LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Atelier 12 : medley comique zaroffien

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2 participants

En lisant ces trois merveilles burlesques :
Je me suis grave fendu la poire !
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J'en ai fait dans mon froc !
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J'ai souillé le fauteuil du bureau !
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J'ai cassé mon clavier tellement j'ai ri !
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Je me suis emmerdé !
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J'ai pleuré !
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Le SAMU m'a sauvé !
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MessageSujet: Atelier 12 : medley comique zaroffien   Atelier 12 : medley comique zaroffien EmptyVen 28 Mar 2008 - 17:17

Cet atelier est consacré au comique, au fendage de gueule ! J'ai retrouvé trois petits textes hilarants. Pour vous mes ami(e)s.

..........................................................................................

"Le bricolage"

- Saperlipopette !
Le juron tonna dans le silence sépulcral de la mezzanine.
Roger, la cinquantaine pétillante et l’assurance d’un homme qui a réussi, possédait de nombreuses qualités mais une phobie - certes il la nommait ainsi malgré la risée qu’il déclenchait à chaque aveu de cette infirmité masculine - une crainte donc… du bricolage sous toutes ses formes… lui faisait perdre instantanément ses moyens, son éducation morale et son savoir-vivre. De telle sorte, que toute tentative manuelle dédoublait sa personnalité et faisait resurgir les maux de l’humanité… du moins à son échelle.
Roger possédait un millier d’ouvrages car il était papivore depuis son enfance. De Stevenson à Verne, de Céline à Orwell, il s’énorgueillissait d’avoir lu une kyrielle d’auteurs de styles différents et englobant deux siècles de littérature ; s’assurant ainsi une ouverture d’esprit et une culture large.
Constatant au fil des jours la décrépitude d’une armoire ployant avec assiduité sous les livres, illustrés, dictionnaires et divers tomes consacrés à l’Art, il prit la ferme décision de monter une étagère murale en pin verni entre les deux bibliothèques.
S’acharnant à maintenir la planche en équilibre tout en enfonçant une cheville rouge dans le mur fraîchement percé, il réclama à grands cris un tournevis à son épouse :
- Le tournevis bordel ! Vite… VITE… qu’est-ce que tu fous merde ! tonna-t-il.
- J’étends le linge, chéri… j’arrive, lui répondit-elle du jardin.
- Qu.. Quoi ! s’étrangla-t-il en tenant avec peine, sueur et haine le niveau de l’étagère en face des trous ; ramène-moi un cruciforme… tu crois que j’ai que ça à foutre… tu peux pas attendre que je termine cette étagère de merde avant d’accrocher ton linge à la con ? Réfléchis un peu une fois dans ta vie, ça te changera !
- Oui… murmura-t-elle, en femme habituée au caractère infect de son mari lorsqu’il s’aventure dans un montage de haute technicité - du moins le surnomme-t-il ainsi - et elle lui tendit l’outil.
Roger le soupesa et son teint vira au violet :
- Un CRU…CI…FOR…ME !!! C’est quand même pas compliqué. Un machin avec un bout en croix… merde, tu m’as filé un PLAT ! Comment veux-tu que j’y arrive avec une burne pareille ?
Au bout de dix minutes d’un effort intense et de concentration extrême, Roger vissa avec pénibilité la première vis.
- Putain, il faut une licence pour se servir de cet outil d’enfoiré de bordel de p… de merde de sa race maudite ? cracha-t-il, le front baigné d’une suée malodorante et des éraflures sur les doigts.
Après maintes péripéties, l’étagère trôna avec majesté au milieu de la pièce et Roger, dans un ultime abandon de soi, avait jeté pêle-mêle tous ses Maigret dessus et, le corps frémissant d’une douce fatigue, appela sa femme, lui désigna l’installation d’un index altier et lui déclama, l’air supérieur :
- Tu vois chéri, c’est pas sorcier le bricolage. Ça a quand même une autre gueule quand c’est fait par un pro, tu crois pas ?

"La couverture"

« Mais merde, laisse moi un peu d’espace ! Toujours à tirer sur la couverture bon sang. Tu n’es pas seul je te signale ».
Mauricette grommela de nouveau et rabattit la couverture en laine d’un marron douteux sur ses larges épaules nues. D’un geste trop brusque, elle fit tomber la lampe de chevet sur la moquette.
Son mari Robert sursauta et dit, un mauvais rictus déformant sa face vérolée :
« C’est quoi encore ce bordel vingt dieux !!! T’as pas fini de me faire chier. Le même bordel tous les soirs… y’a des taloches qui se perdent tiens … t’as du bol que je prône la tendresse ! ».
Sa femme qui, soi dit en passant, n’avait de féminin que le prénom, se retourna lourdement et le secoua d’une poigne ferme et rompue aux travaux de force.
« Frappe-moi tête d’hareng ! Vas-y , cogne une misérable femme sans défense. Je t’assure qu’en deux temps, trois mouvements la flicaille te foutra en tôle sans poser de questions. »
Robert sourit et ne vit pas arriver l’énorme battoir à cinq doigts finir sa course sur son menton. Il n’osa pas relever le défi de peur d’en prendre une deuxième et, d'un murmure qu’il désirât directif, mit un terme à cette scène nocturne… régulière... mais somme toute bénéfique !

"Achats et joies"

Tout ce bordel ambiant commençait à irriter Léon.
Non seulement, après s’être cogné une journée harassante de boulot et fait le plein de la bagnole, il avait eu la désagréable remarque de sa femme lors de son arrivée tardive à son domicile.
« - C’est à c’heure-ci que t'arrives ! Merde alors, t’as pas pu t’empêcher d’aller au bar. Je t’avais dit que nous allions faire les courses. » cria sa femme, le visage rouge sang et fortement couperosé.
« - Je sais chéri mais j’ai dû prendre de l’essence et…
- Mais tu es con ou quoi ? le coupa-t-elle, demain c’est le réveillon et tu nous emmerdes avec ton diesel ! T’aurais pas eu le temps d’y aller en fin de semaine non ?
- Je suppose qu’on part tout de suite ?
- Mais évidemment, hurla-t-elle ; ça fait deux heures que je poireaute avec une liste de courses longue comme la dette publique ! »
Le trajet s’avéra pénible… très pénible. Les vitupérations de Marcelle sur le libéralisme, les achats forcés de Noël et l’hypocrisie de fin d’année commençaient à peser sur le moral de Léon.
Il se dit qu’il pourrait peut-être se jeter une petite mousse discrètement au bar de la galerie marchande s'il arrivait à semer sa femme ; mais Léon n’avait pas encore vu le parking !
Horreur et désolation. Stupeur et tremblements (merci Amélie), ô rage ô désespoir (je sais plus qui c’est…), le parking ressemblait à un vaste rassemblement, un raz-de-marée humain, un colloque de caddies, un séminaire de sacs isothermes. Léon émit en soupir en fourrant sa pièce dans le chariot métallique et suivit sa femme en pestant.
En débouchant dans la galerie, à l’approche du bar tant convoité, sa femme se retourna et d’un air Stalinien lui cracha une phrase terrible :
« - Et tu n’en profites pas pour te soûler pendant mes courses. Je te connais trop bien mon lascar et t’as pas intérêt à nous faire une crise de foie avant demain ! ».
Léon, penaud, s’engagea dans l’entrée, toisa le vigile d’un œil soupçonneux et se prépara à affronter la foule.
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Catherine Robert
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MessageSujet: Re: Atelier 12 : medley comique zaroffien   Atelier 12 : medley comique zaroffien EmptyVen 28 Mar 2008 - 19:26

Bof ! Me suis pas marrée mais je l'ai déjà dit, je suis très difficile au niveau de l'humour. C'est certainement deux ateliers que je ne tenterai pas.
En tout cas, je préférais ton atelier 11.
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MessageSujet: Re: Atelier 12 : medley comique zaroffien   Atelier 12 : medley comique zaroffien EmptySam 5 Avr 2008 - 16:13

Je vais être très désagréable Zaroff, mais à part « une liste de courses longues comme la dette publique », je n'ai pas perçu tes trois histoires comme un style comique. Dans tes dialogues, ça gueule beaucoup, mais il n'y a pas l'once d'une vanne. Aucune métaphore comique employée, alors que la base de la littérature humoristique se situe dans la métaphore (cynique, ironique et burlesque), si possible très imagée. De plus, tu utilises toujours le même cadre du couple, peut-être que c'est voulu.
À part cela, toujours un aussi bon style.
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MessageSujet: Re: Atelier 12 : medley comique zaroffien   Atelier 12 : medley comique zaroffien EmptyJeu 22 Mai 2008 - 18:15

Pareil ! Ce petit florilége ne m'a guère fait sourire. C'est bien écrit certes mais pour le thème de l'atelier, c'est raté. Après l'humour varie d'une personne à l'autre et c'est certainement ce qu'il y a de plus diffcile à écrire et comme Catherine, je ne me lancerais pas sur cet atelier.
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