Je ne l'ai pas fini pour le moment, mais je vous le donne quand meme en pature. Toute la partie centrale est deja ecrite mais sur le papier, et je deteste recopier sur l'ordi. Il ne me manque que la fin, qui pour ca part n'est ecrite que dans ma tete. Des que ce sera fait, je remettrai tout au propre. Pour l'instant je vous offre ca:
HIVER
Assis près de la cheminée, je profite de la chaleur bienfaisante des flammes qui crépitent dans l’âtre. Je me sens fatigué, je viens de lire pendant plus d’une heure et mes vieux yeux commencent à se fermer. Dans la maison, tout est calme, le silence est seulement troublé par le vent qui hurle dehors et le bois qui claque. Je ferme le livre et le pose sur la petite table a coté de moi, puis tend la main pour caresser mon chat qui se love sur son petit coussin. Il ronronne de plaisir. Il me tient compagnie depuis des années. Avec les livres, c’est mon seul ami. Je me lève, saisi le tisonnier est remue un peu le bois. Les flammes se font plus vives, faisant danser les ombres sur les bibliothèques qui recouvrent les murs. Las, je me rassied dans mon fauteuil, et lève les yeux vers l’unique fenêtre de la pièce. Dans le vent, quelques petits flocons de neiges virevoltent. Je les regarde danser, puis d’autres font leurs apparitions, et bientôt un rideau blanc me masque la vue. Peut-être aura-t-on une saison digne de ce nom cette année. Une vraie, avec un manteau de neige qui recouvre tout, étouffant les bruits, décorant la nature d’une unique et si belle couleur.
Mais pour ça, encore faudrait-il que l’Hiver réussisse a l’emporter sur l’automne, et la, rien n’est joué.
Tout le monde croit que les saisons se succèdent, d’année en année, tranquillement, au même rythme, mais il n’en est rien. Là-haut, dans les nuages, les conflits font rage. Et bien des fois, une saison a failli ne pas réussir à s’imposer.
Cette année, je ne sais pas si l’Hiver l’emportera comme l’année dernière. En grand stratège, il avait innové, et était parvenu à battre l’Automne rapidement, mais maintenant, celui-ci connaît la technique et sera sur ses gardes. A moins que l’Hiver n’est encore un tour dans son sac. Mais ça m’étonnerai. Déjà qu’il à créer une révolution, en modifiant un art de la guerre ancestral, alors deux fois de suite, ça serai vraiment énorme.
Enfin, on verra bien. De toute façons, on ne peut pas lui retirer ce qu’il a fait. Ca restera marqué à jamais dans les mémoires.
Je me revois encore.
Ce matin là, j’étais assis au même endroit que maintenant, avec mon chat et un bon livre. Le vent hurlait dehors, comme aujourd’hui, mais en écoutant bien on y percevait des voix. C’elles de la nature. Et toutes racontaient la même chose…
Comment l’Hiver a battu l’Automne.
*
Quelque part dans le ciel il y a un nuage très convoité. Celui qui le contrôle peut imposer sa saison pendant trois mois. A sa surface, des nuages s’amoncellent en montagnes qui forment une immense cuvette, ne laissant que deux étroits passages permettant l’accès à cette plaine.
C’est dans c’elle-ci que les combats ont lieu. L’Automne est déjà en place au sommet de son pic. En face de lui l’Hiver vient d’arriver. A leur pied, s’étalent leurs armées. D’un coté, une marée blanche, de l’autre une masse ocre, au reflet rouge et or. Se faisant face, les milliers d’hommes sont prêts à en découdre. Ils doivent repousser l’armée adverse en dehors de la plaine.
Du coté de l’Hiver les armes sont prêtes, vérifiées, et revérifiées pour ne pas lâcher en plein cœur de l’action. Les fusils à froid et les mitrailleuses à glaçons rutilent au soleil, les canons à boules de neige sont placés aux endroits stratégiques pour pouvoir frapper le plus gros des troupes ennemies par-dessus les montagnes. Les hommes, enveloppés dans leurs treillis blancs en sont aux derniers préparatifs, la rumeur du début de combat enfle dans les rangs. Vite, ils attachent les stalactites aux canons des fusils et se mettent en position.
Ca y est, l’Hiver a donné le coup d’envoi. L’offensive commence, les milliers d’hommes se mettent en marche.
Certains s’arrêtent et place des mortiers à grésil qui tir déjà, faisant disparaître les soldats de l’Automne sous des tas de petites billes blanches et froides.
Ceux-ci ripostent aussitôt, et les hommes en blancs disparaissent a leur tour sous des tas de feuilles mortes.
Le plus gros des armées, les premieres lignes surtout, se heurtent. Les visages sont tirés, les yeux expriment la determination et la peur. Mais coute que coute il faut y aller. Le choc est terrible, déjà les premiers hommes s’effondrent, aussi bien dans un camp que dans l’autre. Les cris fusent de partout, et même s’ils sont entrainés, les hommes se laissent submerger par la panique. Les
A suivre...........................................