Reporter du dimanche

J'ai pas dit que tu l'apprendrais de moi...

En tout cas, lire un livre et lire sur écran, c'est pas la même chose et les interlignages, les justifications aèrent un texte, permet de distinguer dialogues et des descriptions et même magie, tu peux créer des effets de suspense et même de suspension.
La mise en page d'un texte peut t'apparaître futile mais elle participe à la vie et au dynamisme d'un texte, ne serait-ce que par son formalisme justement.

Je comprends mieux le concombre dans la bouche..

Laisse tomber, tu n'as aucune chance de me convaincre.

Siphon a écrit:

Non mais attends, Dagobert, s'il te faut un espace entre chaque ligne pour supporter la lecture, c'est sûr qu'on va pas s'en sortir.

Personnellement, si j'aime un texte ( ou un bouquin de 400 pages ) je vais au bout et qu'importe la mise en page.

Si la densité des paragraphes te rebute, c'est que le texte ne te plaît pas tant que ça finalement.

Perso je pense un peu comme Siphon (de chiottes ?) ; qu'importe la mise en pages et vive le contenu. Je serai embarqué dans du Céline (600 pages où ça part dans tous les sens), du Günter Grass, du Orwell en étant envoûté et aspiré par le récit. Le style épuré de Nothomb m'emmerdera à mourir. Ce n'est pas la longueur d'un texte qui en fait la quintessence. Mais je rejoins également Dago pour le confort de lecture sur écran qui n'est pas le même qu'un bouquin. J'ai du Céline en PDF et je décroche vite. "Le Net en écriture c'est du compromis !" Putain la répartie...

Les compromis, c'est à peu près le genre de concepts que je combats activement. Ce n'est jamais la bonne solution, en ce qui me concerne. Dans l'écriture comme dans mon rapport à l'Autre, je prône l'extrémisme car la compromission est un demi-mensonge et nuit à l'Homme.

zaroff a écrit:

Siphon a écrit:

Non mais attends, Dagobert, s'il te faut un espace entre chaque ligne pour supporter la lecture, c'est sûr qu'on va pas s'en sortir.

Personnellement, si j'aime un texte ( ou un bouquin de 400 pages ) je vais au bout et qu'importe la mise en page.

Si la densité des paragraphes te rebute, c'est que le texte ne te plaît pas tant que ça finalement.

Perso je pense un peu comme Siphon (de chiottes ?) ; qu'importe la mise en pages et vive le contenu. Je serai embarqué dans du Céline (600 pages où ça part dans tous les sens), du Günter Grass, du Orwell en étant envoûté et aspiré par le récit. Le style épuré de Nothomb m'emmerdera à mourir. Ce n'est pas la longueur d'un texte qui en fait la quintessence. Mais je rejoins également Dago pour le confort de lecture sur écran qui n'est pas le même qu'un bouquin. J'ai du Céline en PDF et je décroche vite. "Le Net en écriture c'est du compromis !" Putain la répartie...

Je suis assez d'accord, même si personne ne ressent le besoin de mon avis. Juste une petite chose, je ne supporte pas un fichier avec une police en caractère gras et une taille au-delà de 12. ça m'agresse visuellement. Je sais que ça peut paraitre stupide, mais on a chacun ses aversions.

C'est aussi futé que de refuser le don d'une Mercedes parce qu'elle a une rayure sur l'aile.

Je suis désolée, je n'ai pas lu une seule ligne de ton texte... Pourquoi ? Parce que je rejoins dago sur ce qu'il dit sur la mise en page. Je suis navrée mais un texte aussi compacte me fait penser au dissertations de philo et je n'ai jamais aimé lire des texte aussi compact ! C'est trop ... compact, je ne vois pas d'autre mot.

Peut etre que je trouverais le courage de m'y atteler... Mais pas ce soir.

Sache jeune ami, que dans les romans ce n'est pas pour rien qu'il y a des saut de lignes. C'est pour aérer et rendre ton texte plus lisible moins genre "j'avais des idées, je les ai écrites mais pas plus maintenant avale ca" (sans jeux de mots, mes amis !).
J'essaierais de te lire mais je ne te promet rien... (d'ailleurs j'ai encore au moins une bonne dizaine de texes en retard rien qu'au manoir, 4 livres a lire... )

Je peux te citer 50 bouquins avec des dizaines de pages compactes à la suite sans aucun saut de ligne.

J'ai juste à tendre la main vers ma bibliothèque.

Notamment le livre que je lis actuellement : "Les Bienveillantes" ! 900 pages sans paragraphes !

Olaf Stapledon n'est pas mal non plus dans le genre "compact" !

Siphon a écrit:

Les compromis, c'est à peu près le genre de concepts que je combats activement. Ce n'est jamais la bonne solution, en ce qui me concerne. Dans l'écriture comme dans mon rapport à l'Autre, je prône l'extrémisme car la compromission est un demi-mensonge et nuit à l'Homme.

Tu n'as pas encore assez vécu !

Lire le Goncourt, c'est chercher le bâton pour se faire battre aussi.
Tu as ce que tu mérites.

Siphon a écrit:

Lire le Goncourt, c'est chercher le bâton pour se faire battre aussi.
Tu as ce que tu mérites.

Je suis contre les Prix mais critiquer un Goncourt est sournois et facile ! Rivalise avec Littell si tu le peux.

zaroff a écrit:

Siphon a écrit:

Les compromis, c'est à peu près le genre de concepts que je combats activement. Ce n'est jamais la bonne solution, en ce qui me concerne. Dans l'écriture comme dans mon rapport à l'Autre, je prône l'extrémisme car la compromission est un demi-mensonge et nuit à l'Homme.

Tu n'as pas encore assez vécu !

La lucidité n'attend pas le nombre des années.
Si je me permets de m'avancer de la sorte sur ce sujet, c'est que j'ai une farandole d'illustrations qui m'ont donné raison jusque-là.

Siphon a écrit:

je prône l'extrémisme car la compromission est un demi-mensonge et nuit à l'Homme.

Oui mais l'extrêmisme c'est un mouvement. Pour se maintenir à un extrême il faut ne pas retomber vers l'extrême inverse puisque chaque action trouve naturellement son contraire. Vivre naviguant d'un extrême à l'autre c'est évidemment possible, mais le mouvement tend toujours à s'égaliser autour d'un point qui est le juste milieu, autrement dit la moyenne des mouvements extrêmes, point autour duquel on tourne bien qu'on ne l'atteigne jamais. Après, nos mouvements peuvent être plus ou moins elliptiques autour de ce point, mais plus l'ellipse est marquée plus cela nous demande de l'energie. Ce qui est contraire au vide ou à l'inertie que tu te dis prôner, car si tu y étais fidèle ton orbite se restreindrait justement autour de ce point, ce serait le moindre effort.

Non ?