LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)

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Littleangel_be
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MessageSujet: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyLun 20 Déc 2004 - 18:12

Une petite histoire écrite il y a peu (elle a surement besoin d'être améliorée ),
voilà j'attends vos avis et conseils Wink .

Le souvenir de cet été

La chambre est plongée dans la pénombre naissante de la nuit, les quelques lumières qui brillent sont ténues, tamisées. De la musique passe en fond sonore, Mozart mon préféré, berçant les sanglots étouffés et les paroles chuchotées.
Je n’ai pas encore rendue mon dernier souffle que déjà ils me croient partie, ils se recueillent, pleurent mon départ où peut être, au contraire, s’en réjouissent-ils en secret.
Le temps m’est compté, je le sais, pour soulager mon cœur, voir sauver mon âme, parce que je ne peux emporter avec moi ce noir secret de douleurs qui pourri mon être depuis si longtemps ; à moins que je ne tienne à raconter cette histoire pour Sélia.
Tendre Sélia, amie de toujours, qui me quitta tôt, tellement tôt et de part ma faute qui plus est.

Mais laissez-moi d’abord me présentée à vous : je m’appelle Mélissandre ; je ne suis qu’une pauvre femme âgée de nonante et un an qui à vécue dans la douleur et le chagrin depuis trop longtemps. Etendue sur mon lit de mort, entourer de gens que j’aime et qui j’espère m’aimes aussi (du moins un peu), alors que ma vie atteint, à mon grand soulagement, son crépuscule, je ne puis quitter ce monde sans m’expliquer sur mon passé, sur les faits.

C’était il y a de çà quatre-vingts trois ans, nous étions à l’aube de nos existences juvéniles, nous n’avions que huit ans, et toutes deux belles comme le jour.
Sélia était une petite blondinette aux yeux d’émeraudes, toujours habillée en jupettes (de préférence écossaise) et couettes tressées qui rebondissaient dans son dos lorsqu’elle me courait après, me menaçant de m’assommée avec l’aide de Carrietta, sa poupée qu’elle trimballait partout. Et puis, il y avait moi, petite Mélissandre, son opposée à tout les niveaux, tant physique (j’étais brune aux yeux bleus, les cheveux bruns et coupés court) que mentalement (j’avais tout du garçon manqué et elle de la petite fille modèle) ; bref je passais pour un diable et elle un ange. Malgré tout, nous étions inséparables, unies envers et contre tous, surtout contre nos parents qui ne voyaient pas d’un très bon œil cette amitié naissante.
Peut être n’avaient-ils pas totalement tort après tout.
Sélia et moi faisions ce que font tous les enfants, enfin au début. Lorsqu’elle jouait à la maman, je devenait le papa et Carrietta notre enfant ; quand elle voulait faire l’infirmière, je devenait le blessé ou le docteur et sa poupée faisait office de patient et quand l’envie me prenait de faire la course, de grimper aux arbres ou de jouer aux voitures, elle participait sans jamais rechigner. La vie était merveilleuse, comme toujours je suppose lorsque l’on à huit ans, cet été là fût le plus beau de ma vie, nous étions heureuses tout simplement et c’est de cela que je veux toujours me souvenir.
Je sais ce que j’ai fait mais ce qu’il faut que vous compreniez que je l’aimais, je l’aimais comme une sœur, de tout mon cœur et c’est pour cela que je l’ai fait.

Juillet tirai à sa fin, j’attendais Sélia sur l’air de jeux où nous avions pris coutumes de nous retrouvées. Les jeux étaient déserts et le lac à proximité reflétait le soleil tapageur des vacances, la chaleur était écrasante et avait fait fuir les mères et leurs landaus et les quelques autres enfants du coin. Pour Sélia et moi, qui étions trop indépendantes pour notre âge, ils auraient fallu bien plus qu’un soleil énergique pour nous empêche de nous voir. Je me levais et commençais à marcher vers le lac, elle était en retard et cela ne lui ressemblait pas. Je commençais à m’inquiéter, si jamais elle n’aurait pas su venir, sa maman aurai appeler la mienne pour que je ne me retrouve pas seule dans le parc. Je sais que ses parents ne m’aimaient guère, voyant en moi un garçon manqué qui tôt ou tard lui causerai des ennuis mais de là à me laisser poireauter sous la température estivale. Non, ils auraient appelés, j’en suis sûre ; Sélia était peut être partie en retard et n’allait sûrement plus tarder.
Elle arriva dix bonnes minutes plus tard, je m’apprêtais à lui passer un savon mais mon discours virulent se coinça dans ma gorge à la vue de ses yeux rougis et bouffis.
Elle se jeta dans mes bras et fondit en larmes, je la laissa pleurer tout son saoul ; de toute façon elle aurait été incapable de parler. Je m’interrogeais sur les raisons de son désespoir, remarquant à peine les coups de poing qui martelaient mes épaules, ses sanglots commençaient à s’espacer et je l’entendais marmonner en boucle
« Ce n’est pas juste! Je ne veux pas, non ! Jamais ! Ce n’est pas juste ! »
Délicatement, je l’éloignais de moi, je pris son visage entre mes mains et lui demandais de quoi elle parlait.
« Mes parents ! Mes parents veulent déménager ! Papa a eu une mutation, il va travailler dans une autre ville et il veut qu’on aille avec lui. Jamais ! Je n’irai jamais ! Je ne veux pas être séparée de toi, tu es ma meilleure amie. Carrietta et toi êtes les seules à me comprendre, je ne veux pas que l’on soit séparées. »
Maintenant je comprenais sa peine, je la partageais entièrement car moi non plus je ne voulais pas la perdre. Carrietta, passe encore, elle m’a toujours fichue la frousse cette poupée. Mais Sélia ? Je ne pouvais, non ne voulais, pas imaginé pareille chose. Les larmes inondaient mes joues sans que je ne m’en aperçoive et au prix d’un effort surhumain, je pris la parole :
« Sélia, enfin, tu sais, on a pas vraiment le choix. A notre âge, ce sont les Adultes qui décident pour nous »
« Et bien, je ne les laisseraient pas faire ! Personne ne m’éloignera de toi, je te le jure. »
« Tu ne vas pas partir de chez toi au moins ? Réfléchit Sélia, c’est bien ce qui vous arrive, tu vas habiter une nouvelle ville, rencontrer plein de gens et tu te ferai d’autres amies aussi ; »
« Je m’en fiche, je veux pas d’autres amies, je veux que toi ! »
Je ressentai la même chose, évidemment, mais entendre Sélia le dire à voix haute me rassurai.
« Et que compte tu faire alors ? Tu as déjà une idée qui pourrai obligés tes parents à restés içi avec toi ? »
« Oui, des tas. C’est Carrietta qui me l’a soufflées cette nuit. Elle m’a dit que c’était sans danger, juste ce qu’ils fallaient pour les faire changer d’avis ! »
A ces mots, je me sentit totalement perdue, elle avait peut être une solution pour restée mais elle est arrivée en larmes. Et voilà qu’elle me parle de sa poupée comme si c’était une personne à part entière, comment un tas de chiffon pouvait nous aidés ? C’est ce que je m’apprêtais à lui demander quand elle me devança :
« Carrietta n’est pas une poupée comme les autres tu sais ; elle a des pouvoirs magiques et elle a dit qu’elle me les donneraient si cela pouvait m’aider à rester. Et ça marche ! Je peux faire pleins de trucs ! Bon, hier soir j’avais du mal mais maintenant je peux faire tous ces trucs sans problèmes. Alors, tantôt, je rentrerai à la maison et je ferais comme elle m’a dit et on restera tous ici, c’est génial, non ? Au fait, excuse-moi d’avoir pleurée comme un bébé mais maman m’a tellement énervée avant que je parte que c’est sorti tout seul»
Et voilà ; c’était tout Sélia ça : elle s’énerve, elle pleure, elle frappe puis elle s’excuse. C’est pour ça entre autre que je l’aimais, il y a aussi le fait qu’elle ne se moquait jamais de moi, qu’elle m’acceptai telle qu’elle pas comme les autres enfants du quartier. Mais c’était quoi ce délire à propos de sa poupée ? Les poupées n’ont pas de pouvoirs ! Si ?
« Sélia est tu sûre de ce que tu racontes ? Comment une poupée pourrait nous aider, et c’est quoi ces pouvoirs, qu’est ce que tu sais faire avec ? Tu me montres ? »

Fin 1ere partie
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Littleangel_be
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MessageSujet: Le souvenir de cet été (1er jet) (2eme partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyLun 20 Déc 2004 - 18:12

Je vis au magnifique sourire qui fleurissait sur ses lèvres qu’elle n’attendait que ça et toute heureuse de pouvoir le faire, elle m’entraîne encore plus vers le bord du lac.
« Voilà, ici se sera parfait. Tu vas voir c’est fatal »
C’est fatal, quand quelque chose était bien, c’était fatal. Que ce soit un parfum de glace, un film ou un jeu, ces mots disaient que cela nous plaisaient vraiment quelque soit le sujet au quel ils se rapportent. Et ce le fût, fatal, effrayant mais fatal et le lendemain au sens propre du terme.
« Sélia, pourquoi ici ? Je n’aime pas trop être si près du lac, je nage très mal et tu le sais. On ne peut pas aller vers les balançoires plutôt ? J’ai peur sur la rive. »
« Arrête de faire ton bébé, je suis là, tu risques rien. Tu sais bien que je ne laisserai jamais rien de mal t’arriver, hein ? Tu le sais Méli ? En plus, je contrôle tout ça tellement bien que j’y met un terme quand je veux, ça ne prendras pas longtemps et je te promet qu’après on retournera vers les balançoires. »
J’ai capitulé, évidemment, pouvait-il en être autrement avec ma Sélia ? Et c’est vrai que je ne risquai rien avec elle, luttant contre ma peur panique d’être si près de l’eau et succombant à son regard rendu brillant par l’excitation de me montrer, je m’assis dans l’herbe et portai sur elle toute mon attention. Elle s’assit face à moi, sa poupée entre nous deux et me demanda de bien regarder. La première chose sur laquelle mes yeux se posèrent furent cette horreur de jouet que sa mère avait acheté à une vente de garage à la ville voisine, Chamberlain, au profit de la commune qui fût dévastée pour des raisons que j’ignore (elle me fichait la trouille, cette poupée, encore plus que le lac et toutes les étendues d’eau réunies sur Terre). Puis je regardais Sélia, elle se concentra sur Carrietta, un pli s’était formé entre ses sourcils comme pour marquer cet effort.
Et là, j’eu l’impression de perdre la raison. La poupée s’éleva du sol jusqu’au niveau de mes yeux et continua de monter vers le ciel, elle fit trois tours sur elle-même et revient à sa place initiale comme si de rien était. Sélia me dévorai des yeux, attendant ma réaction.
« C’est toi qui fait ça ? Vraiment ? Y a un truc, non ? ».
Hélas non, pas d’astuce, ni de tour de passe-passe. C’était bien elle qui faisait bouger sa poupée dans les airs tel un papier qui se ferai balader par le vent.
L’esprit embrouillé, je fût incapable de prononcer le moindre mot ; de toute façon cela n’avait pas la moindre importance car Sélia enchaîna de suite sans me laisser le temps de trouver mes mots.
« Et il y a autre chose encore, attends, il me faudrait… Oui, ce vieux journal fera l’affaire. »
Ma tête tourna au ralenti dans la direction où ce portait son regard, je vis les feuillets voltiger vers nous est aller se poser environ trois mètres devant nos pieds. La dernière page n’avait pas encore touché le sol que la gazette s’enflamma et brûla comme une torche. Une minute plus tard, il ne resta qu’un petit tas de cendres que le vent se dépêcha de dissiper.
Je leva les yeux sur mon amie et vite passer dans son regard une étrange lueur qui céda rapidement la place à un regard interrogateur, dans l’attente de mon avis. Cette lueur entraperçue, je sais aujourd’hui, que c’était de la peur, voir de la terreur devant « ses pouvoirs » nouvellement acquis.
La bouche sèche, la gorge nouée, je trouvai les mots qui semblèrent la rassurée :
« C’est fatal !!! Tu es sûre de pouvoir contrôler « ça » sans problèmes ? C’a fait un peu peur quand même. Tu penses vraiment que tu pourras faire changer tes parents d’avis grâce à ce truc ? Et à toi ? Ca ne fait rien quand tu le fais ? ».
Un sourire aux lèvres, rassurée d’avoir eu mon approbation, elle me répondit :
« Ne t’inquiètes pas pour moi, quand je « bouge » des objets, j’ai juste un petit mal de tête après et quand je « brûle » des choses, ça me fait comme un grand chatouillis qui me parcours le corps. A part ça, que dalle. Je suis sûre que tout ce passera bien, je vais juste leur foutre la trouille et leur dire que si ils ne changent pas d’avis pour le déménagement, je ferais pire et voilà. Ils auront tellement peur qu’ils n’auront pas besoin de deuxième séance crois-moi !
Je dois rentrer maintenant il se fait tard, on se retrouve ici demain matin? »
Le soleil était déjà sur le couchant, la journée avait été tellement riche en événements que je n’avais pas vu le temps passé. Moi aussi, il était temps que je rentre, pas que mes parents s’inquièteraient de mon absence (ils avaient l’habitude de me savoir à l’extérieur) mais j’avais besoin de réfléchir à tout cela. Et peut être aussi de prier pour que tout se passe bien chez Sélia demain matin. Je lui répondis que c’était d’accord pour demain à neuf heures, même endroit et nous partîmes chacune de notre côté.
Je ne fermai pas l’œil de la nuit et c’est le ventre noué par l’angoisse que je me sorti péniblement du lit au petit matin. Pas de petit-déjeuner, même pas de fruit ou un verre de lait.
Je sorti au plus vite pour partir vers le parc, laissant un mot pour ma mère sur le frigo. Je ne voulais pas attendre qu’ils se lèvent, j’avais peur, peur que devant ma pâleur ils ne me consignent à la maison, peur pour Sélia. Le ciel était clair et sans nuages, l’air encore froid de cette nuit me cingla le visage lorsque je me mis à courir pour arriver plus vite là-bas.
J’arrivai hors d’haleine dans l’air de jeux encore déserte, pas la moindre trace de Sélia dans les parages. Je me mis à faire les cent pas de plus en plus mal à l’aise, les secondes semblaient être des minutes, les minutes ; des heures et les heures ; une éternité. Le clocher de l’église sonna la demie de neuf heures et Sélia n’était toujours pas là. J’étais passé de l’état de peur à celle de la terreur quand j’entendis des sirènes hurlées au loin. A part ce cri strident, le parc était plongé dans un silence lugubre, pas le moindre pépiement d’oiseau ou petit croassement de grenouille. Regardant vers l’est (dans la direction du quartier de mon amie) l’horreur s’empara de moi lorsque mes yeux virent cette épaisse colonne de fumée noirâtre qui s’élevait à l’horizon. Ma tête n’avait qu’une seule pensée : « C’est elle, c’est Sélia qui à fait ça ». Comment je le savais ? Je ne sais pas mais j’avais la certitude qu’elle était responsable de cet incendie. Hypnotisée par cette vision de cauchemar, je ne la vis pas arriver, courant à perdre haleine, elle failli me renverser et me faire plonger pour un bain matinal dans le lac.
Elle avait tout l’air d’être sortie d’une mine de charbon, le visage barbouillé de suie, les vêtements sales, elle n’était que noirceur de la tête aux pieds. Seuls brillaient dans ces ténèbres l’éclat de ses yeux, un regard de panique, proche de la folie. Elle se mit à parler, vite, très vite : « Méli, aide-moi ! Ca échappe à mon contrôle, je peux plus l’arrêter ! Je voulais juste leur faire peur, un peu, je ne voulais pas ça ! C’est parti tout seul ; maman, papa je… je l’ai ai tués et puis il y avait Carrietta sur la table et je l’entendais rire, elle riait de plaisir et moi j’étais en colère contre elle. Je l’ai fait flambée et maintenant c’est toute la maison qui brûle. Et je sens que c’est là, à l’intérieur, ça veux sortir, semé le malheur. Encore et encore.
Méli aide-moi, j’ai peur. Je ne peux plus l’éteindre. »
Qu’avions-nous fait ? De peur d’être séparées, nous (car j’était autant responsable qu’elle en ne l’empêchant pas de commettre cette folie) avions détruit des vies, des maisons.
Que pouvions-nous faire pour, si ce n’est réparer, arrêter les dégâts ? Ma mère disait toujours : à trop jouer avec le feu, on se brûle. Voilà que cette phrase prenait tout son sens.
Dans ma confusion, je remarquai à peine que Sélia était entré dans le lac et qu’elle m’avait entraînée avec elle. Je la regardais et je vis qu’elle pleurait mais ses larmes amères n’atteignaient jamais son menton, elles s’évaporaient bien avant. C’est d’une voix résignée et pleine de tristesse qu’elle m’énonça la seule issue possible.
Maintenant je sais que je n’oublierai jamais cet été là, et même si je sens mes forces me quitter définitivement, je pense trouver l’énergie nécessaire pour finir, du moins je l’espère.
Il n’était pas encore midi lorsque ma tendre Sélia me demanda l’impossible :
« Tu dois me tuer Méli. Pour que tout s’arrête, c’est le seul moyen. Je suis la source de tout ça, arrête-moi avant que je ne fasse pire encore. »
Cet instant restera toujours gravé dans ma mémoire : Debout dans le lac, les larmes ruisselantes sur mes joues, tenant la main de celle qui fût ma seule amie, essayant vainement de protesté : « Sélia, non ! Il y a sûrement une autre solution, ne dis pas de bêtises. Je ne pourrai jamais»
C’est comme si je n’avait rien dis, elle continua ses explications, me tenant toujours la main, me donnant chaud, si chaud et pourtant je baignais à mi-cuisse dans l’eau.
« Il faudra que tu luttes contre ta peur de l’eau car c’est le seul endroit où c’est le moins risqué pour toi. Je ferai de mon mieux pour envoyer ce truc loin de toi, si il t’arrivait malheur je ne pourrais jamais me le pardonner. Je t’en prie, quelque soit la façon que tu t’y prennes, essaye de faire vite, j’ai trop peur que par mégarde je n’envoie tout sur toi. Soit mon amie, Mélissandre, pour la dernière fois, soit ma meilleure amie. »
Et c’est ce que je fit, que Dieu me pardonnes, je me conduisit comme une véritable amie.

Fin

Voilà, j'attends vos commentaires Shocked .
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyMer 22 Déc 2004 - 21:07

Pas encore un seul commentaire sur ton texte?

Allez, je me lance. Je ne suis pas sûr que ce soit agréable à entendre ce que je vais dire... Embarassed

Tout d'abord le nombre de fautes a perturbé ma lecture. Je ne suis pas un pro de la langue française, mais j'ai relevé à ma première lecture près de 90 fautes (orthographe, grammaire, conjugaison, concordance de temps.). Je pense qu'il serait bien que Monique t'aide à corriger toutes les fautes...

Coté style, c'est pas trop mon genre. On est plus dans le suggestif, le mental et l'intériorisation que le visuel et le descriptif précis. Ca, ce n'est qu'une question de goût.
Les paragraphes se tiennent, il y a un équilibre.
Je trouve certaines expressions redondantes. Des phrases sont lourdes et devraient être scindées.
La construction est bien planifiée. Les parties sont bien découpées. Césures et enchaînements sont bien.

Pour l'histoire.
Une vieille personne qui raconte un souvenir. Cette personne qui tue à regret un être cher, ça me rappelle "la ligne verte".
Une jeune fille qui ne contrôle pas ses pouvoirs, ça me rappelle "Carrie".

Je trouve le genre intéressant. Nous sommes dans une nouvelle entre le souvenir intimiste et le fantastique. Je pense qu'il faut exploiter l'idée et approfondir.

Voilà... Embarassed Embarassed

J'ai parlé franchement, sans complaisance... J'espère que c'était un commentaire qui répondait à tes attentes.

Sans rancune, hein Wink

Amitiés

Olivier.
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MessageSujet: Re: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyMer 22 Déc 2004 - 22:08

Olivier Michael Kim a écrit:

Pour l'histoire.
Une vieille personne qui raconte un souvenir. Cette personne qui tue à regret un être cher, ça me rappelle "la ligne verte".
Une jeune fille qui ne contrôle pas ses pouvoirs, ça me rappelle "Carrie".
...
J'ai parlé franchement, sans complaisance... J'espère que c'était un commentaire qui répondait à tes attentes.

Sans rancune, hein Wink

Amitiés

Olivier.

Pour les clins d'oeil à King, j'avoue c'est fait pour lol :d sinon y a pas de rancune, c'est les commentaires qui permettent d avancer Wink.

Kisss
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyMer 22 Déc 2004 - 22:13

OK.
J'avais peur d'en avoir trop dit.

Des références à King? Où ça ? Wink
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Mo
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MessageSujet: Re: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) EmptyMer 22 Déc 2004 - 22:42

Demain je lis les 2 d'un coup, promis !
Bonne nuit.
Mo
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MessageSujet: Re: Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie)   Le souvenir de cet été (1er jet) (1ere partie) Empty

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