Solve et Coagula

Pour le début de cette année, je vous présente enfin, le délai d'exclusivité demandé étant terminé, ma nouvelle parue dans le fanzine Le Calepin Jaune n°16









(Le créneau du Calepin Jaune étant le fantastique XIXeme siécle, ne vous étonnez donc pas du style "19eme" de ce texte...)

Ravie de revoir une histoire de toi. Je lirai ça ce soir, mais étrange, ce titre me dit quelque chose.

J'ai parlé plusieurs fois de cette nouvelle (Hé! la première retenue par un fanzine quand même!)
Sinon "Solve et Coagula" : "dissoudre et coaguler" est une formule alchimique célèbre: http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_%C5%93uvre
Cette nouvelle fait réfèrence aussi au renouveau occultiste du XIxeme siècle...

Fini de lire. C'est sympathique et bien écrit, mais je trouve la fin un peu... je sais pas quoi, il me manque un petit quelque chose.
Mais il y a toujours beaucoup de charme à lire tes écrits.

Joli et assez charmant, romantique même. Bien écrit, comme l'a dit Catherine. Beau travail en somme.
Bien que ce ne soit pas mon genre de prédilection, ton texte m'a transporté.

Deux petites remarques :
Guaita/Guaïta
=> tu emploies les deux, il faut choisir.

Nous la ramenâmes à Paris, chez moi qui possédait un appartement plus grand
=> c'est sans doute correct grammaticalement parlant, mais cela me semble maladroit et m'a fait bondir à la lecture.

Encore bravo pour ta publication, et j'espère que tu te réinstalles ici pour de bon !

Merci Tici: disons que je me reinstallerai pour du bon ici quand je serai vraiment installé dans mon nouveau chez moi et que Orange m'aura ré-installé une connexion illimitée...Donc il faudra encore bien deux semaines au moins je pense avant que je sois vraiment de retour ici...

Excellent texte, mon cher Paladin !
J'avais dit et repeté que ta prose nous manquait ici et en lisant cette histoire, je me suis souvenu à quel point celle-ci pouvait m'enchanter. Une plume tjs aussi bien taillée, evocatrice et poétique par moments. Romantique aussi, comme l'a fait remarquer TiCi.
Une très belle histoire, avec ce parfum de mysticisme très agréable, mais à la chute effectivement un peu... je ne sais pas, mais je trouve qu'il manque un petit qqchose. Mais pour le reste, c'est très réussi et ta prose fait tjs honneur à ton imaginaire, ainsi qu'à ton erudition (j'ai bcp aimé le style un peu désuet et les references qui jalonnent cette histoire).

En esperant te revoir fréquenter assidument les couloirs du manoir et continuer à nous pondre des textes tjs aussi bons

Merci Tak...Pouvez vous, Catherine toi, essayer de définir un peu le "je ne sais quoi" qui vous manque dans la fin? C'est vrai que la fin n'est pas une chute surprenant et brutale, elle est un peu dans la contuinité "romantique" du texte, mais à voir...

Peut-etre pcq je ne l'ai pas tout à fait comprise, dans un certaine mesure. Après avoir terminé, j'ai désespérément recherché un lien avec le reste de l'histoire et son concept central... Alyssa s'est-elle "dissoute", s'est-elle "coagulée"? Il y aurait-il une symbolique que je n'ai pas saisi, dans ce corsage habité par les restes "charnels" de la Sylphide? (elle a retrouvé sa condition initiale, d'accord, mais pourquoi de cette façon-là, précisément? cela représente-t-il qqchose de particulier?).
Probablement aussi pcq la façon dont tu l'as amené est un peu brusque et "brutale", comme tu l'as dit...
Mais certainement y verrais-je plus clair quand tu nous auras donné qques eclaircissements

Pour être bref, la sylphide vivait dans le monde subtil, elle s'est donc "coagulée" en prenant une nature matérielle.
Sous l'effet de la musique elle a retouvé son aspect subtil, sa matérialité s'est donc "dissoute": j'ai insisté un peu sur son parfum naturel qui se répand de plus en plus à mesure qu'elle redevient subtile, comme un produit volatil...Pas de symbole particulier dans les vetement vides à la fin, elle est retournée au plan subtil: par contre elle est présente dans la dernière phrase: "une brise légère nous frola"

Faudrait que je relise pour essayer de définir ce qui me manque. J'essaierai de voir ça ce soir.

paladin a écrit:

Pour être bref, la sylphide vivait dans le monde subtil, elle s'est donc "coagulée" en prenant une nature matérielle.
Sous l'effet de la musique elle a retouvé son aspect subtil, sa matérialité s'est donc "dissoute": j'ai insisté un peu sur son parfum naturel qui se répand de plus en plus à mesure qu'elle redevient subtile, comme un produit volatil...Pas de symbole particulier dans les vetement vides à la fin, elle est retournée au plan subtil: par contre elle est présente dans la dernière phrase: "une brise légère nous frola"

Je ne l'ai pas relu, mais à l'époque, je l'avais trouvé bien réussi.

Merci pour tes explications Paladin, je relirais ton histoire en les gardant à l'esprit (mais notes bien que j'avais de toutes façons déjà adoré cette nouvelle, manquait juste cette petite note finale que je n'avais pas trop bien compris).

Pas de problêmes, Tak! Je demandais ça juste pour avoir un retour sur ce texte, et en cerner les faiblesses!

Bonjour, Paladin
je commence par les fautes que j'ai relevées, des problèmes avec le passé simple en particulier:

Page 1 Moi, je venais de finir
mes études de médecine et exerçait (exerçais)
Kabbalistique sans majuscule ?
il était possible pourquoi cet imparfait au milieu du présent ?

page 2 J’approchais ma lanterne (approchai).. Je me penchais
vers elle, examinais son pouls (encore le passé simple)
couchée sur le canapé, nous nous demandions pour la première fois (demandâmes)
chez moi qui possédait (qui possédais)
Je lui laissais ma chambre et dormais dans le salon (laissai, dormis)

Page 3 refusant de s’alimenter et versait des larmes (versant)
Ou est mon peuple (où)

Page 4 à la librairie de Louis où nous avions fait transporté le piano (transporter)
un soir nous en vinrent aux mains (vînmes)
la seule femme que j’avais vraiment aimé(aimée)

page 5 Ho certes (oh certes, non ?)
Il ya trois soirs (y a)


J'ai été un peu déçu par la chute: quoi, toute cette belle histoire se termine avec des vêtements abandonnés sur le lit? Pour le reste, j'ai adoré, et ceci rachète largement cela.