Les siestes les plus courtes sont les meilleures

Allez hop, ma troisième et dernière nouvelle, du moins pour un petit moment
Un peu plus abouti à mon goût, et surtout bien plus long. C'est sûrement le maximum de qualité que je puisse faire pour l'instant, jusqu'à ce que je m'entraîne un peu.

Les siestes les plus courtes sont les meilleures


J'espère qu'elle vous plaira

Salut. Bon texte globalement. J'ai relevé quelques trucs qui collent pas :


j'étais un biologiste réputé, Non. Le mythe du savant qui invente de strucs tout seul ne colle pas. Depuis longtemps, la science et ses découvertes, c'est un travail d'équipe dans des labos subventionnés.

de déménager aux Etats-Unis, où je pus trouver une place de
chercheur pour l'impressionnante NASA, ça aussi ça va pas. Qu'est ce qque c'est que cette manie de vouloir que nos histoires se déroulent aux USA ? En France aussi nous avons une agence spatiale, il est plus probable qu'un chercheur français bossant dans un labo français soit gardé sur le territoire.

grâce à des procédés physiques et chimiques de mon invention. C'est FORCEMENT des procédés physico-chimiques, pas de la magie. Petite maladresse.

le prix Nobel de biochimie Je crois qu'il n'existe pas celui-là. Et il y a peu de chance qu'on l'invente, même en 2122. On n'a jamais inventé de prix nobel pour les maths, on va pas en faire pour la biochimie.


Cependant, elle en avait quand même un, et elle le prouva en décidant repartir en
France avec nos fils. Bon, il est vrai que la solitude est assez désagréable quand on a
été marié durant vingt ans, mais une maison sans enfants, c'est quand même drôlement
plus calme!
Débarrassé des attaches qui freinaient mes travaux, Voilà qui mériterait peut-être d'être plus développé. C'est affreux de préférer son boulot à sa famille, mais le gars devait y penser depuis longtemps. J'aimerais voir un peu sa femme l'engueuler, lui qui s'éloigne, les enfants qui demandent leur père, un peu de psychologie quoi...


Je parvins à trouver cette
sorte de blouse trop ample, que j'ai déjà citée dans les premières lignes de ce récit, et
m'en vêtit Maladroit. On s'en fout de cette blouse. On se doute qu'il ne va pas se ballader les fesses à l'air et tu en as parlé au début.

Félicitations, professeur, c'est un franc succès", disait-elle, surplombant ma
carcasse et arborant un horrifiant rictus. Leurs silhouettes reprirent progressivement une
forme que la nature pourrait juger d'acceptable, et la noirceur laissa place à une salle de
réveil à peine éclairée.
Je ne souhaite à personne de vivre une telle expérience. Jamais. Hein ? Je comprends pas la fin.

Voila. C'est pas mal, un peu léger par moments mais pas mal du tout. C'est juste la fin que je pige pas. Les quelques incohérences ne sont pas méchantes, se corrigent facilement et donneront plus de sérieux à ce texte. Essaie de faire quelques recherches sur la cryogénie pour rajouter deux ou trois mots savants dans tout ça, c'est quand même un biologiste qui parle. Ces gens-là sont méticuleux et appliqués, je le sais, j'ai presque un DUT en biochimie (presque )
Ah oui, le titre est pourri au fait.

Moi j'ai pas spécialement aimé...
Mais c'est l'histoire ou j'accroche pas.
SInon il est mieux écrit que tes deux autres texte je pense.
et cette phrase
mais une maison sans enfants, c'est quand même drôlement plus calme!
je l'ai trouvé juste magnifique! elle m'a bien fait marrer.
Enfin tu es toujours en progression, continu, surtout que j'ai vraiment tendance à retrouver des vrai passage de jeux de rôle dans tes récits. Plutôt sympa ^^

Didier Fédou a écrit:

j'étais un biologiste réputé, Non. Le mythe du savant qui invente de strucs tout seul ne colle pas.

C'est pas tout à fait ce à quoi je pensais. Un chercheur peut être chef d'équipe et avoir beaucoup publié, d'où une reconnaissance de ses collègues. C'est vrai que ça laisse penser au savant à l'ancienne, je corrigerai.

Didier Fédou a écrit:

Qu'est ce qque c'est que cette manie de vouloir que nos histoires se déroulent aux USA ?

A vrai dire je ne me souviens pas de ce qui m'a donné cette idée. Peut-être que je vois les USA comme plus tolérants envers les expériences sur l'humain, mais c'est probablement un préjugé. Ou alors je fais partie intégrante d'une génération à l'imagination ramollie, avachie devant des marchandises hollywoodiennes, mais ça me ferait mal...
Dans tous les cas c'est vrai que c'est bateau, je corrigerai aussi.

Didier Fédou a écrit:

le prix Nobel de biochimie Je crois qu'il n'existe pas celui-là.

C'est juste, j'ai confondu avec physiologie/médecine.

Concernant le côté "méticuleux" du professionnel qu'on voit pas assez apparaitre, ça me parait évident maintenant que tu me le dis. A force d'écrire à la première personne, j'oublie de le faire comme le ferait le personnage. C'est grossier comme erreur en plus.

Concernant la fin, ça me perturbe. Quand je la lis, je la trouve explicite, mais c'est pas facile de prendre du recul. J'ai peur ausi qu'en expliquant plus ça devienne lourd. Les autres, dites moi si vous avez compris.

Le titre est nul, c'est vrai, je manque d'idées pour ce coup-là.
Bref, j'ai pas mal à refaire (les conseils que je cite pas, je les prends en compte aussi, je vais pas commenter tous les commentaires ^^).

Merci pour vos lectures et vos critiques.

Concernant la fin, ça me perturbe. Quand je la lis, je la trouve explicite, mais c'est pas facile de prendre du recul. J'ai peur ausi qu'en expliquant plus ça devienne lourd

Voilà ce que moi j'avais imaginé et compris, si ça peut t'aider. Je voyais le truc que pendant sa cryogénie, le monde subit une apocalypse quelconque, et à son réveil, paf, le scientifique se retrouve en plein cauchemar. Tout ça, okay, mais après, tout ce que j'ai pigé, c'est que c'était son imagination qui lui jouait des tours, puisque l'un des monstres retrouve le visage normal de son assistante (je crois). Alors bon, je brille pas toujours par mon intelligence, mais je pige pas. Si c'est bien ça la fin de l'histoire, je n'aime pas. Si c'est pas ça, ça me ferait du bien au neurone qu'on m'explique.

Comme on dit souvent, y'a du potentiel. Le coup du réveil dans un monde ravagé, c'est très riche de possibilités, du style 28 jours + tard et d'autres, t'as réussi à me titiller l'imaginaire et ça, c'est bon signe. N'ai pas peur des corrections, elles n'ont rien d'insurmontables.

Spoiler:

Arf, c'est naze de devoir expliquer une chute ^^"

C'est pas mal du tout, j'aime bien l'idée d'utiliser le thème de la cryogènie, par contre le coup du ce n'était qu'un rêve est un truc qu'il faudrait éviter je pense. Mais bon je pense aussi qu'on l'a tous plus ou moins fait une fois ou deux, alors le mieux serait peut-être de garder l'apocalypse pour une vraie histoire d'apocalypse ou d'en replacer des scènes dans une vraie histoire d'horreur.

J'ai bien aimé!

Le style est plutôt parlé, mais pas mauvais.

Contrairement à Pikachu, je trouve que c'est cette fin qui donne le sel à la nouvelle. En lisant je me disais que ça n'avais rien d'original, "l'histoire du type qui est cryogénisé et qui se réveille dans un monde post-apocalyptique" mais finalement les dernières phrases en changent le sens et c'est une surprise plutôt sympa!

C'est pas mal, mais certains endroits sont plus maladroits que d'autres.

"Toujours est-il que ces choses étaient bien réelles, avec pour seule envie de goûter à ma chair, ce qui ne fut pas sans aller à l'encontre de mes convictions."
=> Le "avec pour seule envie de goûter à ma chair" coupe le truc, je me suis demandé deux secondes à quoi ça faisait référence. Et le trait d'humour est mal amené parce que "ce qui ne fut pas sans" est lourd. J'aurais plutôt tourné comme ça: "Toujours est-il que ces choses étaient bien réelles et n'avaient qu'une envie: goûter à ma chair, ce qui n'allait pas tout à fait dans le sens de mes convictions." (Il faudrait peut-être remplacer "conviction", c'est un terme assez ambigu dans le contexte, je trouve. Bon et sinon ma phrase n'est qu'un exemple, hein, je dis pas qu'elle est parfaite.)

"Ensuite, de ce que je me souviens, ce ne fut que le néant"
=> "de ce que" est moche. La phrase est bizarrement tournée, sinon.

"Une quantité incroyable d'eau et de saletés noirâtres jonchait le sol"
=> L'eau ne jonche pas le sol.


Quelques problèmes de temps:
"Curieux pour un biologiste me diriez-vous, mais"
=> biologiste, me direz-vous, mais
"Tout est au point."
=> était
"C'aurait été certainement plus drôle si ce n'était pas un projet secret"
=> si ça n'avait pas été

Wamkath a écrit:

Didier Fédou a écrit:

Qu'est ce qque c'est que cette manie de vouloir que nos histoires se déroulent aux USA ? En France aussi nous avons une agence spatiale, il est plus probable qu'un chercheur français bossant dans un labo français soit gardé sur le territoire.

A vrai dire je ne me souviens pas de ce qui m'a donné cette idée. Peut-être que je vois les USA comme plus tolérants envers les expériences sur l'humain, mais c'est probablement un préjugé. Ou alors je fais partie intégrante d'une génération à l'imagination ramollie, avachie devant des marchandises hollywoodiennes, mais ça me ferait mal...
Dans tous les cas c'est vrai que c'est bateau, je corrigerai aussi.

=> C'est pas forcément bête de placer l'action aux États-Unis, c'est assez répandu que les chercheurs français se cassent dans un autre pays, et ce pour une raison simple: c'est mieux payé. Sinon il me semble que ça serait pas vraiment accepté en France qu'on fasse ce genre d'expériences. M'enfin je peux me tromper.



Sinon, sur l'histoire, j'ai plutôt bien aimé (je me suis un peu ennuyée à partir de son "réveil", cela dit), mais j'avais compris quelque chose de légèrement différent:

Spoiler: