Atelier 9 : étreinte

Bin voilà mon essai sur l'atelier 9. Je suis pas trop à l'aise avec ce genre de scène, j'en ai donc fait un poème.

Une bouche qui erre, s'égare, s'attarde aux renflements gonflés
Langue qui titille, excite, s'entête à faire bouillir le sang
Le désir qui monte, enfle, abat les barrières de la timidité
Une chaleur, moiteur parfumée déposée sur la main de l'amant
Qui visite et explore les dénivellations du paysage sous ses doigts
Et finit, attente trépignante, par coller ses lèvres à l'intimité suppliante
Plaisir de la caresse, frissons qui se propagent, troubles et émois
Halètements, discrets, retenus, et puis rapides, adrénaline montante
Implorations, "ne t'arrêtes pas". Le bassin qui remue, rester soudés
Soupir de soulagement quand l'orifice comblé par la moitié perdue
Se retrouve dans son unité. Va et vient, rythme tendre et léger
Plus vite ! Mains partout, baisers enfièvrés, course éperdue
Le moment se profile, la jouissance arrive, le temps qui suspend son vol
Pour laisser enfin l'orgasme tout englober, finalité de l'étreinte
Instant suprême, secondes d'extase non enseignées à l'école
Dans un dernier enlacement, c'est la fin, l'excitation enfin éteinte.

Et bien, c'est très bien écrit.
De belle rime, de beau vers...
C'est en effet très poètique.
Pour moi l'exercice est réussi.

J'ai bcp apprecié. Ton texte est assez evocateur tout en restant très poetique (voire un brin pudique), mais ça lui donne du charme certaini
Bravo, chère Catherine, je suis encore tout en émoi après lu ces quelques lignes!

P.S: Ceci dit, vu la forme, tu aurais presque pu en faire un poeme.

Merci à vous deux !

Citation :

P.S: Ceci dit, vu la forme, tu aurais presque pu en faire un poeme.

Bin c'est ce que j'ai fait, confer :

Citation :

j'en ai donc fait un poème.

Catherine Robert a écrit:

Merci à vous deux !

Citation :

P.S: Ceci dit, vu la forme, tu aurais presque pu en faire un poeme.

Bin c'est ce que j'ai fait, confer :

Citation :

j'en ai donc fait un poème.

Oups, faudrait que j'apprenne à lire avec mes yeux !

Allez ! Ce n'est pas grave. Je comprends qu'avec l'émoi sucité par mon texte, tu en aies oublié l'intro.

TAK a écrit:

Catherine Robert a écrit:

Merci à vous deux !

Citation :

P.S: Ceci dit, vu la forme, tu aurais presque pu en faire un poeme.

Bin c'est ce que j'ai fait, confer :

Citation :

j'en ai donc fait un poème.

Oups, faudrait que j'apprenne à lire avec mes yeux !

Je veux même pas savoir avec quoi tu lis en général....

(On va dire que c'est le fond noir qui l'empêche de bien lire... )

Très beau poème, Catherine ! Beaucoup de sensualité et une progression dans le rythme et la description de l'acte que j'ai beaucoup aimé ! Bravo !

Merci !
Je referai cet atelier et proposerai un vrai texte érotique. J'ai l'impression d'avoir un peu triché sur le coup.

Salut Catherine

Moi aussi, j'ai beaucoup apprécié ce texte-poème (malgré quelques lourdeurs qui jurent )! Il y a la fougue, l'emballement et la déraison du moment où l'on succombe, où l'on se donne, où l'on s'abandonne pour ne laisser parler que la chair !

Atelier réussi pour moi aussi.

Merci !

Citation :

(malgré quelques lourdeurs qui jurent )

Juste pour savoir, quels sont les passages qui te semblent lourds ?

Catherine Robert a écrit:

Bin voilà mon essai sur l'atelier 9. Je suis pas trop à l'aise avec ce genre de scène, j'en ai donc fait un poème.

Une bouche qui erre, s'égare, s'attarde aux renflements gonflés
Langue qui titille, excite, s'entête à faire bouillir le sang
Le désir qui monte, enfle, abat les barrières de la timidité
Une chaleur, moiteur parfumée déposée sur la main de l'amant
Qui visite et explore les dénivellations du paysage sous ses doigts
Et finit, attente trépignante, par coller ses lèvres à l'intimité suppliante
Plaisir de la caresse, frissons qui se propagent, troubles et émois
Halètements, discrets, retenus, et puis rapides, adrénaline montante
Implorations, "ne t'arrêtes pas". Le bassin qui remue, rester soudés
Soupir de soulagement quand l'orifice comblé par la moitié perdue
Se retrouve dans son unité. Va et vient, rythme tendre et léger
Plus vite ! Mains partout, baisers enfièvrés, course éperdue
Le moment se profile, la jouissance arrive, le temps qui suspend son vol
Pour laisser enfin l'orgasme tout englober, finalité de l'étreinte
Instant suprême, secondes d'extase non enseignées à l'école
Dans un dernier enlacement, c'est la fin, l'excitation enfin éteinte.

En gras, ce qui m'apparaît "Too Much"

Je suis assez d'accord pour l'attente et les mains.
Merci pour tes avis toujours constructifs.

Je t'en prie Catherine ! Ce mot trépignante qui me semble mal utilisé (mais bon, c'est certainement moi aussi)

Non je suis d'accord, c'est un mauvais choix. Je réfléchis à un autre terme qui conviendrait mieux.