Concours 5 : Rodéo sur héliocarn

Allez je me jette à l'eau et serai la première à poster pour ce concours sur le thème du western fantastique.
Je ne suis pas sûre de ne pas être hors sujet, on verra bien ce que vous en pensez.
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Al avait peur. Tout ce qu'il désirait, c'était disparaître. Il n'était pas fait pour ça, il en était conscient, mais s'était laissé convaincre. Ses parents, sa sœur, ses amis, tout le monde s'y était mis.

— C'est ta seule chance de t'en sortir... Tu dois le faire... Tu es taillé pour... Qu'au moins un d'entre nous échappe à ce destin pourri… Il n'y a que toi qui puisse nous sauver…

Et tellement d'autres arguments pour qu'il accepte. De guerre lasse, il avait fini par céder et il se retrouvait là-haut en route pour cette folie.

Dans l'enclos, assis sur une selle qui lui semblait bien trop petite, elle-même posée sur l'héliocarn aux multiples ailes frémissantes de rage, il se sentait minuscule, encore plus chétif que d'habitude, insecte offert en repas à un volatile affamé.

Enfermée dans un enclos qui l'enserrait de toute part, la bête n'avait pas le moyen de remuer. Seul son long cou, avec une tête énorme à son bout, balançait de gauche à droite, cognant les cloisons, les faisant craquer et n'en ressentant aucune douleur. Les muscles puissants de la monture tremblaient de haine envers son cavalier qui en venait à se demander s'il n'était pas entré à son insu dans un des nombreux couloirs vers les enfers.

Al craignait pour sa vie. Ne racontait-on pas que peu d'aspirants monteurs réussissaient l'épreuve de la montée de dressage ? C'était l'unique test imposé aux volontaires sans aucune préparation. On les hissait sur ces animaux et on les lâchait en plein ciel, au-dessus d'une cuvette entourée de rochers escarpés, crocs effilés, pointés vers une voûte orangée, prêts à se refermer sur cette immensité. Un tel site donnait déjà le vertige vu d'en bas et le gamin terrifié n'avait osé plonger son regard dans le vide de peur de renoncer.

Alors qu'un métayer prudent s'apprêtait à ouvrir la cage protectrice, il regrettait de ne pas avoir choisi cette option. Mais, à peine cette pensée lui avait-elle effleuré l'esprit, que les portes s'ouvrirent et la bête s'élança dans un bond rageur vers la liberté.

Le volatile furieux du poids sur son dos se mit à zigzaguer en tout sens, tournoyer et se retourner, espérant par ces mouvements désordonnés mais puissants se débarrasser de l'importun. Al s'accrochait de toute ses forces pour ne pas tomber mais il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait faire pour dompter cette créature. Rien ne l'avait préparé à un tel événement.

— Réfléchis ou tu vas mourir.

Il tira violemment sur les rênes, exerçant par là une action sur le mors hérissé de pointes qui pénétrèrent dans les chairs de l'animal. Agacé par la douleur soudaine, celui-ci se cabra dans un geste violent qui faillit désarçonner son cavalier qui n'eut d'autre choix que de se rattraper à la crête qui longeait le cou de l'héliocarn et se séparait en deux pour suivre les flancs et la queue. Mais par cette action désespérée, il lâcha les lanières qui lui offraient un semblant de contrôle sur sa monture. Il se cramponna de plus belle conscient que ses forces ne lui permettraient pas de tenir longtemps. Affolé, il monopolisa son intelligence pour trouver une solution.

— C'est le moment de mériter ta réputation de bouffeur de connaissance... Si j'essaie de reprendre les rênes, j'ai toutes mes chances de m'écraser sur les pierres qui tapissent le sol... Mais si je ne fais rien c'est ce qui va m'arriver de toute façon.

Un instant de répit lui permit de regarder alentour. Le paysage de toute part différent et pourtant toujours pareil ne lui laissait aucun espoir de s'en sortir en cas de chute. Des à-pics vertigineux formaient une barrière naturelle lugubre et menaçante avide de se repaître des pauvres inconscients qui avaient l'audace de l'affronter. Nulle part où portait le regard, il n'y avait de faille à exploiter.

Les juges se tenaient sur une plate-forme rocheuse, leurs trois yeux virevoltant en tout sens pour suivre ses pitoyables tentatives pour échapper à la mort. D'aussi loin qu'il se trouvait, il pouvait apercevoir un filet de bave coulant sur le pseudo menton de l'un d'entre eux, signe du plaisir qu'il ressentait à la vue des difficultés de l'aspirant. Il se demanda l'espace d'une seconde si le but de ces exhibitions n'était pas de satisfaire leur soif de souffrances et leur nature cruelle.

Sa famille et ses amis, au nombre de dix qu'il avait lui-même choisi, avaient pris position sur une autre terrasse pierreuse d'où ils pouvaient l'encourager. Ils les vit gesticuler, crier et le soutenir comme si leur propre vie en dépendait, ce qui, au fond, était le cas et Al en avait bien conscience.

Poussé par cette évidence, il prit sa décision. Il fallait qu'il récupère les rênes. Après avoir retiré ses pieds des étriers et profitant que la bête soit plus calme, il passa sa jambe gauche par dessus l'harnachement. En amazone, légèrement déséquilibré, il craignit un instant de basculer mais l'héliocarn en pleine récupération n'en profita pas. Tremblant, il se laissa glisser sur la crête épaisse. S'agrippant au pommeau de la selle à en rendre ses doigts douloureux, il jeta un œil vers la tête de l'animal. Les lanières pendaient mollement à plus ou moins un mètre de lui et il allait devoir avancer de plusieurs centimètres pour s'en saisir.

Au moment où il tendait une main peu assurée, la créature se remit à cabrioler pour se débarrasser du poids qui la rendait furieuse. Al se sentit glisser, un pied se retrouva dans le vide. Au prix d'un violent effort de tout son corps, il réussit à reprendre aplomb.

Les rênes en sa possession, il lutta pour se replacer en selle.

— Mon Dieu ! Qu'il arrête de gigoter !

Lorsqu'il eut enfin rétabli une assise plus sécurisante, il poussa un soupir de soulagement. Cela coïncida avec un nouvel instant de calme relatif et il put sentir le vent chaud qui soufflait violemment, ajoutant ses forces à celles de l'héliocarn, ne le rafraîchissant pas, augmentant même la touffeur qu'il sentait tout autour de lui. Cette chaleur à laquelle il n'était pas habitué le rendait nauséeux, des papillons noirs caracolaient dans son champ de vision, étourdissement précurseur d'un possible évanouissement mortel.

Il secoua la tête mais déconcentré par ce léger malaise, il relâcha la pression de ses jambes sur les flancs de l'animal, ses doigts se détendirent sur les courroies et le volatile devinant son instant de faiblesse en profita pour se retourner dans un mouvement brusque qui surprit le jeune garçon.

Une fraction de seconde plus tard, décontenancé, il ne sentait plus le corps robuste de la bête. Il tourna les yeux et l'aperçut qui s'éloignait ne faisant plus aucun cas de son piètre cavalier. Il regarda sous lui le sol poussiéreux qui se profilait à une distance encore considérable.

La chute fut longue, accompagnée d'un cri d'extase des juges ravis de la tournure que prenait l'événement. Plus ténues étaient les plaintes de désespoir de ses proches. Et pourtant, ce furent elles qui se marquèrent profondément dans son esprit.

Au fur et à mesure des mètres qui le rapprochaient de la fin, il eut le temps de penser à ce qu'il adviendrait de sa famille. Lui, finalement, s'en sortait plutôt bien. La mort était un destin parfois appréciable.

— Je suis désolé !

Des mots ou une pensée, il ne savait trop. Tout le temps que dura sa lente descente vers les rocailles qui l'attendaient impatientes, il imagina leur avenir.

Ses parents et ses amis seraient ramenés avec tous les autres prisonniers, entassés dans des enclos à ciel ouvert, puant la souffrance et la maladie, le désespoir aussi. Il le savait, il y avait vécu. Au bout d'un temps, les Altéens viendraient les chercher sans qu'ils aient aucun nouvel espoir d'échapper à leur sort. Il n'y avait que lui qui aurait pu les sauver. Son poids très léger lui avait permis de postuler pour monter les héliocarn. Leurs bourreaux, masse épaisse de plus de deux cents kilo, en étaient incapables. Mais l'avantage procuré par la maîtrise céleste leur était indispensable dans leur marche ininterrompue vers de nouvelles conquêtes.

— Au moins, je ne participerai pas à leur folie !

S'il avait réussi, sa vie aurait été sauve et il serait sorti des enclos, mais il aurait aussi garanti l'avenir des siens. Chaque cavalier aidait dix personnes qu'il choisissait, dix personnes assurées de vivre, marché impossible à rejeter.

Maintenant, ils finiraient comme tous les autres êtres humains. Dans un convoi, bétail humain, pour une marche harassante qui en verrait succomber une bonne partie. Ceux qui arriveraient à destination seraient à nouveau parqués en masse. Et jour après jour, leur nombre diminuerait.
Ne disait-on pas que l'humain bien préparé était un délice pour les Altéens.

Déjà !!!

Imprimé ! Je la lis ce week end et je poste mon comm'

Citation :

Déjà !!!

Comment déjà ! Le concours est lancé depuis... euh... je sais plus mais ma nouvelle est finie depuis la mi-avril. Je l'ai laissée reposer tout ce temps pour en faire une dernière relecture, ce qui ne garantit absolument pas que vous alliez appréciez ma contribution à ce concours.
Donc, maintenant, j'attends avec impatience et angoisse les notes que je vais choper sur ce petit truc.

On doit donner les notes à une date précise?
Et tout le monde peut noter?
Question bête je sais... -_-'

En fait, les autres fois, on envoyait les notes par mp à Paracelse qui se chargeait de faire les moyennes et de publier les résultats (je supose qu'il est toujours volontaire désigné pour ce rôle, lol). Mais on attend la date limite du concours (15 juin) pour envoyer ses notes parce qu'il peut y avoir post d'un texte pour le concours jusqu'au dernier moment.
Et oui, bien évidemment, tout le monde peut voter même s'il n'est pas participant du concours. Plus il y a de votes, mieux c'est.

D'accord!
Merci beaucoup tati Catherine

Je suis un peu embêté avec ce texte car même si je l'ai bien aimé dans sa forme et sa progression, je le trouve carrément hors-sujet pour le concours. La documentation est quasi-inexistante et je ne retouve pas l'ambiance des western (bon, c'est un peu normal vu que tu as choisi l'angle intéressant mais casse-gueule de le placer dans un univers de science-fiction). Toutefois, tu as bien rendu le passage initiatique, la lutte de l'homme pour dompter la Bête est très vivante, très crédible. A mon goût, il y a trop de trous, pas assez d'explications sur les enjeux, et le lien entre le déroulement et les enjeux est trop lâche.

La fin m'a laissé sur la mienne ( de faim ). Je la trouve faible et un peu trop plaquée. Tu as quand même réussi à donner avec une grande justesse, les émotions de ton rodéo-boy cosmique. Chapeau, Catherine !

En ce qui me concerne je trouve le texte bien écrit, et les idées originales. Il n'y a pas de documentation historique puisqu'il s'agit d'un univer de SF/Fantasy et rien ne l'interdisait.

Ce que je trouve qui cloche c'est plus la construction de l'histoire, et là je m'éloigne pas mal de Dagobert: c'est la progression du récit qui me gène.
La scène de la tentative de dressage est à mon goût un peu trop developpée (D'autant plus qu'elle échoue) Certes, il fallait prendre le temps de la traiter mais par contre les diférentes "révélations" sur le fin mot de l'histoire arrivent toutes en même temps, à la fin, et ça fait un peu trop à la fois.
Je trouve qu'elles auraient gagnées à être un peu plus disséminées tout le long du texte, de façon progressive: petit à petit comprendre pourquoi il devait monter le héliocarn, le rôle que veulent lui faire jouer les Altéens, le sort de ses parents, celui des troupeau humains, etc...La dernière phrase par contre est bien à se place et trés forte!

Bref, si j'ai des réserves sur la construction de l'histoire, le contenu en est par contre trés bon!

Merci vous deux. J'ai pris le parti de placer ça dans un univers plutôt sf limite fantasy parce que le western n'est franchement pas ma tasse de thé. Il y a dans ce genre une ambiance que j'arriverais difficilement à traiter. Je savais dès le départ que je risquais d'être hors-sujet (et perso, je le trouve très limite par rapport au thème).
Vous soulignez tous les deux le manque de dévellopement et/ou les faiblesses des révélations sur le fin mot de l'histoire. Bon, faut croire que ce n'est pas assez explicite et/ou mal négocié. A trop vouloir être originale aussi bien dans le traitement du thème que par rapport à la chute, je me rends compte que j'ai rendu le tout un peu maladroit.
M'en fous, je l'aime bien quand même .
Maintenant, j'attends de voir la note finale. Et sans me faire aucune illusion cette fois-ci.

Catherine Robert a écrit:

je me rends compte que j'ai rendu le tout un peu maladroit.
M'en fous, je l'aime bien quand même

Incorrigible(s) décidement.

Ben moi, j'ai assez bien aimé, tel quel.
Le rodéo est très dynamique et bien écrit, bravo!
Il est long, bien sûr, mais c'est le coeur de l'histoire, donc pas de problème.
La révélation finale, bon c'est sûr, j'ai dû la relire pour bien comprendre. Mais à la relecture, tout me semble très clair.
Peut-être un seul regrêt : ne pas avoir introduit plus tôt le principe du marché (mais sans en donner les détails), histoire de faire imaginer l'enjeu de la réussite du rodéo.

Pour les détails :
Les muscles puissants de la monture tremblaient de haine
=> trembler est plutôt associé à la peur, moi ça m'a un peu géné
Agacé par la douleur soudaine, celui-ci se cabra dans un geste violent qui faillit désarçonner son cavalier qui n'eut d'autre choix que de se rattraper à la crête qui longeait le cou de l'héliocarn et se séparait en deux pour suivre les flancs et la queue.
=> qui... qui... qui... Il faudrait faire plusieurs phrases.
Il se cramponna de plus belle conscient que ses forces ne lui permettraient pas de tenir longtemps
=> virgule (belle, conscient)
Affolé, il monopolisa son intelligence
=> Parce que quelqu'un d'autre pouvait s'en servir ?
Le paysage de toute part différent et pourtant toujours pareil
=> Pas clair et maladroit.
Sa famille et ses amis, au nombre de dix qu'il avait lui-même choisi,
=> On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille...
à plus ou moins un mètre
=> A ce niveau de précision, autant dire carrément "à un mètre"
la créature se remit à cabrioler pour se débarrasser du poids qui la rendait furieuse.
=> Déjà écrit au début.
ne le rafraîchissant pas,
=> pour un vent chaud, cela va sans dire
augmentant même la touffeur qu'il sentait tout autour de lui
=> Je ne connais pas ce mot. Le dictionnaire dit qu'il concerne l'entrée dans une pièce.
Il secoua la tête mais déconcentré par ce léger malaise,
=> Virgule (mais, déconcentré)
et le volatile devinant son instant de faiblesse
=> virgule (volatile, devinant)
qui l'attendaient impatientes,
=> virgule (attendaient, impatientes)
qu'ils aient aucun nouvel
=> qu'ils n'aient aucun

Bon courage, puisque c'est un concours.

PS : Ca devrait t'amuser de lire ma nouvelle Le Retour, sur mon site, si tu en as la curiosité.

Merci de ta critique. Je l'ai découverte avec crainte (une critique de Tici, ça fait peur lol). Ouf ! Ca aurait pu être pire.

Citation :

Catherine Robert a écrit:

je me rends compte que j'ai rendu le tout un peu maladroit. M'en fous, je l'aime bien quand même

Incorrigible(s) décidement

Que veux-tu, nous sommes de vrais enfants. En fait, ça veut surtout dire que j'ai pris du plaisir à écrire cette histoire et c'est surtout pour ça que je l'aime bien. Ce qui n'empêche que je ne suis pas dupe sur le fait qu'elle pourrait être améliorée. Je l'ai postée au mieux de ce que je pouvais en faire. Ce sont les critiques reçues qui me permettent de mettre le doigt sur les faiblesses qui restent.

Citation :

Peut-être un seul regrêt : ne pas avoir introduit plus tôt le principe du marché (mais sans en donner les détails), histoire de faire imaginer l'enjeu de la réussite du rodéo.

J'avoue que, par peur d'en dévoiler trop, je suis restée trop vague.

Pour les détails, je suis d'accord avec la plupart. La touffeur (du coup, j'ai vérifié) c'est une chaleur étouffante.

Citation :

PS : Ca devrait t'amuser de lire ma nouvelle Le Retour, sur mon site, si tu en as la curiosité

Comme je suis une vilaine petite curieuse, j'irai voir cela bientôt.

> une critique de Tici, ça fait peur
Tu me flattes !

> La touffeur (du coup, j'ai vérifié) c'est une chaleur étouffante
Oui, mais plus précisément une chaleur étouffante qui saisit quand on entre dans une pièce.

> Comme je suis une vilaine petite curieuse, j'irai voir cela bientôt.
C'est pas moi qui te le reprocherai. Bonne lecture alors !

Citation :

> La touffeur (du coup, j'ai vérifié) c'est une chaleur étouffante
Oui, mais plus précisément une chaleur étouffante qui saisit quand on entre dans une pièce.

J'ai fait d'autres recherches et je n'ai trouvé aucune occurence qui précise que c'est une chaleur étouffante qui saisit quelqu'un quand il entre dans une pièce. C'est juste une chaleur étouffante.

Citation :

> une critique de Tici, ça fait peur
Tu me flattes !

Aucune flatterie, je suis pas comme ça (hein les copains que je ne fais jamais de séance de fayottage, z'avez pas intérêt à dire le contraire lol). C'est juste que tes critiques sont en général assez sévères, ce qui ne veut pas dire qu'elles sont méchantes.

Pour la touffeur, ma source :
http://fr.wiktionary.org/wiki/touffeur
Le sens a peut-être évolué depuis.

Catherine Robert a écrit:

C'est juste que tes critiques sont en général assez sévères

C'est juste mon niveau d'exigence qui est élevé. J'espère en tout cas que c'est constructif.
Je considère que quelqu'un qui soumet ses oeuvres se place dans une démarche d'édition, sinon à quoi bon ? Je ne suis pas là pour aider les écrivaillons à se mirer le nombril.
A vrai dire, je ne sais pas encore si je suis à ma place sur ce forum (d'ailleurs, ma seule contribution reste assez incomprise).

Il y a ici un potentiel indéniable. Si seulement les auteurs se donnaient la peine d'aller jusqu'au bout de la démarche !