LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 UN PATRON DE REVE

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Olivier Michael Kim
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Nad
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Nad
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MessageSujet: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 15:09

.
–- " Bonjour madame Birkel! Comment allez-vous ce matin ? Elle a mangé, Céline ? Malika, vous avez la feuille de soins s’il vous plaît ? La dose de tétracodéïne+ a été baissée comme je l’ai demandé ? Bien.
Madame Birkel, je vois que vous êtes en super-forme ! C’est vos petits-enfants dans le cadre, là ? On ne les a pas encore vus ici... Ah, les arrière-petits-enfants... pardonnez-moi.
Solange, remontez-lui un peu les oreillers, elle n’est pas bien là. Voilà, c’est mieux. Il faudra commander la manucure pour cet après-midi, vous avez vu ces ongles ? C’est limite.
Je suis content madame Birkel. Je vous trouve très bien en ce moment.
Votre petite-fille est venue dimanche ? Ah, c’est très bien.
Je reviendrai demain matin. Ne vous en faites pas. On s’occupe bien de vous ici. Bonne journée madame Birkel.
Vous venez Malika ? "

L’homme en blouse blanche, stéthoscope au cou, adresse un sourire enjôleur à la vieille madame Birkel, cent-deux printemps selon l’état civil. Celle-ci, parfaitement consciente - mais dans l’incapacité de s’exprimer autrement que par quelques hoquets incompréhensibles - parvient à lui rendre un sourire timide et passablement édenté.

–- " Elle est bien notre centenaire, hein ? lance le médecin-chef à Malika, son poisson-pilote. Il faut la bichonner n’est-ce pas. C’est la vitrine du service. Et puis elle est tellement mimi. Quand je pense qu’elle mange encore sans aide. Sacré caractère. Ca doit être ça qui la fait tenir. Sa petite-fille a 60 ans et elle est presque moins claire que sa grand-mère ! Tiens ! On va aller voir la fille. Venez. "

Docile Malika colle aux basques du patron comme un setter bien dressé. Le docteur Wehler est grand, Malika est minuscule. Le couple disproportionné a quitté la pièce et retrouvé le corridor. Bon éclairage, sol lustré, murs clairs décorés de photos de paysages grandioses.
Quelques vieillards arpentent les lieux en déambulateur. L’infirmière semble courir quand le médecin marche tranquillement.
Ils entrent dans la chambre 14. Un seul lit également. Mais celui-là est entouré d’un attirail d’équipements médicaux. La dame est allongée à plat. Elle a les yeux fermés. Elle respire régulièrement , profondément. Des bip-bip émanent d’un appareil avec un petit écran gris. Un point blanc y sautille au rythme du pouls.

–- " Alors madame Weiss, tout va aujourd’hui ? prononce-t-il à voix basse. Voyons ça... Oui , bon , ça pourrait être mieux la tension.
Où est Vincent ? Cherchez moi Vincent. Ah ! Vincent, la perfusion est ok au niveau du sodium ? Mettez-y 2% de plus.
Madame Weiss, votre maman vous embrasse bien fort. Je viens de la voir. Dès que vous irez mieux elle viendra elle-même. Allez, soyez tranquille, vous êtes bien entourée.
Je dois y aller. A demain matin. "

Le médecin pose brièvement une main réconfortante sur l’épaule de la malade sous assistance. Puis entraîne Vincent et Malika à sa suite.

–- " Pas terrible, hein ? Je lui donne 2 ou 3 jours, pas plus. Ca va être dur pour sa maman. Heureusement que la petite-fille vient encore la voir notre centenaire, parce que les arrière-petits-enfants... hmm... ils n’existent qu’en photo j’ai l’impression.
Bon, la suite. "

La tournée se poursuit ainsi durant plus de deux heures. Deux heures durant lesquelles le bon docteur Wehler distribue les mots gentils, les directives aux infirmières, aide-soignantes et internes , les compliments au personnel de service et les observations générales à la cantonade.
Sous ses airs d’homme pressé le médecin-chef de gériatrie est la bonté même. Aucun de ses collaborateurs directs ou indirects ne souhaiterait travailler dans un autre service. A moins que ce ne soit sous ses ordres.
L’homme est attentionné pour chacun de ses patients, prévenant envers son personnel qu’il sait dévoué et compétent.
La quarantaine athlétique, sa physionomie inspire d’emblée la sympathie. La coiffure argentée aux mèches souples et un peu folles laisse deviner un large front au-dessus d’un regard lumineux et intelligent.
Les yeux sont gris-bleus, très mobiles. Rien n’échappe à leur examen : que ce soit le petit détail matériel qu’il faudra améliorer ou encore la pensée intime d’un collaborateur soucieux.
Malika, Vincent, Solange et les autres vénèrent leur chef de service. Il ne ferait pas bon que quiconque s’avise d’en dire le moindre mal ! D’après les on-dit l’homme serait veuf de longue date. Il n’aurait personne dans sa vie, celle-ci étant totalement consacrée à sa passion : soigner, soulager, faire le bien, se donner sans compter.

En catimini le trio a échafaudé une surprise pour leur patron : lui souhaiter son anniversaire en entrant sans prévenir dans son bureau. A l’heure où il est penché sur tous les dossiers à mettre à jour au quotidien. Immuablement il s’attelle à cette tâche à partir de 13 heures 30. Tout juste après le passage à la cantine de l’établissement.
Car il s’oblige également à prendre le plus fréquemment possible ses repas avec son personnel en toute simplicité. Ce qui lui confère un point supplémentaire dans la convivialité. Le docteur Wehler consacre à ce travail une heure par jour, systématiquement.
Le problème est juste que ce bureau, du plus loin que s’en souvienne le personnel, il a toujours été strictement interdit d’y pénétrer sous quelque prétexte que ce soit !
Le patron y entrepose ses notes personnelles, ses études de cas, sa documentation technique. Il y passe parfois des nuits entières, y ayant - d’après ses propres dires - installé un lit de fortune en cas de besoin impératif de faire une pause. Il y fait son propre ménage. Il doit certainement, lorsqu’il est de garde le week-end, s’y préparer de petits repas succincts.
Le personnel respecte cette intimité. Nul n’a jamais cherché à percer le secret – à supposer qu’il y en ait un – de ce besoin d’intimité tout naturel.

Le jour J est précisément arrivé. La surprise est programmée pour 14 heures tapantes.

Le repas au self a été semblable à tous les autres. L’équipe a fait bien des efforts pour ne rien laisser transparaître de l’impatience à faire plaisir au patron. La conversation a glissé sur les sports d’hiver, les vacances prochaines de chacun. Petits propos anodins de tout bavardage de cantine.
Puis chacun a rejoint son poste de travail. Le patron est parti s’enfermer dans son bureau.
Malika a filé aussitôt dans les vestiaires. Elle en est ressortie avec un gros paquet joliment enrubanné. Elle l’emporte jusque dans la salle de soins où l’attendent ses collègues. Ceux-ci ont sorti une bouteille de Champomy du petit frigo aux vaccins. Ils préparent quelques coupes de plastic pour trinquer. Tout est prêt. Vincent prend la tête du petit groupe qui se dirige vers LE bureau, le saint des saints.
La porte est close bien sûr, comme toujours. Solange y colle son oreille sans hésiter : pas un bruit. Les collaborateurs du patron sont impatients de passer aux actes mais impressionnés malgré tout par leur audace. Après tout peut être le patron ne va-t-il pas du tout apprécier cette incursion? Non, impossible, il est si bon, si compréhensif, si tolérant.

–- " Allez , on frappe et on entre ! "

Vincent se décide à pousser le battant qui ne résiste pas. La pièce est éclairée artificiellement. Les stores sont baissés pour éviter les regards depuis l’extérieur.
Sur la gauche une paillasse est encombrée de dossiers médicaux en cours d’examen. Un évier occupe le coin gauche de la pièce, près des fenêtres occultées.
Tout le mur du fond, sous les vitrages fermés, est équipé d’une longue table sur laquelle de nombreux appareils sont à l’évidence en fonctionnement. Cela ressemble à de l’informatique, pas du médical : tours, imprimante, scanner, deux écrans plats.
Sur l’un des écrans des lignes d’écriture défilent sans arrêt. Sur l’autre on distingue une illustration polychrome représentant un corps humain bras et jambes écartées. Un peu comme l’étude de Léonard de Vinci sur les proportions anatomiques idéales.
Le mur de droite est occupé par une armoire vitrée chargée de range-cd et autres accessoires informatiques. Rien de pharmaceutique... Un lit étroit se trouve sur la droite de la vitrine.
Le seul bruit perceptible est le souffle continu des petits ventilateurs des tours informatiques. De patron , point !
On imagine la surprise du petit groupe. Vincent regarde Malika qui observe Solange qui lorgne vers Vincent... Que faire ? Où est passé leur patron ?

–- " Et la porte là ? " fait Solange en montrant l’intervalle entre le lit de droite et le mur du couloir.

–- " Tiens ! Il y a une autre pièce ? Première nouvelle, fait Vincent. Ca doit être un placard, ajoute-t-il en avançant vers cette porte. Docteur Wehler ? " prononce le garçon, plus intimidé que jamais.

N’obtenant aucune réponse il se décide et actionne la poignée...
Il s’agit cette fois d’une toute petite pièce aveugle éclairée par une petite ampoule nue au plafond. Il n’y a rien là... si ce n’est... les trois compères se serrent pour entrer ensemble et voir. Si ce n’est...

–- " Patron ? " bredouille Vincent.

Collé sur le mur de gauche se trouve le docteur Wehler. Il est debout , raide , nu comme un ver. Les bras figés le long du corps. Ses yeux sont fermés. Nulle respiration ne gonfle son thorax. Son teint est affreusement pâle. Comme si tout son sang avait quitté ses veines.
Mais en apparence rien ne le retient qui l’empêcherait logiquement de s’écrouler sur lui-même. Ou de basculer vers l’avant. Non, il semble « fixé » à la cloison. Fixé, scotché, rivé, branché. « Branché » ? Oui , c’est le mot que prononce Malika sans s’en rendre compte.

–- " On dirait qu’il est branché au mur... "
–- " Quoi, ça va pas ? Patron... Patron, vous allez bien ? " parvient à murmurer Solange qui s’enhardit à s’approcher.

Il fait frais dans la petite pièce, froid même. La faible température alliée à la surprise les fait frissonner tous les trois. Ils constatent inconsciemment que le docteur, nu, ne présente aucun signe de « chair de poule ».
Solange pose la main sur le torse glabre du médecin-chef qui n’a aucune réaction.

–- " Eh ! Il est tiède ! Mais je ne sens pas les battements du cœur ! Qu’est-ce que ça veut dire ?! Docteur Wehler! commence-t-elle à crier, réveillez-vous ! Qu’est-ce que vous avez ? "

–- " Doucement Solange, doucement, calme-toi, lui intime son collègue Vincent. C’est peut-être une nouvelle méthode de relaxation qu’il a inventée. On dirait qu’il est en catalepsie. On va essayer de l’emmener jusqu’au lit. Mais en douceur hein ? Allons-y. Tous ensemble."

Joignant les actes à la parole les trois compères se saisissent avec douceur des bras du docteur Wehler toujours raides le long de son corps. Ils tentent de le détacher du mur auquel il semble parfaitement « adhérer ». Vincent fait un effort au niveau des épaules pour l’attirer vers lui.
Leurs mouvements conjugués finissent par produire un résultat... inattendu... : au moment même où le corps du médecin se sépare du mur, un bruit de déconnection se fait entendre ! Exactement comme lorsqu’on débranche une fiche d’une prise de courant murale...
En même temps retentit dans le bureau un bip-bip insistant - comme une alarme de scope - tandis que l’imprimante se met à chuinter.
Vincent retient le grand corps comme il le peut, aidé difficilement par ses deux collègues gênées par l’exiguïté du lieu. Mais le transport se fait tout de même à peu près sans encombre jusqu’au lit car la rigidité anatomique a bizarrement disparu.
L’homme est allongé aussitôt. Malika lui cherche le pouls. En vain...

–- " On dirait bien qu’il est passé les enfants... Tiens ? vous avez vu ce tatouage sur la cuisse : X22. Bipe les urgences Solange, vite ! La réa et un défibrillation. Je crois qu’il n’y a plus que ça. En attendant on attaque les massages cardiaques. Et les insufflations. Allez, avec moi ! "

Sur ces mots un sifflement assez fort se fait entendre, venant de partout et de nulle part. Le trio se regarde, des points d’interrogation dans les yeux. Quelques secondes plus tard une sorte de tournis les prend.
Chacun respire avec difficulté, se met à toussoter, puis à tousser, à chercher de l’air. Solange s’assoit au bord du lit, glisse, tombe au sol.
Malika fait un pas vers la sortie mais trébuche et s’évanouit aussitôt.
Vincent s’écroule enfin lourdement, vaincu lui aussi par l’inhalation d’un gaz inconnu.
Trois minutes plus tard entrent dans la pièce deux hommes en blouses vertes, aux visages imperturbables et à la démarche décidée. La porte est soigneusement refermée. L’un des arrivants se dirige tranquillement vers les fenêtres. Il s’assoit devant l’écran d’écriture, jette un coup d’œil au papier d’imprimante. Il manipule rapidement la souris.
Son collègue se saisit sans effort apparent du docteur Wehler. Il le porte à nouveau dans la petite chambre froide. Il le ré-installe dans sa position initiale. Veillant bien à ce que les 12 broches qui sortent du mur s’emboîtent parfaitement dans les 12 orifices bien visibles dans le dos du patron...
La manipulation a pour effet d’ouvrir une petite fenêtre sur l’écran devant lequel l’autre blouse verte officie.

L’homme lit le texte : « Mise à niveau : oui – non ». Un clic sur « Oui ».
Autre fenêtre : « Dosages à rectifier : Technique – Humain ». Un clic sur « Humain ».
Nouvelle fenêtre : « BONTÉ – TOLÉRANCE – INDULGENCE... ».... Le technicien clique sur « BONTÉ » puis sur la case « - 20% ».
Enfin il se lève. Il fixe son alter ego et prononce d’une voix sans relief :

–- " Tu vois, je t’avais dit qu’il ne fallait pas programmer tout de suite le maxi. Et ces deux portes, fais-y installer des lecteurs juste pour les badges de X22 et de la brigade. Quant à ces trois là, transportons-les en salle de réveil. Ils ne se souviendront de rien. Je vais prévenir les autres. Tout est ok. Allons-y. "

FIN


Dernière édition par le Mer 2 Mar 2005 - 20:02, édité 7 fois
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chicky
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 18:15

j'ai p-e encore un peu de mal avec ton style d'écriture, mais ca se lit plutot bien quand meme! Very Happy je dirai meme que pour une première nouvelle c'est bien écrit! continue! Very Happy
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Nad
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 18:51

Merci chicky , mais un style , j'aimerais bien en avoir un justement , mais je pense que soi-même on est incapable de le définir , ça doit venir des lecteurs , alors j'aimerais un peu plus d'explications ou de ressentis pour progresser ou alors pour faire avorter cette première tentative!!
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 20:47

C'est tout bon pour un premier essai ! Smile C'est tout bon, tout court. Smile

Je ferai des commentaires détaillés, promis pour demain. Bonne nuit à tous.
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 21:34

Olivier ( et les autres! ) , je veux de l'honnêteté intellectuelle , de la franchise , et si possible des critiques constructives. Et surtout pas être trop gentils parce que c'est mon premier essai , on est d'accord? N'hésitez pas , sinon je ne saurai jamais à quoi m'en tenir.. Je n'ai fait lire strictement à personne avant de poster , j'aurais peut être dû? Allez , courage! Je repasserai demain soir pour voir vos messages - Nad
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyDim 6 Fév 2005 - 22:23

La nouvelle est trés bonne MAIS car il y a un "mais" Smile ce sont les dialogues que je n'arrive pas toujours à comprendre. Je pense qu'il ne s'agit que de la mise en page mais par moment, je n'arrive pas à savoir qui parle, qui pose une question et quelle est la personne qui répond. C'est plutôt perturbant pour bien comprendre l'histoire.

Mais à part ca, rien à redire, c'est impeccable. Félicitations cheers
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyLun 7 Fév 2005 - 7:39

Nad, je ne t'ai pas encore lu, mais j'ose espérer que ce n'est pas l'exercice N°5 ?? car si c'est le cas tu l'as posté au mauvais endroit... sinon je n'ai rien dit et j'essaye de te lire dans la journée... En tout cas mes yeux indiscrets ont aperçu quelques termes médicaux donc je crois qu'il va y avoir du soin, des normes d'aseptie, des T-R etc... Very Happy
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyLun 7 Fév 2005 - 14:10

Pas mal du tout ! on dirait tout sauf un galop d'essai !

Ton histoire est bonne et malgrè quelques problèmes de ponctuation (les virgules, pas d'espace entre elle et le mot qui la précède) qui gênent un peu la lecture, ça se lit très bien et c'est assez rien raconté à mon goût. J'ai trouvé un peu lourd le passage du début, où tout est rose et joli... A la fin j'ai compris le sens de cette exagération, qui devrait être plus poussée à mon avis...

Et bin voilà, tu es des nôtres !!! cheers
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMar 8 Fév 2005 - 17:04

Bien, pour une premiere, c'est tres bien, la seule chose qui me gene c'est les paragraphe qui sont un peu denses, un peu d'aeration ne ferai pas de mal.
Continue comme ca.
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMar 8 Fév 2005 - 18:19

Voilà, j'ai repris cette ponctuation qui vous gêne , et j'ai aéré, effectivement ça sent moins l'hôpital maintenant...
Merci aux intervenants pour leurs quelques remarques , j'espère que les autres vienbront poser leur cr... leur avis aussi !
Alors Thomas, j'ai l'impression que tu espérais beaucoup plus "gore", non ??
Pour ce qui est de l'exercice, je considère ce premier texte comme répondant assez au "travail" demandé pour vendredi, non ?? Donc, j'ai fait ma part , ouf ! Sauf que j'ai largement dépassé le nombre de signes , je crois qu'il y en a + de 13 000 !! - Nad.


Dernière édition par le Mar 8 Fév 2005 - 20:34, édité 1 fois
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kalcidian
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMar 8 Fév 2005 - 20:21

pour quelqu'un qui disait ne pas savoir quoi ecrire, tu t'en sort plutot pas mal. Avec un peu de modification sur la forme du texte ce serait le top pour la lecture. L'histoire est bien trouvé et je pense que tu a le virus a present. bon courage.
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMer 9 Fév 2005 - 7:33

Nad a écrit:
Alors Thomas, j'ai l'impression que tu espérais beaucoup plus "gore", non ??

oh pas du tout... si tu lis mon nouveau recueil, tu verras que c'est très soft...

Nad a écrit:
Pour ce qui est de l'exercice, je considère ce premier texte comme répondant assez au "travail" demandé pour vendredi, non ??

Bah l'exercice était de nous faire s'attacher à ton héros. Tu l'as un peu fait (le doc ?) mais pas assez je pense... Allez feignasse, refais-nous en un autre ! rambo
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMar 15 Fév 2005 - 20:25

Je reviens mettre un commentaire sur le texte.

Le style est simple et efficace. Je regrette que ça manque de "profondeur", c'est à dire de l'ambiance ou de l'émotion.
Ici nous sommes dans une alternance de descriptions et de dialogues, c'est déjà très bon.

Il y a un paragraphe avec trois phrases qui commencent par "il", je trouve que ça fait répétitif et trop hâché pour une description, question de goût peut-être...

Voilà, l'histoire se tient, mais j'avais vu venir la fin. Ceci ne m'empêche pas d'avoir apprécié.

Sinon, je ne retrouve pas l'ambiance d'un hôpital tel que je les connais. Ici c'est plutôt du genre clinique privée familiale, je pense...
Chez moi, c'est plutôt une usine ultra hiérarchisée avec des grades et des titres pompeux Wink ...
J'aurais bien aimé retrouver le genre de service décrit dans ton texte dans mon hôpital...
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMer 16 Fév 2005 - 8:33

Merci Olivier de cette petite analyse détaillée après une lecture très attentive! Ca peut m'aider ce genre de remarques.
J'ai eu un peu de mal mais j'ai fini par repérer les 3 phrases qui commencent par "il". Il (pardon!) on peut sûrement faire autrement mais j'ai choisi inconsciemment cela sans doute pour éviter de ne faire qu'une seule phrase qui aurait été trop longue.
Le côté "impersonnel" et froid : tu as raison, je n'ai pas réussi à concilier le fait qu'on devait rendre un personnage attachant avec la chute qui révèle l'inhumanité de ce même personnage... Je sais, je me suis lancée un défi trop dur pour moi.
Quant au service en question, non, cela reflète assez l'unité où je bosse. C'est une petite unité où chacun prend en charge un "projet de vie" par rapport aux personnes + ou - âgées qui y entrent pour y finir leurs jours. Rien à voir avec une usine à malades. C'est une "unité de vie" au contraire, avec chambres le plus personnalisées possibles, chaleur dans les relations, contact très fréquent avec les familles qui participent au "projet de vie", etc...
Comme mes personnages, pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs ni faire autre chose !
Merci Olivier - Nad
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MessageSujet: Re: UN PATRON DE REVE   UN PATRON DE REVE EmptyMer 16 Fév 2005 - 10:13

Alors voilà, j'ai lu ton histoire, et si je n'avais asp lu les commentaires des autres je n'aurait jamais imaginé que c'était ta première !

Elle est vraiment super ton histoire, les personnages sont plutôt atachants je trouve et juste assez décrits.

Je suis un peu déçue de la fin.... Meu non, pas de ce que tu as écrit ! Le héros m'a déçue car je l'aimais bien et je trouve dommage qu'il ne soit pas... "vrai". Mais justement, c'est ce qui rend une histoire bien : qu'on ressente des sentiments ! Et bien, tu as réussit pour moi en tout cas ! lol

Sinon, pour l'histoire des paroles des personnages. Au début, comme il n'y a que le médecin qui parle, il n'y a donc aps de dialogue, je mettrais donc des guillemet pour voir exactement quand il s'arrête de parler (paske là, on se sait pas trop car tu passe des lignes pendant le dialogue donc on se dit que "ca y est il a finit de parler" et que c'est un texte à la 1ere pers, et ben non ! donc c'est embêtant pour lire)

Voilou ! Encore bravo pour ton écrit ! Moi j'ai adoré !
Et j'aime beaucoup ton style décriture avec, surtout au début, des phrases très courtes.
Bonne continuation ! Wink
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