon de 9 ans, en pyjama accroché à son doudou, criant au secours, demandant un médecin, de l’aide, n’importe qui.

Et depuis je suis ici, je fuis la nuit encore et toujours. Je le fuis, Lui. Alors je mens, je ruse, tout pour ne pas dormir. Je leur dis que j’ai fait la sieste, que j’ai bien pris les médicaments.
Je cale bien draps et couvertures pour que rien ne dépasse, Baïna toujours à mes cotés, futile bouclier.
Et quand viens la nuit, j’attends. Il me cherche, je le sais, il veut la famille au complet.
On peut l’appeler Croque-mitaine ou monstre du placard, la chose, l’esprit frappeur ou encore
Le Tommyknocker. Pour moi, il est l’Avaleur.


FIN

Littleangel_be

Grand merci à Thomas thumright


Dernière édition par le Lun 20 Sep 2004 - 15:17, édité 3 fois
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: P'tite histoire à lire tard le soir : nouvelle version   LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif) EmptyJeu 9 Sep 2004 - 7:45

Je vais te corriger et te mettre des annotations, si tu me le permets...

Littleangel_be a écrit:


Le monstre qui hante mes nuits

Et voila; une fois encore la nuit est là, une fois encore ( où )je ne dors pas.
Ils disent que je ne crains rien, que tout ça c’est ( que tout est )dans ma tête. Que c’est pour ça qu’ils me donnent des pilules.
Mais moi, oh oui moi, je sais que c’est vrai !
Ils disent que je suis dingue, ils pensent que c’est moi qui les ai tués. Je le sais, je le vois dans leurs yeux. Les flics ont arrêté Mr Mathieu, le livreur de lait. Le pauvre; dire que sa seule faute a été de me rattraper sur la rue ce matin là. Ils lui ont tout mis sur le dos, plus pratique même si y a pas de preuves. ( si ils pensent que c'est toi pourquoi accuser le livreur ?? )

Une famille entière, ma famille, même Poupsy le chat de ma sœur y est passé. Ouais, une famille entière… sauf moi. Luca, petit garçon blond aux yeux bleus, âgé de 6 ans à l’époque. C’était ( il )y a quinze ans, quinze ans que ce ( qu'un )pauvre type clame son innocence, que je leur dis la vérité mais qu’ils refusent de comprendre. Quinze ans que ça me hante, que j’y pense. Quand t’es ( évite le style familier )enfermé, tu as du temps pour penser, beaucoup de temps et quinze ans c’est long, très long surtout quand tu ( ne )dors pas la nuit.
Vous voulez la vérité? Qui sait, peut-être que vous, vous me croirez.

La première fois qu’il est venu, c’était un soir de décembre, le vent hurlait dehors et la pluie tombait à seaux ; le tonnerre grondait au loin et les ( des )éclairs zébraient le ciel.
Je me suis réveillé à cause du bruit, ( et non )pas de l’orage. Non ça j’en ( évite le style familier )ai pas peur mais un petit bruit agaçant, permanent, comme un grattement sur la porte. Je me suis dit que c’était encore cette saleté de chat, grosse boule de poils ridicule que ma sœur avait en adoration. Je me suis levé de mon lit, en faisant le moins de bruit possible d’abord pour ne pas réveiller mes vieux mais aussi pour essayer de décocher un coup de pied à ce casse-pieds, histoire de lui apprendre ce qu’il en coûte de me réveiller. J’ai approché ( je me suis approché de )la porte, ( j'ai )tendu la main vers la poignée et ( je l'ai )tournée doucement, mon pied prêt à frapper.
La porte s’est ouverte en silence et mon pied est parti… dans le vide. Pas de chat, rien du tout, le palier était totalement vide et un silence de mort régnait dans la maison. C’était calme, trop calme, je n’entendais même pas les ronflements de papa, juste cette espèce de grattement.
La peur a commencé à s’insinuer dans ma tête, petit rongeur affamé cherchant quelque chose a boulotter. J’avais l’impression d’être seul sur terre, j’ai respiré à fond et soufflé lentement histoire de me calmer et( . Puis j'ai ) j’ai tendu l’oreille pour trouver d’où ca ( ce satané bruit )venait. J’ai écouté, mon esprit se focalisant sur ce maudit gratte-gratte ( gratee-gratte en italique )oubliant l’orage, ça venait du dehors ( ? je comprends pas ). Un grattement sur le châssis ou le mur, comme une demande pour entrer. Non, c’était impossible, rien ne pouvait atteindre ma fenêtre c’était logique non ( pourquoi ? hauteur, taille ? )? Pourtant ça venait bien de là, pas de doute. Et la peur se fit ( devint )panique, je me suis retrouvé ( là )pétrifié, figé sur place à moins de vingt centimètres des tentures et bien sûr du bruit et de la chose qui le produisait. J’aurais pu appeler papa ou maman. Peut-être même Angie ma grande sœur, ( qui est )elle est si gentille quand elle veut.
Et après ? Passer pour un p’tit bébé qui a peur du noir ? Ça non alors! J’ai 6 ( écris les chiffres en toutes lettres ) ans, je suis grand!
J’ai pris mon courage à deux mains, me suis approché de la fenêtre, mon doudou fétiche Baïna le chien en guise de bouclier, et j’ai tendu une main tremblante devant moi, m’arrêtant à cinq centimètres de la tenture, allais-je oser ou non ? J’étais à deux doigts d’hurler, au bord de la crise de nerfs et pris d’un excès de témérité je franchi ( j'ai franchi)le cas ( pas ? ). Je m’était préparé à jeter un cri perçant ( peu crédible : on ne s'y prépare pas)mais le son qui sorti de ma bouche fut un grand éclat de rire.
Une branche, une simple branche ! Comment est je ( ai-je )pu être si bête ? Le cœur soulagé, je suis reparti me pelotonner dans mon lit. Malheureusement, j’ai eu beau tout essayer plus moyen de me rendormir. Je me suis dit que si j’oubliais la branche et que je me concentrais sur autre chose le sommeil viendrait peut-être. Alors j’ai compté les moutons, stupide je sais mais qu’est ce que tu peux faire d’autre quand t’as six ans ( évite le style familier ), que t’es seul dans ta chambre et que toute la maison dors profondément ? J’en étais à ma cinquième série de vingt et le sommeil me fuyait toujours. Vu que compter ne me servait a rien, j’ai laissé tomber. Je suis resté étendu, dans le noir les yeux grands ouverts, essayant de reconnaître les objets qui encombraient mes meubles qui s’étaient transformés en ombres menaçantes dans les ténèbres persistantes. J’ai commencé par la bibliothèque, scrutant le noir pour y reconnaître la forme de mes livres Disney, mon réveil à cloche (en panne depuis plusieurs jours) et mes peluches favorites (Winnie l’Ourson et toute sa bande). De là je suis passé à la garde-robe (ses deux portes étaient bien fermées) , la porte du placard (fermée également), mon petit bureau (où maman me laisse parfois tout l’après-midi quand l’envie de dessiner me prend) avec son bloc de feuilles, son pot de crayons, de marqueurs et d’autres trucs que j’utilise parfois. J’avais fini ma petite inspection et ( je n'avais )toujours pas retrouvé l’envie de dormir. J’avais peur de me lever, je ne voulais pas réveiller papa qui travaille si tôt et maman qui est souvent malade ces temps ci mais j’était à court d’idée pour m’occuper.


Littleangel_be

Bon voilà je t'ai corrigée un peu la première partie mais le temps me manque...
Mes conseils :

- Fais plus attention aux accords (j'en ai corrigé un paquet)
- Evite le style familier. Un style plus sobre fais mieux resortir les éléments comiques (chat). Erreur classique que je fais aussi !! Garder ce langage "parlé" pour les personnages un peu bêtes
- Essaye de faire des phrases plus claires et mieux construites. Visualise ton idée et essaye de la définir le plus simplement possible, comme tu aimerai la lire pour qu'elle soit la plus aisée à comprendre possible !!

Voilà bon courage et continue !!
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MessageSujet: Re: LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif)   LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif) EmptyJeu 9 Sep 2004 - 12:15

Merci de ton aide. Je t'ai envoyer un MP (si je me suis pas plantée lol) pour te dire quoi.J'ai vu que certaines fautes etaient du au tapage trop rapide (cas au lieu de pas lol). Faudra que je fasse gaffe. Smile
PS: Juste pour savoir, a tu recu le MP avec la 2eme histoire?
Je me doute que tu n'as guère de temps mais si tu en trouve un peu, donne moi ton avis.
J'ai l'impression de tenir quelque chose, qui pourrai etre bien, mais je ne sais pas trop si la direction que ça prends est la bonne? (En plus, j'ai peur que "ça en fasse des tonnes", beaucoup de blabla inutile) Rolling Eyes .
Kiss I love you
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MessageSujet: Re: LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif)   LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif) EmptyJeu 9 Sep 2004 - 13:13

Bah de rien j'avais un peu de temps (c rare) alors je me suis dit : "la pauvre elle a mis son histoire depuis 10 jours et pas une réponse, c'est pas sérieux..."

Par contre je n'ai pas eu ta 2ème histoire !!...
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MessageSujet: Re: LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif)   LE MONSTRE QUI HANTE MES NUITS (définitif) EmptyJeu 9 Sep 2004 - 13:14

Bah de rien j'avais un peu de temps (c rare) alors je me suis dit : "la pauvre elle a mis son histoire depuis 10 jours et pas une réponse, c'est pas sérieux..."

Je regarde ta deuxième histoire dès que j'ai une minute!! miss morveuse va !
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