LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Atelier 11 : les biscottes

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viniwow
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MessageSujet: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 0:28

J'ai écrit ce texte pour l'atelier mais j'ai bien peur d'être hors sujet, la scène "humoristique" qui devait introduire le décalage s'est révélée plus sinistre que prévu... A vous de juger.

PS: désolé pour les incohérences qui doivent jalonner ce texte.

LES BISCOTTES

S’il y a une chose sur cette Terre sur laquelle je ne ferai jamais aucune concession, une chose pour laquelle je tuerais volontiers ma mère si d’aventure celle-ci venait à en troubler la quiétude (je dis ma mère mais ne vous sentez pas pour autant à l’abri), s’il y a une chose donc, à laquelle il ne faut surtout pas toucher, c’est ma grasse matinée du samedi !
Avisez vous de me téléphoner avant 11 heures ce jour-là et je puis vous assurer que je vous réduis en bouillie votre putain de gorge.
Je ne plaisante pas. Je ne plaisante jamais avec ces choses-là.
En dehors de ça, je peux être charmant et sociable.

Il faut que je vous parle de mes voisins.
Les nouveaux, ceux qui se sont installés dans la maison mitoyenne à la mienne. Un couple de petits vieux que d’aucuns auraient trouvés charmants en tous points. Du moins c’est ce que la naïveté aurait dicté de prime abord à une personne influençable. Pour ma part, je n’ai pas été dupe une seconde, ils se sont vite révélés comme étant des êtres infâmes et sans scrupules.
Dés le premier jour de leur emménagement, les emmerdes ont commencé. La vieille s’est présentée à ma porte et m’a tenu la grappe pendant cinq longues minutes. Sans même prendre la peine de s’excuser pour le dérangement.
- Bonjour ! Je suis votre nouvelle voisine, nous venons d’emménager avec mon mari…
Je n’ai pas écouté la suite, j’étais subjugué par sa laideur. Tous les gens qui me dérangent sont implacablement laids. C’est un fait étrange mais véridique. Le monstre a eu le bon goût de partir avant que je lui balance ma main dans la tronche mais il s’en est fallu de peu.
Toutefois le mal était fait. J’étais, avant d’être honteusement interrompu, en train de visionner « Le Parrain 2 » en DVD. J’ai commis l’erreur de ne pas appuyer sur le bouton pause, imaginant que l’affaire s’expédierait en quelques secondes. Inutile de vous dire, donc, que j’ai loupé ma scène fétiche – celle où Don Corleone revient en Sicile pour se venger des meurtriers de sa mère – tout ça à cause de cette grosse conne et de son sourire édenté. Certes, j’aurais très bien pu revenir à la scène mais non ! le charme était rompu. Ca m’a beaucoup contrarié.

Le summum a été atteint aujourd’hui, et certaines circonstances ont fait que j’ai décidé de raconter ce qui va suivre. A dix heures, un strident bruit de moteur m’a réveillé de mon rêve préféré – celui où je reviens en Sicile pour me venger des assassins de ma mère. J’ai sauté dans mes baskets, enfilé ma robe de chambre et ouvert la fenêtre qui donnait sur le jardin.
Le vieux tondait sa pelouse.
Je me suis habillé, et suis donc allé rendre une petite visite à mes nouveaux voisins, décidé à « faire plus amples connaissances ».
Déjà, la vieille avait sorti son armada de géraniums et les avait méthodiquement installés de chaque côté de l’allée principale. Je me suis arrêté devant la porte, contemplant d’un air peu convaincu une harpe éolienne fraîchement installée sur le perron.
J’ai actionné la sonnette sans discontinuer, jusqu’à ce que ma voisine ouvre enfin. Aussitôt sa laideur a irradié mon champ de vision, j’ai dû réprimer de toutes mes forces un violent haut le cœur.
- Ah… Monsieur Lasker… Qu’est-ce qui me vaut votre visite, s’est-elle enquit aimablement.
- Je n’ai plus de lait, lui ai-je répondu d’un ton monocorde.
- Oh, je dois pouvoir vous trouver ça, a-t-elle fait en me menaçant de son sourire hideux.
- C’est que… je n’ai plus de céréales non plus…
Là-dessus son regard a vacillé.
- Je suis vraiment désolée mais mon mari et moi, nous ne…
- Peu importe. Que déjeunez-vous ?
Visiblement prise de court, elle s’est mise à bafouiller lamentablement, je pouvais voir son duvet gris osciller au rythme de son hésitation.
- Et bien, nous prenons des biscottes… et du café… Mais je…
- Parfait ça m’ira, ai-je dit alors en poussant la porte.
C’est là que tout a vraiment commencer.

La vieille m’a conduit dans sa cuisine crasseuse et m’a invité à m’installer sur une de ces chaises ornées d’un vieux coussin au mauve délavé. Je l’ai fixée d’un air outré.
- Je veux un autre coussin, ai-je dit d’une voix sèche en désignant cette boule de tissu puant sur laquelle la vieille comptait me faire asseoir.
Le regard qu’elle m’a rendu était chargé d’impuissance, la résignation suintait de ses yeux. Ca sentait bon la peur.
- C’est que… Oui, je vais voir ce que je peux vous apporter, fit-elle en se précipitant dans le couloir d’un pas mal assuré.
Peu de temps après, le bruit de moteur a cessé. Puis la vieille est revenue flanquée de son vieux débris de mari.
- Jeune homme, vous dépassez les bornes, s’est écrié celui-ci en déboulant en trombe dans la cuisine.
Il arborait un air sévère mais le doigt qu’il pointait sur moi tremblait trop pour rendre le tout crédible. Je me suis alors levé, lentement, et me suis planté devant lui, plongeant mon regard dans ses yeux jaunis par les problèmes de santé.
- Je veux… mes… biscottes… ai-je énoncé froidement.
Surpris, le vieux n’a pas bronché, il a dégluti avec difficulté et s’est retourné précipitamment.
- J’appelle la police, a-t-il lancé en empoignant le combiné qui reposait sur un petit guéridon.
- Le temps qu’ils arrivent je vous aurai tous les deux saignés comme des porcs.
A ces mots, la vieille s’est mise à pleurer et le regard du vieux débris a vacillé.
- Reposez ce téléphone, et peut-être qu’enfin nous pourrons déjeuner tranquillement, entre gens civilisés, ai-je dit en pointant du doigt la table sur laquelle reposait une toile cirée élimée par les années.
Le vieux a obtempéré et m’a lancé un regard qui disait : « si j’avais vingt ans de moins, tu pourrais te considérer comme un homme mort, mon gars. ». Mais le tas d’os n’a pas miraculeusement rajeuni et a gardé son teint cireux et ses doigts tremblants. Aussi s’est-il écrasé et est allé rejoindre sa laideur qui pleurait comme une petite fille.
- Asseyez vous, ai-je dit. Non pas toi la vieille, toi tu me trouves des biscottes et un café.
Alors que le monstre s’affairait de son côté, je me suis tourné vers le vieux.
- Comment tu t’appelles ? lui ai-je demandé.
Il a hésité quelque peu, on aurait dit qu’il essayait de me poignarder avec ses yeux.
- Albert, a-t-il enfin répondu dans un murmure.
- Bien, Albert. Moi c’est Adam, je suis enchanté de faire ta connaissance.
Il n’a rien répondu, chose à laquelle je m’étais attendu venant d’une aussi infâme personne.
- Et vous quel est votre nom, ai-je demandé à l’attention de la vieille.
- Marguerite, a-t-elle dit fébrilement en versant le café dans ma tasse.
- Très joli, vous pouvez m’appeler Adam. Ou sont mes biscottes ?
Elle me les a tendues en me jetant un regard hideux, puis s’est assise auprès de son mari. Je me suis emparé du paquet et j’ai vidé son contenu sur la table.
- Qu’est-ce que vous voulez, espèce de cinglé, a subitement dit Marguerite dans un effort visible dont je salue le courage encore à l’heure où je vous parle.
J’ai reposé mon couteau avec lequel je beurrais une première biscotte et l’ai fixée d’un air un tantinet embêté.
- C’est que voyez vous ma très chère, je n’ai aucune intention particulière, si ce n’est de vous faire vivre à tous les deux votre pire cauchemar.
Ca a été la goutte d’eau pour le monstre qui s’est effondré sur sa toile cirée en gémissant comme un gorette. Loin d’être sans cœur, je lui ai alors caressé la joue du revers de la main, en lui disant que tout irait bien, qu’elle aurait sa chance le moment venu et qu’ainsi tout n’était pas perdu. Albert, lui, rongeait son frein, et je pouvais d’ores et déjà apercevoir dans son regard les germes d’une haine viscérale. Point de peur chez cet homme là. Une simple prudence, et elle était de mise.

A la quatrième biscotte, j’ai proposé un petit jeu que je trouvais ma foi fort plaisant. Aucun de mes deux voisins ne l’a plébiscité franchement, mais je pouvais lire dans leur regard qu’ils en avaient déjà compris les règles, ce qui était un gain de temps.
- Je vais vous poser à tour de rôle une question. Le premier qui se trompe sera confronté à un dilemme que je vais vous soumettre dés à présent.
J’ai trempé ma biscotte dans le liquide froid et grumeleux, principalement composé de miettes de biscottes imbibées, qui croupissait au fond de ma tasse, et j’ai reporté mon regard sur Albert.
- Par exemple, Albert, lui ai-je dit. Si vous aviez le choix entre, petit a\ : assassiner votre épouse et petit b\ : la laisser entre mes mains cruelles, promise alors à une mort lente et douloureuse. Que choisiriez-vous ?
- Quelqu’un va finir par arriver, si j’étais vous je…
- Ttt ttt ttt, hors sujet, camarade ! Je sais tout ça et je m’en fiche ! Répondez à ma question.
- Gardez vos questions tordues pour votre esprit malade, a-t-il dit en se levant lentement, de l’écume de rage aux lèvres. Si vous croyez que vous pouvez entrer chez moi et terroriser ma…
D’habitude, je ne suis pas violent. Non, c’est vrai, il est de notoriété publique que je suis plutôt de nature courtoise et polie. Disons que j’ai parfois des sautes d’humeur.
Mais le vieux débris était allé trop loin, j’ai dû à ce moment là de notre petite histoire user d’un peu de force pour le convaincre de se rasseoir et de la boucler. Marguerite a dû enregistrer le message en même temps que son mari puisqu’elle a cessé de pleurer et s’est recroquevillée sur sa chaise, sans un mot.
- Nous allons donc commencer notre petit jeu, ai-je alors annoncé en m’emparant d’une cinquième biscotte. Albert, quelle est la factorielle du chiffre 7 ?
- Je n’ai pas la moindre idée de quoi vous voulez parler, et vous le savez très bien, salopard ! a-t-il dit en se massant la mâchoire qu’il avait encore douloureuse.
- Allons, Albert, un petit effort, vous n’allez pas condamner cette pauvre Marguerite sans même prendre le temps de réfléchir un peu !
Le monstre, tapi dans son coin, lançait des regards désespérés à son mari. J’ai pris une sixième biscotte et l’ai mastiquée bruyamment.
- Alors, ai-je fait, vous donnez votre langue au chat ?
Le vieux m’a planté un de ces regards et a passé sa langue sur ses fines lèvres craquelées. Je ne saurai jamais s’il s’agissait là d’un tic de prédateur ou le signe d’une intense réflexion. Toujours est-il qu’il est resté muré dans un long silence avant de reprendre la parole.
- Rien ne me prouve que vous parlez d’une chose qui existe. Qui me dit que vous n’êtes pas en train de me demander la date de la Saint Glinglin ?
- Je vois où vous voulez en venir, Albert, et je dois dire que votre remarque est judicieuse. Ca ne me pose pas de problème, disons que c’était un coup d’essai et que je vais vous poser une autre question qui ne souffrira cette fois-ci d’aucune contestation quant à sa validité. Vous êtes prêt ?
Albert a grogné dans sa barbe quelque chose que j’ai pris pour un acquiescement.
- A quelle heure précise avez-vous commencé à tondre ce matin ? ai-je demandé en prenant une septième biscotte.
Le vieux débris a pris un air interloqué, aussi ai-je répété ma question.
- A quelle heure précise avez-vous commencé à tondre votre PUTAIN de pelouse ce matin ?
- Dix heures, a répondu le vieux précipitamment.
- Dix heures ! DIX HEURES !!!
C’est à ce moment là que tout a basculé pour moi. Ma septième biscotte, probablement surprise par le revirement soudain de mon humeur, a confondu vitesse et précipitation et s’est enfuie vers des pistes non balisées.
Bref, je me suis étouffé.
Je me souviens à cet instant avoir vu briller dans les yeux du vieux débris la flamme du prédateur, la lueur d’une victoire inéluctable. La suite n’est dans mon esprit qu’un embrouillaminis d’images et de paroles à la cohérence fragile.
Je me souviens m’être levé, avoir plaqué la main sur ma gorge et lancé un regard suppliant à Marguerite.
- De l’eau, me suis-je écrié. De l’eau, vite !!!
Le vieux s’est précipité dans une pièce adjacente. Quelques longues secondes plus tard, il me tendait un verre crasseux rempli d’une substance incolore. Pas le temps de renifler, ni de réfléchir, j’ai avalé à grandes lampées ce liquide qui devait me conduire tout droit à l’endroit d’où je vous narre mon histoire actuellement.
J’ai plaqué le verre sur la table et j’ai dégluti douloureusement plusieurs fois d’affilée. Je pensais à cet instant être tiré d’affaire et songeait déjà à limiter la casse, le vieux n’avait pas eu le temps d’appeler la police ni d’alerter les voisins, c’était déjà un bon point.
Mais c’est alors qu’il s’est mis à s’esclaffer toutes dents dehors.
- C’était bon ? me demanda-t-il.
Je me souviens avoir articulé un vague merci et m’être tourné vers la fenêtre pour vérifier qu’il n’y avait pas de curieux dehors.
C’est alors qu’une terrible contraction m’a assailli le bas-ventre, c’était comme si une pelote d’aiguilles avait soudain entrepris une violente rotation. Ma première réaction, aussi stupide fut-elle, a été de penser que j’allais accoucher. En y réfléchissant, je n’étais pas si loin de la vérité.
- De l’huile de ricin, énonça le vieux dans un rire sinistre. Rien de mieux pour déboucher la tuyauterie.
Alors qu’une deuxième contraction, plus virulente cette fois, me comprimait les boyaux, j’ai senti une infâme vague tiède se répandre sur mes cuisses. N’osant comprendre ce qui m’arrivait, je me suis précipité dans la première pièce à ma portée, essayant tant bien que mal de diminuer le débit visqueux qui s’amplifiait de manière alarmante. La chance m’avait renié, j’étais au beau milieu d’un débarras.
- Les toilettes, hurlai-je. Ou sont-elles ?
J’ai fait volte face et j’ai aperçu le vieux qui me faisait de grands signes, littéralement tordu de rire, et m’indiquait la direction à prendre. J’ai attrapé la poignée de la porte qu’il me désignait et me suis enfermé à double tour. Une fois sur la cuvette, c’est avec horreur que j’ai constaté que je m’étais déjà vidé de l’équivalent d’un petit seau de plage. Les crampes m’assaillaient toujours et le flot douloureux continuait sa course dans les ténèbres des toilettes.
Quelques longues minutes plus tard, alors que mes tripes annonçaient la trêve, j’ai entendu la sirène d’une voiture de police. Au son, celle-ci venait de se garer devant la propriété des vieux infâmes.

Et maintenant ils sont là, derrière la porte, à attendre que je sorte. Je leur ai dit que j’avais à faire, et le vieux a sûrement dû leur expliquer ma situation puisqu’ils ne sont pas revenus depuis. Par bonheur, j’ai trouvé parmi tout un fatras de revues et autres passe-temps en tous genres, un bloc note accompagné d’un stylo bic. Je compte écrire jusqu’à ce que l’un d’eux soit inutilisable. Et s’ils veulent me forcer à sortir, je suis prêt à tenir le siège.
Je regarde ma montre. Bientôt onze heures.
Une nouvelle grasse matinée de gâchée.

FIN
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 9:01

Bien écrit, quoique un peu trop littéraire par moment (un peu comme moi je pense...), mais je n'ai pas tout saisi...

Il se rend chez les gens parcequ'ils ont foutu le bordel le samedi matin ???
Pourquoi les flics ne le délogent-ils pas à la fin ???

Sinon le décalage vient du monologue du maniaque, non ?
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 9:07

Citation :
Il se rend chez les gens parcequ'ils ont foutu le bordel le samedi matin ???
Pourquoi les flics ne le délogent-ils pas à la fin ???

Oué c'est ça et pour ce qui est des flics, ils attendent qu'il ait fini de se vider les boyaux avant de l'emmener dans leur belle camionnette. De toute façon, là où il est, je le vois mal s'echapper.

Sinon pour le décalage, au départ c'était censé être l'etouffement stupide avec une biscotte, mais en fait ça ne fonctionne pas. Mais comme tu dis, le monologue du maniaque crée une sorte de décalage lui aussi...

Voilà voilà, merci de m'avoir lu!
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 14:58

J'ai bien rigolé, c'est tout à fait moi le matin !!

Sinon, j'aime bien les descriptions du narrateur, on sent tout de suite que c'est un connard. J'aime beaucoup !!
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cornélia
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 22:09

Très bien écrite, manque un peu d’action, un peu trop littéraire comme a remarqué Thomas.


Dernière édition par le Sam 11 Fév 2006 - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 22:19

Merci à tous les deux!
Cornélia, bien vu pour la répétition! Sinon pour ta dernière citation, peut être un problème de ponctuation, non?

Frostmourne a écrit:
J'ai bien rigolé, c'est tout à fait moi le matin !!

waaaht
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cornélia
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 20 Oct 2005 - 22:28

Oui ! Je pense que cela doit être ça ! Sinon j'ai vraiment aimé le style que tu emploies ! et l'ambiance glauque qui y règne !!
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyJeu 12 Jan 2006 - 13:05

Bon, faut qu'on s'y mette à cet atelier ! Viniwow est le seul à l'avoir fait le pauvre !
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes EmptyMar 17 Juil 2007 - 12:33

Bonjour

J'ai adoré cette nouvelle. Ca part en vrille d'entrée, j'adore. Perso, ça a marché pour moi, je n'ai pas trouvé d'invraisemblances, et comme dit Frostmoure, on sent de suite que c'est un connard mais un connard bien defini dans ses délires. Un fou à visage humain et presque anodin, le voisin d'à côté quoi !
La narration est excellente, mordante et il ya quelques détails qui tuent (le coussin mauve, les miettes imbibées des biscottes dans le fond du café). L'humour est finement distillé, c'est franchement jouissif !
Bravo Viniwow
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MessageSujet: Re: Atelier 11 : les biscottes   Atelier 11 : les biscottes Empty

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