LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Atelier 10 : par Thomas

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thomas desmond
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thomas desmond


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MessageSujet: Atelier 10 : par Thomas   Atelier 10 : par Thomas EmptyJeu 22 Sep 2005 - 11:10

Bon, je viens d'écrire ça d'un train, en live, sans réflexion préalable...


Alors qu'il s'apprêtait à éteindre sa lampe de chevet, François crut entendre une voix venant du couloir...
Il arrêta son geste et tendit l'oreille, les yeux écarquillés.
Il n'avait pas rêvé: une voix gémissait faiblement, comme une lamentation morbide venue d'une tombe profanée.
Ses bras se mirent à trembler, et ses poils se hérissèrent, telle une prairie de mauvaises herbes.
Il remit ses lunettes sur son large nez et se leva lentement, sans faire de bruit. Ses pieds glissèrent dans ses patins noirs et il sortit de son lit. Il marcha doucement afin de ne pas faire craquer les lattes du plancher, et atteignit enfin la porte.
Il colla son oreille contre le battant :

ouhhhouhhhhh....ouhhhhhhhmmmhhhhh

Qu'est-ce que cela voulait dire ? Il en aurait le cœur net !
Le cœur battant, il fit doucement tourner la poignée. La porte s'ouvrit sans bruit sur les ténèbres, mais libéra une nouvelle clameur, sinistre. Car il n'y avait pas une, mais plusieurs voix, sourdes et lamentables.
Fou de terreur, François, sortit de sa chambre et alluma brusquement la lumière du couloir. Son regard alla d'un bout à l'autre mais ne découvrit rien d'anormal.
Le cœur palpitant, il pénétra dans la chambre d'amis qui faisait face à la sienne, et découvrit que les voix y étaient plus fortes. Il alluma l'halogène et la pièce lui apparut vide de toute apparition surnaturelle. Il se rassura deux secondes, mais les voix se firent plus fortes, comme alertées par la lumière.

ouhhhouhhhhh....ouhhhhhhhmmmhhhhhgghrrrmm

Le corps glacé, le dos douloureux, il se rapprocha de la baie vitrée qui donnait sur le jardin et il poussa un violent cri de surprise ! Sa terreur fut complète, et son cri se prolongea de nombreuses secondes, ce qui le terrifia encore plus !
Dehors, éclairée par les pâles reflets de la pleine lune, une foule d'hommes, de femmes et d'enfants aux allures monstrueuses avançaient lentement vers la maison, telle une horde de rôdeurs affamés !

Les membres distendus par l'effroi, François recula nerveusement, se prenant les pattes dans les pieds de son bureau. Il trébucha et cogna son genou contre sa bibliothèque. Il pleurait et claquait des dents comme un forcené, et sa raison était prête à le quitter !
Il se traîna en arrière, les fesses frottant la moquette. Son dos heurta la cloison, et il reprit ses esprits. Vite, il fallait se barricader, fermer toutes les portes, appeler la police, prendre un couteau à viande, se cacher au grenier, préparer une gamelle d'huile bouillante, attendre la levée du jour ! Ses monstres ne l'auraient pas !
François ne savait plus où donner de la tête ! Cette situation ne pouvait être réelle, il allait se réveiller, et il rirait de ces bêtises ! Qu'est-ce qu'il avait bien pu avaler pour péter un fusible de la sorte ! Etait-il en train de perdre l'esprit ?
Mais les lamentations se firent plus fortes, et il entendit qu'on grattait aux volets du salon !
Comprenant qu'il était bel et bien piégé dans un cauchemar complètement ancré dans la réalité, il dévala l'escalier et se jeta sur la porte d'entrée. Déjà la poignée tournait et le battant était poussé, une main poilue et griffue apparut dans l'entrebâillement, mais il réussit à bloquer le passage et à fermer à clé, le tout en hurlant comme un fou, tant sa peur était indicible !
Ces choses-là ne pouvaient pas arriver ! Pas ici, pas en France ! Pas à Châteauroux, en pleine campagne ! On nageait en plein délire !
Il courut dans le salon pour bloquer l'ouverture de la large baie vitrée et se trouva face à face avec une troupe d'êtres humains complètement dégénérés : une toison brune épaisse leur défigurait le visage, et leurs membres semblaient allongés, déformés. Leurs mains tendues vers la maison étaient disproportionnées, et les doigts étaient terminés par de longues griffes à faire pâlir une manucure ! Ils jetèrent de féroces regards à François et montrèrent les crocs ! De toute évidence, ils en avaient après lui !
Devant cette vision infernale, François perdit pied et commença à insulter ces importuns ! Il grimaça et leur fit quelques gestes obscènes.
– Bande d'animaux dégénérés, sacs à merde, grosses bouses, je vous emmerde, vous niquez ma pelouse, dégagez de là vermines, j'vais appeler les flics, salauds ! fumiers ! cassez-vous ! vous avez vu vos tronches ! achetez-vous un miroir, sales tronches, va !
Devant cette brusque excitation, l'immense troupe arrêta sa lente progression et fixa François derrière sa baie vitrée, qui gesticulait comme un homme en pleine crise de surmenage, dont les vociférations ne leur parvenaient qu'étouffées par le double vitrage qui les séparait de lui.

Soudain un nuage passa devant la lune et François se trouva face à une nuit d'un noir absolu.
Sa diatribe ralentit et il essaya de reprendre son souffle. Où était passée cette bande de monstres poilus ? Ils fuyaient ? Comme des lâches ? Il en aurait le cœur net !
Il courut dans la cuisine et se munit d'un ustensile qu'il prit pour un hachoir à viande, mais qui était en fait une simple spatule à tarte ! Il prit une veste de jogging et une petite lampe torche dans le guéridon du hall et déverrouilla la porte d'entrée.
Bandant ses muscles, il se propulsa dehors, prêt à l'attaque !
Le faisceau de sa lampe balaya le jardin, mais les silhouettes démoniaques avaient disparu ! François, la raison perturbée, pesta et s'anima.
– Ah ça ! bon ! bande de vermines, j'vais vous retrouver ! Cachez-vous bien, j'vous aurais tous !
Il découvrit sa pelouse complètement piétinée et se mit à hurler de rage !
Il se mit à courir et disparut dans la nuit, à la recherche de la horde monstrueuse.

962 mots
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MessageSujet: Re: Atelier 10 : par Thomas   Atelier 10 : par Thomas EmptyJeu 22 Sep 2005 - 12:42

C'est sympa, mais je dois dire que la 2e partie me laisse perplexe, il y a un changement ou une hésitation dans le ton, on a l'impression que tu ne savais pas trop comment te positionner par rapport à ta situation initiale. Mais bon, c'est écrit d'une traite donc ça se comprend facilement, et ça explique aussi la fin dont tu sembles avoir voulu te débarasser.
Sinon le style reste toujours bon malgré peut-être quelques imprécisions qui ne survivront pas à une relecture.
Voilà, pour une impro c'est pas mal!
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thomas desmond
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thomas desmond


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MessageSujet: Re: Atelier 10 : par Thomas   Atelier 10 : par Thomas EmptyJeu 22 Sep 2005 - 12:47

ouais, je ne voulais pas une fin avec revirement...
Bon, je la retoucherai dès que possible ! c'est vrai que c court 1000 mots pour s'exprimationner !
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Emathuor
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MessageSujet: Re: Atelier 10 : par Thomas   Atelier 10 : par Thomas EmptyJeu 22 Sep 2005 - 21:19

Moi j'aime bien, écrit d'une manière très efficace, mais le scénario n'est pas des plus géniaux. Cependant, pour une impro, c'est vraiment impressionnant. Y'a du talent parmis nous!


– Bande d'animaux dégénérés, sacs à merde, grosses bouses, je vous emmerde, vous niquez ma pelouse, dégagez de là vermines, j'vais appeler les flics, salauds ! fumiers ! cassez-vous ! vous avez vu vos tronches ! achetez-vous un miroir, sales tronches, va !

Euh....ok.

byebye
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MessageSujet: Re: Atelier 10 : par Thomas   Atelier 10 : par Thomas EmptyMer 17 Sep 2008 - 10:55

Je me remets à fouiller dans les parties sombres de la bibliothèque et je déterre.
J'ai bien aimé. Juste que je m'attendais à une histoire finie et puis finalement non. Ca m'a laissé sur ma faim. Autrement, c'est bien écrit et on ressent bien la panique du perso.
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