Le Petit Diable

Très bon Vincent !!!!

Citation :

Sinon de manière plus générale j'aurais une autre remarque à faire: ne nous prends pas trop par la main. Laisse nous deviner des choses, laisse nous les sentir. J'ai l'impression que tu veux tout expliquer dans les moindres détails, comme par exemple dans les 5 premiers paragraphes où tu nous donnes un panorama de la situation globale. A mon avis, c'est trop condensé et c'est trop expliqué. Tu devrais peut-être plus jouer sur des sous-entendus ou sur des nuances plutôt que de tout plaquer sur papier. Et utilise tes personnages pour nous expliquer la situation, c'est à eux de nous montrer ce qui se passe, tu n'as pas à le faire systématiquement en décrivant. Par exemple, bien souvent, quelques lignes de dialogue en disent beaucoup plus qu'un long paragraphe descriptif. En tout cas c'est mon avis.

le recul est très important pour retravailler un texte, à chaud tu n'arriveras pas à faire la part des choses. Quand tu dois retravailler un texte, il y a un moment où il faut le mettre de côté, passer à autre chose et y revenir plus tard avec un oeil nouveau.

Ce que te dirai un éditeur c'est exactement ça :

Citation :

Laisse nous deviner des choses, laisse nous les sentir.

Citation :

Tu devrais peut-être plus jouer sur des sous-entendus ou sur des nuances plutôt que de tout plaquer sur papier. Et utilise tes personnages pour nous expliquer la situation, c'est à eux de nous montrer ce qui se passe, tu n'as pas à le faire systématiquement en décrivant.

Citation :

Par exemple, bien souvent, quelques lignes de dialogue en disent beaucoup plus qu'un long paragraphe descriptif.

Ton avis est bon Vincent !

Merci !!
Ca me fait extremement plaisir que vous m'aidiez comme cela !
Myrtille tu as tout à fait raison pour ce qui est du recul !
J'ai commencé cette nouvelle il y a 3 mois et je n'ai fini le deuxième jet que il y a 4 jours ^^ !
je savais pertinemment qu'il me restait des tonnes de choses à changer mais j'ai voulu la mettre sur le forum pour le faire avec vous ....

Cela m'aidera pour mes textes futurs (je suis déjà sur quatre auters nouvelles et j'en ai finie une la semaine dernière !!) et cela m'aidera à reprendre les textes passés !!
Cela fait bien longtemps que j'écris et je n'ai jamais eu personne pour m'aider à corriger de la sorte !
J'en pleure de joie ! Sans rire !!

Merci du fond du coeur !!^^ Et je suis content que vous pensiez cela de ce texte !!

C'est bien Peter, continue tes nouvelles.
Je n'ai pas eu le temps de reprendre ta nouvelle aujourd'hui, ça fait trois jours que je dois la continuer. Je vais sans doute me prendre un moment tout à l'heure, et demain. T'en fais pas, je ne te lâche pas.

As-tu songé à faire un recueil de nouvelles ensuite, les assembler ?

Le Petit Diable

Sam s’amusait dans le jardin avec son chien depuis presque trois heures. Sa mère était en train de travailler dans son bureau, Sa mère était en train de travailler (non ! « sa mère travaillait dans son bureau » tout simplement) dans son bureau, ajouté "situé" à l’étage de

Je pense mieux : travaillait dans son bureau
plus long mais mieux dit.

leur maison,
à l’étage de leur (non ! de la maison » ) maison, juste à côté de la chambre de Sam.

Sa mère travaillait dans son bureau, situé à l'étage de la maison, contiguë à la chambre de Sam. Cette pièce avait toujours fait peur à Sam. Sa mère s’était installée dans cette chambre car elle s’y sentait à l’aise pour écrire, il n’y avait pas de fenêtre et cela lui permettait de se concentrer sur ses romans. La pièce avait été aménagée par sa mère et elle y avait entreposé tous ses objets « bizarres », mais Sam préférait dire effrayants.

Sa mère s’était installée dans cette chambre (répétition. Alors mettre « sa mère s’y était installée ») car elle s’y sentait à l’aise pour écrire. (Point) Il n’y avait pas de fenêtre, (j’ai enlevé le « et » cela lui permettait de se concentrer sur ses romans. La pièce avait été aménagée ( (par sa mère) superflu) et elle y avait entreposé tous ses objets « bizarres »,

Sa mère s’y était installée car elle s’y sentait à l’aise pour écrire. Il n'y avait pas de fenêtre, ce qui lui permettait de se concentrer sur ses romans.

(J'aurais mis : Sa mère s'était intallée dans cette pièce sans fenêtre qui avait toujours fait peur à Sam. Elle s'y sentait à l'aise pour écrire, et affirmant que l'absence de vue sur l'extérieur permettait de se mieux concentrer sur l'intérieur, et sur ses romans. Le bureau avait donc été aménagé d'objets "bizarres" qui l’aidaient à trouver l’inspiration. Il y en avait de toutes sortes, (virgule) mais surtout des objets asiatiques ou africains. Sam avait particulièrement peur d’une sculpture en bois africaine qui représentait, (virgule) selon sa mère, une divinité de la procréation (un mot qu’il ne comprenait pas mais qu’il s’amusait à ressortir à ses copains), alors que pour Sam, cette statue était celle d’un soldat de la mort, un envoyé du Diable pour terroriser les enfants ! (exclamation. Tu raconterais cette histoire justement, tu prendrais le ton progressif exprimant la peur de cet enfant) L e croque-mitaine en personne sommeillait sûrement dans le corps de la statue ! (exclamation) Et quand la nuit tombait, (virgule) la virgule, fait que tu poses tes mots, et accentue ici le mystère. la statue grandissait, (virgule) jusqu’à devenir un vrai croque-mitaine, un démon ! (Exclamation qui donne l'aboutissement) Du coup, Sam n’y entrait jamais.
Son père, (virgule) un homme plutôt drôle et sociable, (virgule) s’était beaucoup renfermé (renfermé sur lui-même ou chez lui ? Il faut le préciser. Si c'est sur lui, renfermé sur lui-même. Si c'est chez lui, s'était beaucoup depuis, et ne sortait plus. Tu vois la différence est importante à la signaler pour ne pas que le lecteur s'interroge sur ce qui n'est pas important, enfermé comment ? Mais pourquoi s'est-il enfermé, ça c'est important. Et ensuite tu apportes bien l'explication à point avec la fin de ta phrase. Ce sera enfermé sur lui-même) depuis la mort de sa propre mère. Il ne jouait plus avec Sam, ne l’emmenait plus dans le parc pour faire des actions de football, ou même jouer au soccer avec ses amis. Sa femme avait essayé de le remettre sur pied mais, rien à faire, il était mû par cette disparition. Maintenant, il passait son temps devant la télé. Et Sam n’était pas sûr que son père le (quoi ou qui ? la télé ou Sam ?) regardait vraiment, tellement (non, mal dit)ses yeux étaient vides.
Sam adorait son chien. Il l’avait eu à Noël, pour ses neuf ans, l’année où sa famille s’était installéé à Brookville, (virgule) une petite ville du Maine. Il l'avait appelé Snoopy car il adorait la bande dessinée que sa mère lui faisait lire le matin, celle de Peanuts, même si il ne comprenait pas toujours tous les gags. Snoopy était un superbe Golden de deux ans maintenant qui avait le poil long et une truffe pleine de malice, son regard vous transperçait comme si c’était un homme. Il n’avait jamais eu à être dressé car il avait toujours été parfait, irréprochable.
Est-ce que tu peut retravailler ce passage. Il y a plusieurs façon de le réécrire, et ça me gêne de te le reprendre. Je préférerais que ce soit toi qui le fasse. Essie de grouper les infos sur le chien, plus dense, et mieux dit.
En fait, Snoopy lui faisait penser au chat qu’il avait eu pour ses sept ans. Mais un matin, Sam s’était levé, (virgule) et l'avait découvert, la tête retournée, (virgule) comme s’il avait voulu voir qui le poursuivait. Le pauvre avait été étranglé. Sam s’en était très bien remis… comme de la mort de sa grand-mère, il y avait de cela deux ans. Sam était resté seul avec sa mamie un week-end dans leur ancienne maison, (virgule) près de Salem pour que ses parents puissent préparer son goûter d’anniversaire. Neuf ans, (virgule) c’est un cap !
Mais quand Sam était encore en pleine sieste (sa grand-mère voulait toujours qu’il fasse une sieste même à son âge, ce qui avait le don de faire rire sa mère), sa grand-mère s’était suicidée dans la baignoire avec le câble du pommeau de douche. Enfin, (virgule) c’était ce qu’avait conclu le shérif du comté.
C’est à partir de ce moment là que son père était parti en vrille ; et que sa mère avait rencontré un semblant de succès.
Sam s’en était très bien remis là aussi, sa mère attribuait cela à l’arrivée de Snoopy et à leur aménagement à Brookville. (Ce serait à retravailler)
Sam jouait à lancer le freesbee jaune fluo à son chien. Snoopy avait réussi deux fois de suite à attraper le morceau de plastique avant qu’il ne retombe. Encore une fois et le record du monde serait battu, (virgule) se disait Sam ("dans sa tête" est superflu, car il ne le se dit pas dans ses pieds )
Une voix s’l'apostropha,de la rue :
- « Dis-moi gamin… »

Ce serait "apostropha", mais c'est un mot trop "en grand habit", mais en fait c'est cela : Il se fait apostropher de la rue. Ou interpeller.

Merci encore de prendre du temps avec moi ^^

Euh je viens de lire tes remarques !! Elles sont encore pour le plupart pertinentes ^^
Donc je m'y attele dès demain !! (Il faut que je bosse mes cours et j'ai un match de basket ce soir alors j'aurais pas le temps ^^)

Gros bisous ^^

Ps : le receuil c'est pas pour aujourd'hui ^^ Mais ça m'interesserait pas mal quand j'aurais ecrit assez de choses lisibles ^^ Tant que je continue à ecrire je vivrai c'est deja ca ^^

Citation :

Merci encore de prendre du temps avec moi ^^

Peter, un bon cheval vaut qu'on s'en occupe un peu.

Pas de problème pour que tu fasses à ton rythme. Je fais bien mon rythme.

Non, le recueil n'est pas pour demain, mais peut-être dans quelques mois, quand tu auras écrit une vingtaine de nouvelles.

Ah oui, ! Bosse tes cours ! Important ! Le basket aussi, c'est important. Marque des paniers ce soir !
Combien as-tu de balzannes ? Quatre ? Dans ce cas, cheval de roi. Surtout pas trois, cheval à abattre ! J'en ai connu qui, avec trois balzannes, étaient des chevaux de roi !

Une formaule que tu ne connais peut-être pas :

"Bons baisers, à bientôt. Lettre suit, signé Kiki"

Son père, (virgule) un homme plutôt drôle et sociable, (virgule) s’était beaucoup renfermé (renfermé sur lui-même ou chez lui ? Il faut le préciser. Si c'est sur lui, renfermé sur lui-même. Si c'est chez lui, s'était beaucoup depuis, et ne sortait plus. Tu vois la différence est importante à la signaler pour ne pas que le lecteur s'interroge sur ce qui n'est pas important, enfermé comment ? Mais pourquoi s'est-il enfermé, ça c'est important. Et ensuite tu apportes bien l'explication à point avec la fin de ta phrase. Ce sera enfermé sur lui-même) depuis la mort de sa propre mère. Il ne jouait plus avec Sam, ne l’emmenait plus dans le parc pour faire des actions de football, ou même jouer au soccer avec ses amis. [quote]myrtille

Je pense sincèrement que le lecteur comprend de lui-même que c'est sur lui qu'il se renferme nan ?? En plus j'explique àprès que c'est les deux ??

Je sais pas mais bon !!!! lol ^^

Voila j'ai fait quelques changements !!
Mais je devrais en faire d'autres mais ceux là je les ferai tout seul dans quelques temps !!
Nous pouvons continuer sur les autres parties si tu le veux bien ^^ !!

Bonjour Peter,

J'ai vu pour les changements.
OK nous allons continuer sur les autres passages.
Je reviens demain sur le forum.

Bye bye à demain

Le Petit Diable (2ème partie)

- « Putain, c’est pas vrai ! » cria-t-elle en jetant son premier jet sur son ordinateur. Encore une fois il faudrait appeler un réparateur ! (Exclamation)
Helen rouvrit la porte de son bureau et, comme à chaque fois qu’elle le faisait, sentit son cœur se vider comme une part d’elle-même ne pouvait rester que dans cette pièce. Mais cette sensation en appelait toujours une autre, un sentiment de libération étrange. Après avoir repris une bouffée d’air pour reprendre recouvrer ses esprits, elle descendit les escaliers deux par deux pour aller se boire « une petite mousse qu ( ????) qui sauve l’esprit ». C’est ainsi qu’Helen appelait la bière ; effectivement elle n’en prenait qu’après avoir écrit un moins ?????) trois heures d’affilée, (virgule) et surtout elle n’en buvait qu’après être sorti de son bureau.
Elle trouva son mari encore affalé dans son canapé devant une série qu’il ne voyait sûrement pas puisqu’il était impossible de lui faire dire ce qu’il se passait dans chaque épisode. Enfin, il était impossible de lui faire dire quoi que ce soir. (????? quoi que ce soit !!!!! non quoi que ce soir )Il était comme ça depuis la mort de sa mère, deux ans déjà ! Sam qui n’avait que neuf ans à ce moment-là (Tu répètes deux fois, l'âge de Sam, choisis d'en supprimer une) s’en était remis avec une rapidité que tous les psychologues n’avaient pas compris, par contre son mari n’était plus qu’une loque, qu’un morceau de chair qui mange et regarde la télévision. Heureusement qu’elle avait Sam, se disait-elle à chaque fois qu’elle retrouvait Bobb comme ça.
Elle prit sa bière dans le frigidaire[color=yellow], (virgule) et descendit avec à la cave. La cave était encombrée au possible, on aurait dit une brocante permanente. Ce n’était en fait qu’un amas de vieux souvenirs. Elle enjamba une vieille voiture de bébé, (virgule) et poussa quelques cartons remplis de livres qu’adolescente, elle avait lus. On pouvait voir sur les tranches des livres de Ann Rice, de Stephen King et de Dan Simmons.
Et elle trouva enfin la machine à écrire, SA bonne vieille machine à écrire. C’était avec cette machine qu’elle avait commencé "l’écriture", qu’elle avait trouvé l’inspiration pour la première fois, mais aussi qu’elle avait trouvé Bobb.
Ils s’étaient rencontrés dans une gare tandis qu’elle écrivait sur sa machine. Il avait eu le culot de s’inviter à sa table. Mais ça avait plu à Helen.
Elle sentit quelque chose de chaud couler sur sa joue. Il ne fallait pas pleurer.
Elle remonta la machine à écrire sur la première marche et s’assit à côté la bière à la main. Elle ouvrit sa canette, (virgule) et en but la moitié d’une traite. Elle regardait dans le vide. Soudain elle eut une irrésistible envie d’appeler.............. Donne un nom à son amant, avant de préciser "son amant, et ensuite tu préciseaprès une virgule, son amant) son amant. Depuis que son mari ne la touchait plus, c’est-à-dire depuis la mort de Nana, elle avait pris un amant. Il habitait quelques rues plus loin. C’est elle qui faisait le chemin à pied, (virgule) et qui revenait comme si de rien n’était. Mais d’ailleurs rien n’était.
L’image de Sam apparut devant ses yeux, (virgule) et lui effaça cette envie comme un ouragan balaye une niche.
Après avoir remonté la machine à écrire dans son bureau, elle alla dans le jardin. C’était un beau jardin, le jardinier venait deux fois par semaine et entretenait les plantes et la pelouse. Il y avait une petite allée bordée de superbes fleurs dont elle ne connaissait pas le nom, mais qui étaient d’un rouge vif qu’elle adorait. La pelouse, (virgule) quant à elle était superbement tondue, (virgule) et était magnifique sous le soleil d’été. Vraiment un très beau jardin… mais il manquait quelque chose. Une boule se forma dans sa gorge. Elle ne voyait pas le chien et elle n’entendait pas les petits rires de Sam. Elle descendit la petite marche qui donnait sur le jardin, et posa ses pieds nus sur la pelouse chaude, elle eut comme une impression de picotements, comme si chaque brin d’herbe sur lequel elle avait posé le pied n’étaient en fait que des petites aiguilles. Elle courut autour du jardin. Personne.
Helen remonta dans la maison et escalada les escaliers quatre à quatre pour se rendre dans la chambre du petit, à côté de son bureau. La boule grossit. Helen avait du mal à respirer. S’il avait été dans sa chambre, elle l’aurait entendu quand elle avait remonté sa machine à écrire.
Elle entra en trombe dans la chambre et retrouva une chambre tout à fait rangée. Aucun jouet par terre, pas même une chaussette. Son bureau était nickel, et ses livres de classe étaient très bien rangés. Aucune trace de Sam.
Elle ferma la porte, (virgule) et souffla comme pour rejeter l’idée…
Non ce n’était pas possible…
Tandis qu’elle criait son nom tout en ouvrant, (virgule) et cherchant dans chaque pièce, elle sentait la panique, la transporter. Elle pleurait. Soudain tout bascula. Elle venait de trébucher sur une chaise.
Helen pleurait de plus en plus.
- « Tu t’es fait mal ? »
Helen cessa, pour quelques instants, de pleurer. Elle vit la main de son mari se tendre vers elle avec délicatesse. Elle regarda ses yeux, ils étaient d’un bleu profond comme ceux de Sam. Ils avaient changé, ils étaient redevenus accueillants (non ! vivants, inquisiteurs, expressifs. Expressifs surtout !). Bobb aurait pu comprendre : « on a perdu Sam ! » si elle n’avait pas perdu le contrôle de sa voix. Elle pleurait, (virgule) sans doute tout ce qu’une personne normale peut pleurer en une année. Elle poussait de petits cris aigus.
Ils se remirent en quête (non ! à la recherche) de leur fils.
Il était dix-huit heures. Au bout d'une bonne demi-heure, ils décidèrent d’appeler le shérif. (Point) Helen prit le combiné, composa le numéro. Elle tremblait. Une sonnerie retentit (non, elle dure)…puis une deuxième… A cette phrase je ferais : "Une sonnerie, puis deux..." et tu laisse cette dexième partie en suspend comme ça.