Atelier 13 : Autour d'une partie de basket

Bon voici ma petite histoire. Elle fait une page pile poil au mot près. Mais jesuis rendu compte au fil de la rédaction que je pouvais bien plus l'approfondir. Aller gratter un peu plus pour voir où tout cela pourrait m'emener. Je vais donc la ré-écrire dans les prochains jours histoire de voir. Malgré tout, cette histoire m'a donné l'idée que je cherchais depuis quelques temps pour le concours de nouvelles sur le croque-mitaine. Elles seraient liées. Donc si j'ai le temps, tout ça sera fini à la fin octobre (dans les délais) du moins je l'espère. Voilou. en espérant que cette histoire vous plaise...

Autour d’une partie de basket

Ils étaient six dans la bande. Ils passaient la plupart de leur temps libre chez Franck Underhill car sa maison se trouvait à moins de cinquante mètres du terrain de basket-ball. Il suffisait de traverser la petite route caillouteuse qui passait derrière le jardin de Franck pour se retrouver dans le parc où ils jouaient. Colin, Franck, Oliver, Freddie, Tre et Mikel. Les six inséparables. Ils étaient tous fanas de basket-ball dans la bande. Ils pouvaient y passer des heures et des heures à jouer sans se lasser.
Le parc n’était pas beaucoup fréquenté, mis à part les quelques promeneurs qui passaient de temps en temps avec leurs « cons » de chiens qui se soulageaient joyeusement contre les bouleaux qui bordaient le sentier du parc. Mais à part eux, aucun jeune n’y venait.
Le 25 juillet 1984, ils avaient tous été invités à dormir chez Franck. Ils étaient allé jouer au terrain plus tard que d’habitude ce jour-là. Ils s’étaient tellement empiffrés de pizzas qu’ils arrivaient à peine à tenir debout, leurs ventres gonflés comme des boules de bowling prêts à exploser. Dehors il faisait très chaud, très lourd, et il n’y avait pas de vent. Ce temps chaotique allait durer encore plus d’une semaine avant l’arrivée du premier orage de l’été. Sur les coups de dix-sept heures, ils descendirent au terrain après une longue sieste. Il faisait déjà un peu moins lourd, mais le soleil tapait encore fort.
Deux heures plus tard, dégoulinants de sueur, ils allèrent s’asseoir sur un des bancs en pierre au bord du terrain, à l’abri du soleil. Franck ouvrit son sac à dos et commença la distribution des bonbons.
— C’est quoi ça ? demanda soudain Tre en montrant du doigt un petit objet sur le banc d’à côté. Oliver et Franck se levèrent pour aller voir ce que c’était.
— C’est des lunettes, dit Oliver en les prenant dans ses mains.
— C’est qui le gros con qui les a oublié là ? s’esclaffa Mikel la bouche pleine de chocolat.
— On dirait celles du vioque que t’as shooté avec le ballon tout à l’heure…, dit Mikel à Oliver en les regardant de plus près.
C’était de petites lunettes ovales tordues dont le verre gauche était brisé. Elles reposaient sur un mouchoir en soie blanche,
— C’est vrai que ça y ressemble pas mal, répondit-il en écartant les quelques mèches de ses longs cheveux humides colées sur son visage qui lui barraient la vue.
— Mais bon ça peut pas être à lui, objecta Colin. Il s’est pas assis sur ce banc, si ?
— Vu comment Oliver l’a amoché, j’crois pas non, répliqua Fred.
— Ouais. C’est sûr qu’il était tellement énervé qu’il n’est pas resté pour nous regarder jouer ! ajouta Franck en pouffant de rire.
Ils éclatèrent tous de rire en même temps en repensant à la tête du vieillard lorsque le ballon lancé par Oliver, qui à la base visait le panier depuis la ligne de tir à trois points, lui avait atterri en pleine face. Il était en furie contre eux, mais il s’était contenté de ramasser ses lunettes tombées au sol jurant contre et leur lançant des regards assassins. Puis il avait continué son chemin. Il faisait pitié à voir avec son dos voûté et sa démarche
Les six amis s’amusèrent quelques minutes à essayer la paire, et au final, Oliver finit par se les approprier. Les lunettes lui faisaient une tête de nœud qui les faisait tous marrer.
Sur le chemin du retour, il faisait tellement sombre que les six amis ne virent pas l’homme qui les observait de l’autre côté de la route. Ils ne l’entendirent pas non plus à cause d’Oliver beuglait à tue-tête ce qui ressemblait à une chanson ce qui était au moins aussi horrible que d’embrasser Clara Masterton, qui était de loin la fille la plus immonde de leur collège.
Il les observait depuis deux heures, peut-être trois en ressassant sans relâche ce qui s’était passé, laissant à chaque instant une douce haine envers ces gamins investir son esprit. Mais maintenant qu’ils avaient mordu à l’appât, les pièces de son piège ignoble s’étaient toutes mise en place. Le van conduit par le pauvre Mike Fleed, pouvait entrer en scène.

J'ai pas compris là
Elle est finie ton histoire ou non?

Oui elle est finie Paladin.
Ce que je voulais dire c'est que je voulais dire, c'est que je pouvais la traiter d'une manière différente. D'un autre point de vue. Mais bon j'aurais dû garder ce détail pour moi... J'parle trop en ce moment et ça prete à confusion. Excusez-moi

Non non mais qu'est ce qu'il va leur arriver tes persos? Je ne sais pas qui est Mike Fleed mais il va arriver avec son van et les écraser accidentellement, c'est ça?

Oui.

Ok alors sil faudrait qu'on le comprenne plus clairement et qu'on saisisse aussi un rapport entre l'accident qui va arriver et une influence maléfique de l'homme qui les observe (Le vieux qui a prsi le ballon dans la tronche?)

Ok. Quelque chose du genre :
"À présent il pouvait faire entrer en scène le van conduit par le pauvre Mike Fleed, un homme pressé."scène."
à la place de :
"Le van conduit par le pauvre Mike Fleed, pouvait entrer en scène."

Quelque chose du genre "À présent il pouvait faire entrer en scène le van conduit par le pauvre Mike Fleed, un homme pressé. On lui avait déja dit qu'à aller si vite sur une route sans éclairage, il arriverait un malheur..."
La scène de l'accident n'est pas nécessaire, mais par contre il faudrait pouvoir expliquer en quoi le type qui les observe est responsable...

Comme Paladin, je trouve que ça laisse un goût de non fini... et puis comment le vieux, en laissant exprès ses lunettes, aurait pu les diriger pile à l'endroit de la collision ?...

Sinon une phrase assez lourde que j'ai repérée :

Citation :

à cause d’Oliver beuglait à tue-tête ce qui ressemblait à une chanson ce qui était au moins aussi horrible que d’embrasser Clara Masterton, qui était de loin la fille la plus immonde de leur collège.

ps : dans ton sondage tu as oublié le choix "nulle".
Bah ouais on sait jamais...

C'est pas nul de toute façon, faut rependre la fin...

Bien sûr, j'ai voté "pas mal..."

Citation :

et puis comment le vieux, en laissant exprès ses lunettes, aurait pu les diriger pile à l'endroit de la collision ?...

Ce n'est pas le vieux qui les emmène à l'endroit de la collision grâce à ses lunettes Thomas. Ils arrivent à l'endroit de la collision parce qu'ils doivent traverser la route pour rentrer chez Franck.

Citation :

Il suffisait de traverser la petite route caillouteuse qui passait derrière le jardin de Franck pour se retrouver dans le parc où ils jouaient.

Le van qui va les renverser va justement passer par cette petite route...

Mais c'est vrai, il va falloir que je la retravaille un peu, parce que ce n'est pas si évident que cela en fin de compte. Maintenant il me semble vous êtes en droit de vous demander "Mais qu'est-ce que les lunettes viennent foutre dans l'histoire?"
Il était très intéressant c'est atelier.

Effectivement !