LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Un rêve

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maerlyn
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MessageSujet: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 1:38

Voi là une histoire dont j'ai eu du mal à écrire la fin. Elle trainait dans mon ordi depuis quelques semaines déjà et je vous dis pas à quel point c'est un soulagement de l'avoir finie. Surtout que je n'avais rien écrit depuis presque un mois. J'éspère que ça vous plaira. Mr. Green

Un Rêve




Je marche dans la rue. Je ne sais pas quelle rue. Pourtant je sens que je devrais le savoir, comme je devrais savoir pourquoi j’y suis. Sauf que rien ne me vient. Et en plus je m’en fous totalement. C’est pareil aux nuages dans le ciel. On ne se demande pas par quel moyen ils sont là. Ils y sont, c’est tout.
Je me sens comme dans un rêve.

Le jeune homme porte une casquette grise. Il est apparemment de nature surexcitée, ses mains recherchent désespérément l’emplacement idéal. Hanches, cou, cheveux, de nouveau hanches. Il les bouge de manière très nerveuse. Voilà en partie pourquoi il a été choisi, sa nervosité. Ce type paraîtrait mal à l’aise ou qu’il soit. Sans pour autant se faire remarquer. Au-delà de sa totale absence de style vestimentaire, il possède aussi une complète absence de personnalité, et par conséquent une absence de réalité aux yeux des autres. Son nouvel employeur l’a immédiatement trouvé parfait.

Laurent Leland. Oui c’est bien mon nom. Bizarre que ça m’apparaisse brutalement. Ca me fait l’effet d’un souvenir alors qu’un patronyme est sensé être un élément omniprésent de la vie de chacun. Mais bon ce n’est pas grave. Les bâtiments alignés à mes côtés ressemblent à des décors de cinéma. Je les vois mais je ne parviens pas à m’imaginer qu’il existe quelque chose en profondeur, par delà les apparences. Les façades font penser à des planches de bois ou à du carton ; en tout cas un élément d’une finesse ridicule et d’une superficialité presque consternante.
Je continue de marcher. A moins que ce soit la rue qui recule. Je regarde droit devant moi. Maintenant je ressens vaguement la même impression qu’un jour où je me suis tenu au milieu d’un immense champ de blé, j’avais beau me tourner dans toutes les directions je voyais exactement la même chose(en l’occurrence des épis). Si cette situation passée m’effleure l’esprit c’est parce que je suis convaincu –je ne sais comment—que quel que soit le nombre de kilomètres que je fasse sur ce goudron, l’image que j’ai en face des yeux ne changera pas d’un iota.
Le souvenir s’en va. Ou bien son importance se révèle être nulle. De toute façon ça en revient au même. En ce lieu les pensées n’ont pas l’air d’avoir beaucoup d’intérêt. Elles vont et viennent comme bon leur semble. Aussi instables qu’un mirage, elles disparaissent dès qu’on les approche d’un peu trop près.
C’est pas grave.
J’avance mais est-ce physiquement ?
Quelque chose qui ressemble à un béret gît par terre.
Ca ressemble à un rêve.

Il décide d’appeler le jeune homme Max, et lui ordonne d’utiliser le nom d’Auguste lorsqu’ils se parlent. Il a vu ça dans un polar à la télévision ; le truc des faux noms. L’idée lui a plu autant qu’à un gosse. D’ailleurs une partie de son esprit retrouve en ce moment l’excitation d’être un gamin et de jouer à faire comme dans les films, lorsqu’il s’amusait à reproduire les missions de James Bond ou bien les aventures de Batman (il laissait parfois l’un de ses amis faire Robin). Tout ça est un jeu.
Auguste fait visiter sa maison à Max. Il ne veut pas que, à l’heure H, le jeune homme se retrouve paumé et commence à paniquer. On devient facilement maladroit quand on tombe dans un endroit inconnu. En plus de bousculer notre orientation, cela perturbe l’équilibre et la faculté de concentration. Un peu comme un début d’ivresse.


Je ne suis jamais venu ici. Mais la rue me fait penser aux westerns de mon enfance, enfin je crois. Je m’y sens parfaitement bien. Le sol ressemble autant à de la terre qu’à du sable (mais n’était-ce pas du goudron avant ?et avant quoi ?). A ma gauche j’aperçois un porche où l’on imaginerait sans mal un vieil homme doté d’une barbe grisonnante lui arrivant à mi-torse, habillé d’une blouse défraîchie et surmonté d’un chapeau comme en portent les Amish, et fumant cigarette roulée sur cigarette roulée. A ma droite je vois une entrée de saloon dont les portes grincent, ballantes. Peut-être à cause du vent, ou alors quelqu’un vient d’y entrer (voire d’en sortir) ?
Je ne m’inquiète pas.
Il y a une pancarte placardée au-dessus du saloon. Pris d’une impulsion j’essaie de la déchiffrer. Mais plus je me concentre sur les immenses lettres, plus elles semblent se brouiller, se fondre en elles-mêmes. Il m’est impossible de comprendre ce qu’il y a d’écrit. Sur cette route les détails sont aussi intangibles que les idées. Ils se volatilisent dès qu’on croit les saisir.
A quoi je pensais déjà ?
Je me sens bien.
Je dors ?

Max prend le double des clés qu’Auguste lui tend. Il a été les faire chez un serrurier d’une ville voisine. Une précaution supplémentaire. Intérieurement il s’éclate comme un fou. Il doit parfois se retenir à grande force de sourire comme un babouin lorsqu’il rencontre Max. Car son jeune employé est lui-même tellement agité qu’Auguste se voit obligé de garder une certaine contenance en sa présence. Il espère que l’effervescence du gamin—il prétend avoir 18 ans mais Auguste miserait plutôt sur seize—s’évanouira au moment de l’acte.
Oh et puis après tout il lui a été recommandé ce môme. Et pas par n’importe qui, son meilleur ami quand même. C’était au cours d’une longue nuit d’ivresse avec ce dernier, au fin fond d’un pub irlandais, déserté vu qu’il était plus de quatre heures du matin. Le barman se trouvait hors de portée d’ouïe, en train d’essuyer ses verres. Auguste finissait de siroter son neuvième ou dixième whiskey quand ces mots lui échappèrent :
-Je veux faire assassiner ma femme.


La route est pavée désormais. D’ailleurs c’est plus une ruelle qu’une route. Je tourne, indifférent, les yeux vers de vieilles chaumières d’apparence sale. Je sais sans le voir qu’il y a derrière moi un pont-levis au bois abîmé par le temps. J’aperçois les enceintes en pierre du village (la ville ?) au-delà des habitations.
Je crois voir quelqu’un qui marche, tout comme moi, loin devant. Je ne suis pas persuadé que ce soit un homme. Pourtant, à cette distance je n’ai aucun moyen de le savoir.
Mais c’est une certitude.
Et elle part.
Celui ou celle qui se promène en fait de même. Parti(e) plus loin ou purement disparu(e) ? Aucune idée.
Ou alors une toute petite.
Les choses ne semblent pas vouloir, ou pouvoir, rester en place le long de cette route. Tout comme le temps.
Je suis sûr que c’était une femme. Elle est encore là.
Quelque part.

D’avoir balancé cette sentence ici, dans un bar dont la qualité des breuvages était aussi médiocre que celle de l’éclairage, il paniqua soudain. Après la vague d’ivresse qui lui avait permis de se confier si facilement, venait le ressac chargé de honte, de culpabilité et de paranoïa. Son ami allait-il se mettre à rire en ne le prenant pas au sérieux ? Le traiterait-il de fou en lui conseillant d’aller consulter un psy ? Ou pire, s’enfuirait-il à toutes jambes prévenir l’épouse d’Auguste et alerter la police ?
Non. Au lieu de tout cela, son compère se contenta de poser son verre avec un air méditatif et de prononcer ces mots :
-Je pense savoir qui pourrait faire ça.
Au même moment le barman annonça qu’il fermait boutique et que les deux zigotos devaient se tailler fissa.


L’air pue. Pourquoi ?
A mon avis parce que j’ai toujours imaginé les rues du Moyen-Âge puant les déjections d’animaux et les déchets de la ville.
Sauf qu’ici l’odeur n’est qu’une pensée. Et encore, une pensée aussi translucide que le plus limpide des lacs. Si on cherche on la sent, sinon… bah on voit juste les cailloux au fond du lac !
Certaines de mes idées deviennent plus palpables qu’il y a un moment. Je me demande vaguement depuis combien de temps dure ce voyage. Mon voyage.
Autour de moi, le paysage (le décor ?) fond. Se remodèle.
Est-ce par la force de mon esprit ?

Ils en reparlèrent trois jours plus tard. Tous les deux sobres (ou quasiment) cette fois-ci. L’ami d’Auguste était un écrivain raté, enfin c’était plutôt ses livres qui étaient ratés. Celui sur lequel il planchait en ce moment racontait l’histoire d’un jeune héroïnomane de quinze ans tombant malgré lui au milieu d’un réseau de prostitution pédophile. L’écrivaillon avait fait plusieurs recherches sur le terrain autant pour son intrigue que pour les personnages. Et il raconta à Auguste qu’il en avait résulté plusieurs rencontres « intéressantes ». Dont un jeune homme qui s’autoproclamait tueur à gages. Il assura à Auguste que le jeune type paraissait tout à fait fiable.
Ils organisèrent un rendez-vous.
Voilà le moment où (re)naquît l’excitation infantile d’Auguste. On venait de poser les pions sur le jeu. La partie pouvait commencer. Le reste ne comptait plus.
Il se rendit seul à l’entrevue.
Ainsi se rencontrèrent Max et Auguste.
Max prétendait avoir déjà assassiné trois personnes. Mais il devint vite très vague quand aux détails. Auguste s’en foutait, il était trop tard pour renoncer. Ilse sentait déjà enivré à l’idée des préparatifs.
Ca avait commencé


Je regarde mes mains. Une fois—peut-être dans une autre vie—quelqu’un m’a dit que l’on pouvait deviner l’âge d’un homme rien qu’à voir ses mains. Malheureusement je ne dois pas être un expert en déchiffrage manuel car il ne me vient aucune révélation. Je les retourne et là comme même une chose m’étonne. Il n’y a plus de lignes. Ces fameuses lignes qui font gagner autant de pognon à toutes ses diseuses de bonne aventure ; et bien elles ont disparu. Quoique à bien réfléchir je n’en ai si ça se trouve jamais eu.
Ah si seulement je parvenais à me souvenir.

Le grand jour, enfin.
Pas celui de Noël mais celui du meurtre. Sauf que pour Auguste il n’y a aucune différence.
Il a pris rendez-vous chez le coiffeur déjà quelques jours auparavant. Un alibi plutôt bon ; « mais monsieur l’agent vous croyez vraiment que j’ai pu assassiner ma femme alors que j’étais en train de savourer un shampoing relaxant aux amandes à trois kilomètres d’ici au même moment, entouré par une demi-douzaine de vieilles dames qui se feront un plaisir de vous le confirmer. » Note personnelle : ne pas oublier la note d’affolement aigue dans la voix ça fait toujours son petit effet. Il sourit alors qu’il roulait vers le centre-ville


Je n’ai pas soif, je n’ai pas faim, je n’ai pas sommeil. Je n’ai envie de rien. La rue est maintenant (maintenant ? ce mot n’a plus de sens ici) une rue banale de banlieue chic. Des maisons parfaitement alignées et ressemblant toutes à la Maison Blanche en miniature. Tout est calme, sauf à l’entrée de l’une des demeures où il semble y avoir du grabuge. Je m’approche, je n’ai que ça à faire.

« Non ça n’a pas pu se passer comme ça ! » pense-t-il.
Le cadavre de Max gît à ses pieds. Il vient de rentrer chez lui et il y a un corps mort au pied des escaliers. Et ce n’est pas celui de sa femme mais celui de l’homme qui devait l’assassiner. Quand à elle, elle descend tranquillement les mêmes escaliers, braquant son revolver sur Auguste. Il ne savait pas qu’elle possédait une arme, ça ne faisait pas partie du plan, elle n’était pas sensée se défendre. Elle lui dit qu’il aurait du être plus prévenant et c’est la première fois que il est d’accord avec elle


Il y a deux individus qui sortent de la maison, l’un après l’autre.

Elle tire. Il tombe. Il n’a pas vraiment mal mais il se sent comme de l’eau en train de s’évaporer. Sa femme passe à côté de lui sans lui jeter un regard. « Elle a l’air un peu contrariée » pense-t-il. Il voit l’arme de Max près de lui, elle ne l’a pas ramassée. Ses mains se sentent encore en mesure de faire ça ; il attrape le flingue.

Il y a de nouveau un béret par terre. Celui qui est sorti en premier de la maison le ramasse et le met sur sa tête.

Il tire. Elle tombe. Sa main à lui fait pareil, lâchant le revolver et atterrissant sur un béret qui doit certainement appartenir à Max, quel que soit son nom.
Son épouse lui semble plus belle que jamais. Avant que plus rien n’ait d’importance pour l’un et l’autre, elle souffle un dernier mot : « Laurent… »


C’est un jeune homme. Je sais qu’il ne s’appelle pas Max et je sais qu’il ne m’a jamais appelé Laurent et c’est tout. Derrière lui, elle est là, elle est magnifique malgré la tâche rouge tirant sur le noir dont son corsage est maculé.
-Laurent, dit-elle, j’ai loupé mon rendez-vous chez la manucure à cause de toi.
-Il m’avait toujours dit qu’il s’appelait Auguste, dit Max.
Je n’ai pas le temps de leur répondre, je les ai déjà dépassé.

Je marche.


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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 2:03

C'est excellent! L'alternance dans la narration déboussole au début mais par la suite ça donne un rythme qui fait qu'on est obligé de continuer. Pour ma part, je la trouve plus soignée et aboutie que la précédente, trop de bruit.
Juste la fin qui n'est pas très claire à mon sens mais ça ne veut pas dire grand chose en soi, vu que c'est pas la 1ere fois que je dis ça d'une nouvelle scratch Mais il ya peut etre la fatigue aussi... En tout cas la manière dont les deux histoire se rejoignent est bien trippante Mr.Red
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 2:08

Aaahh merci! Je suis vraiment content qu'elle te plaise parce que pour celle là je peux dire que je me suis donné du mal, pfiou. What a Face
Sinon pour la fin j'aime bien être nébuleux, comme dans "trop de bruit" d'ailleurs. shakng2
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 2:34

Oui je vois ça What a Face mais c'est une bonne chose, ça booste mon neurone, et qui sait, peut être qu'un jour à force de travail acharné il aura un copain pour l'aider scratch
Enfin bref, je m'égare...
Sur ce, bonne nuit à tous (même si beaucoup doivent déjà être dans les bras de morphée, ou de qq1 d'autre dailleurs mais là ca les regarde) En tout cas, continue à faire danser tes doigts sur le clavier, c'est pas forcément un service à rendre à mes yeux mais bon ca le vaut bien study

Voilà, je me rends compte que j'écris bcp pour ne rien dire là donc je m'eclipse avant de partir dans un délire nocturne propre aux insomniaques What a Face
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 2:39

Bonne nuit aussi. Je m'étais promis de me coucher avant quatre heures du mat' aujourd'hui et ben en fin de compte je vais peut-être y arriver.
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 11:05

C'est pas mal, mais il est vrai que la fin est un peu obscure. Bien joué quand même, c'est pas évident.
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 11:52

Merci. Very Happy
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 11:58

Très très bon!! J'ai beaucoup aimé ce texte avec cette double façon de visualiser. D'autre part la progression de l'homme seul dans ce paysage changeant est magnifiquement rendue. Et la fin me laisse aussi un peu cette interrogation, ce flou dans qui est qui, qui a vraiment fait quoi, qui s'en sort, etc.
Une belle écriture.
Juste une faute qui m'a sauté aux yeux : immaculé ça veut dire parfaitement propre, et la tâche de sang a donc maculé le chemisier. Voilà voilà!
Bravo, et j'imagine bien que tu as dû avoir du mal à écrire ça! Continue d'écrire alors svp!
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maerlyn
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyDim 9 Jan 2005 - 12:47

Merci beaucoup Nad. Very Happy
Quand à la faute, elle m'était passée sous le nez je corrige ça tout de suite. Mr. Green
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyMar 5 Avr 2005 - 17:51

bien


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maerlyn
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyMar 5 Avr 2005 - 18:10

Merci beaucoup Cornélia! Very Happy
Dès que j'ai un moment je profite de tes notes pour corriger cette nouvelle. Sinon pour le fait qu'on ne comprenne vraiment ce qui se passe qu'à la fin, c'était voulu en fait. Ouais bon c'est vrai que c'est peut-être pas la meilleure façon de donner envie de la lire mais dès que j'ai eu l'idée de cette histoire, il m'est apparu tout naturel de procéder de cette manière.
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyMar 5 Avr 2005 - 18:39

ok


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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyMer 6 Avr 2005 - 6:43

Shocked Bah ??? elle sort d'où cette nouvelle, je l'avais pas vue ???... heureusement que ce soir je vais chercher mes nouvelles lunettes... Les autres sont tombées en plein pogo à un concert... Je la lis dès que possible !
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyMer 6 Avr 2005 - 7:01

Est bien tu ne serras pas déçu, Thomas ! elle est vraiment bien écrite !! Very Happy
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Catherine Robert
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MessageSujet: Re: Un rêve   Un rêve EmptyJeu 27 Déc 2007 - 19:56

C'est bien mais la fin m'a laissé sur ma faim. Je la trouve trop floue. Autrement j'ai apprécié tout le reste.
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