Atelier 18 : Les derniers instants d'un monde

Je vous préviens, c'est TRES TRES court et je l'ai écrite en 25 minutes. Alors n'attendez pas un chef d'oeuvre.







Les hommes et les femmes, comme chaque jour, partaient travailler au service de l’état. Ils s’éreintaient à l’ouvrage, ne faisant que soulever poids et charges. Le temps au beau fixe tout allait bien, mais dès que la pluie tombaient le sol devenait glissant et gênait l’efficacité du travail. Aucun d’entre eux n’aimait effectuer ces tâches quotidiennes et monotones, mais le fait de travailler en plein air aidait à compenser et relativiser la situation. Les jours allaient et venaient paisiblement dans la cité.

Puis, un jour de pluie, un des hommes partis la veille à l’entrée de la cité revint, courant, visiblement épuisé de sa course que l’on devinait avoir été longue. Il hurlait mais le bruit du tonnerre couvrait ses mots. Puis dans une accalmie temporaire et particulièrement brève de l’orage, tous purent saisir ces quelques mots :

- « Ils arrivent !!! Ils arrivent !! Ils sont des milliers !!! Protégez…. »

Un nouveau coup de tonnerre vint à nouveau recouvrir la voix de l’homme de son roulement impressionnant. Cependant, même cet orage ne put couvrir l’émotion de tous les membres de la cité présents à ce moment là. Tous avaient saisis ce qu’ils devaient faire. Et ils se mirent en devoir de l’accomplir avec force et courage. Sa vie dépendait d’eux.

Pendant ce tumulte, de nouvelles rumeurs circulèrent parmi les citoyens. Ils n’étaient plus qu’à une demi-heure de marche de la cité, à peine. Ils étaient des millions, on disait même qu’ils pourraient décimer la cité en un souffle commun.

Mais peu importaient leur survie. Sa survie était plus importante. ependant, bien que ce fût la pensée de la majorité, quelques contestataires essayèrent quand même de s’échapper. Mais les trombes d’eau qui étaient tombées durant les dernières heures avaient rendus tous les chemins menant hors de la cité impraticables. Ces contestataires périrent donc noyés, dissuadant ainsi les autres de tenter l’aventure.

Lorsque les ennemis franchirent les portes de la ville, personne ne fut surpris de les voir, mais les quelques gardes qui assuraient la sécurité à l’entrée de la cité, et qui étaient encore en vie, furent les seuls à savoir à quel point ils étaient nombreux, et ils se mirent à prier pour qu’un miracle viennent les sauver. Conscient qu’il y avait peu de chance que seuls les ennemis soient foudroyés sur place, ils prièrent tous pour qu’au moins si aucun d’entre eux ne survivait qu’il en soit de même dans le camps adverse.

Les affrontements commencèrent, les morts s’entassaient, et la grande faucheuse faisait ses provisions pour des temps plus durs. Puis, sans que personne ne comprenne ce qui se passait la terre commença à trembler, de plus en plus vite, de plus en plus fort aussi, au même rythme que le tonnerre. Tous s’arrêtèrent, et se regardèrent, ennemis et citoyens unis dans le même sentiment de surprise.

Puis le ciel s’obscurcit, une grande bande noire apparut et les prières des gardes furent exaucés, ils étaient tous morts, ennemis et citoyens, pas un n’avait survécu au drame. Elle non plus. Dans le ciel une phrase retentit, qu’aucun d’entre eux n’entendit.

- « Mais fais attention, imbécile, tu viens de marcher sur une fourmilière ! »


Merci de m'avoir lu !!

Ahah, très sympa cette chute!
Juste un truc : ton texte commençant par "les hommes et les femmes", je pense qu'il serait plus judicieux que tu le remplaces par "les individus (mâles et/ou femelles)". Ca irait plus dans le sens tout en preservant l'effet de la chute
Sinon, juste qques formulations pas tout à fait au top :

-"Le temps au beau fixe tout allait bien" > je ne sais pas si on peut vraiment dire ça, mais peut-etre me trompe-je...
-dès que la pluie tombaient" > la pluie est au singulier, donc pas de pluriel à tomber.
-"Puis dans une accalmie temporaire et particulièrement brève de l’orage" > ton "particulièrement breve" ne sert à rien ici, ou alors tu peux dire "une accalmie breve et temporaire" (mais ce particulièrement tombe comme un cheveux dans la soupe, je trouve).
"ils prièrent tous pour qu’au moins si aucun d’entre eux ne survivait qu’il en soit de même dans le camps adverse" > là encore, formulation un peu maladroite, meme si là j'avoue que je ne vois pas du tout comment changer ça. Au pire, réecris la phrase entièrement.

Bon voilà, y'a ptites coquilles aussi, mais une bonne relecture suffira à les gommer et malgré ces qques tournures, le texte est agreable à lire et la fin est vraiment fun!
Content de te relire à nouveau, Nao!
La prochaine fois, essaies juste d'etoffer un peu plus lol pcq meme si ce texte est bien comme ça, c'est tout de meme très court...

Mdr la fin! J'ai bien aimé ^^

Merci a vous deux.
Tak : J'ai écrit ce texte sur l'inspiration du moment donc les formulations maladroites me semble un peu normal parce que là le texte est brut, je l'ai juste relu une fois pour essayer de vérifier l'orthographe.
Pour la première formulation, je trouve ca mieux en disant homme et femmes, j'ai hésité à mettre un truc du genre de ce que tu proposes mais je trouvais ca très laid. Et puis je ne voulais pas qu'il y ait de soupçons sur la fin, avant la fin. (pas clair, ca !)
Quant à étoffer, certes mais je suis pas douée pour faire ca. Mais si j'ai un peu de temps et de courage je le retravaillerais peut etre. Pour l'instant ca ira comme ca.

En tous cas merci a vous deux de m'avoir lu et je suis ravie que vous ayez aimé !

Ah oui ! Moi aussi j'ai aimé. Et la fin, je ne m'y attendais pas.
Bravo !

Merci Catherine !

TAK a écrit:

Ahah, très sympa cette chute!
Juste un truc : ton texte commençant par "les hommes et les femmes", je pense qu'il serait plus judicieux que tu le remplaces par "les individus (mâles et/ou femelles)". Ca irait plus dans le sens tout en preservant l'effet de la chute
Sinon, juste qques formulations pas tout à fait au top :

-"Le temps au beau fixe tout allait bien" > je ne sais pas si on peut vraiment dire ça, mais peut-etre me trompe-je...
-dès que la pluie tombaient" > la pluie est au singulier, donc pas de pluriel à tomber.
-"Puis dans une accalmie temporaire et particulièrement brève de l’orage" > ton "particulièrement breve" ne sert à rien ici, ou alors tu peux dire "une accalmie breve et temporaire" (mais ce particulièrement tombe comme un cheveux dans la soupe, je trouve).
"ils prièrent tous pour qu’au moins si aucun d’entre eux ne survivait qu’il en soit de même dans le camps adverse" > là encore, formulation un peu maladroite, meme si là j'avoue que je ne vois pas du tout comment changer ça. Au pire, réecris la phrase entièrement.

Bon voilà, y'a ptites coquilles aussi, mais une bonne relecture suffira à les gommer et malgré ces qques tournures, le texte est agreable à lire et la fin est vraiment fun!
Content de te relire à nouveau, Nao!
La prochaine fois, essaies juste d'etoffer un peu plus lol pcq meme si ce texte est bien comme ça, c'est tout de meme très court...

Rien à dire de plus que Tak, c'est dommage que tu n'écris pas souvent car l'histoire est bonne. Par contre, tu as du travail à fournir pour rendre un texte fluide.

Merci de m'avoir lu, Paracelse.
Comme tu le dis, je n'écris pas souvent, ni régulièrement, ce qui fait que j'ai énormément de choses a faire pour améliorer ce que j'écris. Mais je finirais pas y arriver.

Mais oui tu y arriveras ! On est tous avec toi.

Je n'ai pas grand chose à rajouter que ce qui a été déjà dit. J'ai bien aimé cette (courte) histoire avec cette fin excellente.
Au plaisir de te lire à l'avenir Nao

Catherine Robert a écrit:

Mais oui tu y arriveras ! On est tous avec toi.

J'aime cette solidarité féminine qui nous unis, Catherine !!
Merci de ton soutien ! lol

Stone Cold Bush a écrit:

Je n'ai pas grand chose à rajouter que ce qui a été déjà dit. J'ai bien aimé cette (courte) histoire avec cette fin excellente.
Au plaisir de te lire à l'avenir Nao

Je te remerci Stone, vraiment !

Citation :

J'aime cette solidarité féminine qui nous unis, Catherine !!
Merci de ton soutien ! lol

Mais y a pas de quoi. Faut bien être solidaire, nous ne sommes déjà pas nombreuses dans ce manoir.

Tu as bien raison, je regrette d'ailleurs qu'il y ait si peu de filles. Mais on n'y peut rien.... !
N'empèche heureusement pour cette bande de macho qu'on est la pour leur faire la lessive, la bouffe, le ménage... !! Je me demande dans quel état serait le manoir, si on s'en allait.... !!

Citation :

Tu as bien raison, je regrette d'ailleurs qu'il y ait si peu de filles. Mais on n'y peut rien.... !
N'empèche heureusement pour cette bande de macho qu'on est la pour leur faire la lessive, la bouffe, le ménage... !! Je me demande dans quel état serait le manoir, si on s'en allait.... !!

Ah tu fais tout ça toi. Moi pas. N'ont qu'à se débrouiller tout seul.

Bah, comme on le disais l'autre fois, on est trop bonnes ! Et moi je suis pire que ca !! Et puis je dois etre un brin maternelle !! lol