La petite fille en bleu

Et oui, c'est fou ce qu'on apprend par ici. Et c'est plus sympa que l'école.

Les allers retours m'ont derangé dans ma lecture et j'ai trouvé l'histoire plate. J'ai fini dans l'ennui avec ce deus ex machina auquel je n'ai pas cru une seconde.*


Desolé si j'apparais peu indulgent mais ce texte n'est pas ce que tu as fait de mieux, Catherine. Je te sais assez flamboyante pour m'éblouir.

Merci pour ta critique. Pas la peine d'être désolé, tu seras de toute façon torturé ce soir, j'apprécie tes critiques qui sont toujours sincères qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et puis, c'était plus pour tenter quelque chose de différent. Pour le deus ex machina, je suis d'accord, c'est gros mais j'ai respecté le shéma de l'histoire que j'ai transposée.

C'est bien écrit, plus ou moins prenant par contre... Disons que le développement du récit est assez prévisible .

Merci à toi pour la lecture. C'est un truc que je voulais essayer mais au final le résultat est peu probant.

Je suis pas tout à fait d'accord... Suffit de revoir un peu le scénario , le rendre peut-être plus accrocheur mais sur le principe y'a de quoi faire une très bonne nouvelle.

Moi je trouve la construction du récit pas mal faite!
Le "Déus ex machina" de l'histoire originelle a été rajouté tardivement, chez Perrault la gamine se fait bouffer!

Pourtant les versions plus anciennes étaient différentes et moins politiquement correcte, il est clair que le conte originel ne s'adressait pas aux enfants (C'est d'ailleurs le cas de tous les contes au départ)
Voici une ancienne version nivernaise, où la fillette est sauvée:

C'était une femme qui avait fait du pain. Elle dit à sa fille :
– Tu vas porter une époigne toute chaude et une bouteille de lait à ta grand. Voilà la petite fille partie. À la croisée de deux chemins, elle rencontra le bzou qui lui dit :
– Où vas-tu ?
– Je porte une époigne toute chaude et une bouteille de lait à ma grand.
– Quel chemin prends-tu ? dit le bzou, celui des aiguilles ou celui des épingles ?
– Celui des aiguilles, dit la petite fille.
– Eh bien ! moi, je prends celui des épingles.
La petite fille s'amusa à ramasser des aiguilles.
Et le bzou arriva chez la Mère grand, la tua, mit de sa viande dans l'arche et une bouteille de sang sur la bassie.
La petite fille arriva, frappa à la porte.
– Pousse la porte, dit le bzou. Elle est barrée avec une paille mouillée.
– Bonjour, ma grand, je vous apporte une époigne toute chaude et une bouteille de lait.
– Mets-les dans l'arche, mon enfant. Prends de la viande qui est dedans et une bouteille de vin qui est sur la bassie.
Suivant qu'elle mangeait, il y avait une petite chatte qui disait :
– Pue !... Salope !... qui mange la chair, qui boit le sang de sa grand.
– Déshabille-toi, mon enfant, dit le bzou, et viens te coucher vers moi.
– Où faut-il mettre mon tablier ?
– Jette-le au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin.
Et pour tous les habits, le corset, la robe, le cotillon, les chausses, elle lui demandait où les mettre. Et le loup répondait : "Jette-les au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin."
Quand elle fut couchée, la petite fille dit :
– Oh, ma grand, que vous êtes poilouse !
– C'est pour mieux me réchauffer, mon enfant !
– Oh ! ma grand, ces grands ongles que vous avez !
– C'est pour mieux me gratter, mon enfant !
– Oh! ma grand, ces grandes épaules que vous avez !
– C'est pour mieux porter mon fagot de bois, mon enfant !
– Oh ! ma grand, ces grandes oreilles que vous avez !
– C'est pour mieux entendre, mon enfant !
– Oh ! ma grand, ces grands trous de nez que vous avez !
– C'est pour mieux priser mon tabac, mon enfant !
– Oh! ma grand, cette grande bouche que vous avez !
– C'est pour mieux te manger, mon enfant !
– Oh! ma grand, que j'ai faim d'aller dehors !
– Fais au lit mon enfant !
– Au non, ma grand, je veux aller dehors.
– Bon, mais pas pour longtemps.
Le bzou lui attacha un fil de laine au pied et la laissa aller.
Quand la petite fut dehors, elle fixa le bout du fil à un prunier de la cour. Le bzou s'impatientait et disait : "Tu fais donc des cordes ? Tu fais donc des cordes ?"
Quand il se rendit compte que personne ne lui répondait, il se jeta à bas du lit et vit que la petite était sauvée. Il la poursuivit, mais il arriva à sa maison juste au moment où elle entrait.

Intéressantes explications que je ne connaissais pas. C'est vrai que l'histoire vue comme ça n'est pas vraiment pour les enfants.

En fait Perrault à receuillit ces contes qu'il à raconté à sa façon, selon sa propre expression « à l'enseignement des jeunes enfants », en donnant à ces histoire une morale édifiante, ce qui n'est pas le cas des histoires originales, transmises oralement dans les veillées.
Il rajoute une "moralité" en vers à la fin de ses contes, par exemple pour "Le petit chaperon rouge", c'est:

On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens,
Et que ce n’est pas chose étrange,
S’il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d’une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux

...On imagine, dans le futur, un moraliste qui reprendrais les histoire de Stephen King pour en tirer une morale, comme les valeurs de l'amitié face à l'adversité dans "Ca", par exemple, et que les méchants enfants qui brutalisent les plus faibles sont toujours punis...

Je ne connaissais pas cette morale. Mes souvenirs date de l'enfance, j'ai du avoir accès à une version remaniée.
Quelle érudition, tu nous en apprends tous les jours .

En général on a retenu les contes, mais les morales ne sont pas conservées...

Personnellement, je ne connaissais pas l'histoire originale, alors mon avis n'est peut-etre pas très objectif, mais j'ai bien aimé. C'est assez glauque et bien raconté (malgré qques tournures un peu etranges)...ceci dit, c'est vrai que la fin est un peu "too much".
Pas mal, mais pas inoubliable non plus.

Merci Tak pour le comm.
Ma fin too much ? De toute façon, toutes mes fins sont en général pas très top. Faut vraiment que je travaille ce point.

Bon mon avis ne va pas être trop original.
J'ai bien aimé le déroulement de la nouvelle, mais absolument pas la fin, très mal amenée.

Merci pour le comm.
Bon maintenant, je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais poster des histoires sans fin, au moins elle seront plus ratées. lol