Concours 10: Made in Prypiat

Je lis doucement, à mon rythme...Mais je lis!

Cool

Wouah! Grandiose Lestat!
J'ai particulièrement apprécié ton récit et la force narrative qui s'en dégage. J'ai eu cependant très peur au départ, sentant les retours en arrière à répétition. Mais ils sont étrangement la bienvenue pour donner la force de ton personnage, ainsi que l'histoire de Prypiat. La trame de fond est splendide et je n'en ai pas perdu une miette!
Juste une chose me titille ( bah oui, il fallait bien ): je me demande pourquoi les créatures ne bouffent pas le héros dès le départ?
Plusieurs raisons à cela évidemment quand j'y pense. L'histoire se serait terminé trop vite, et je crois comprendre que les créatures préfèrent qu'il se rende aux cimetières pour le bouffer. Est-ce ça ?

Enfin bref, j'ai tout simplement adoré ta nouvelle, et je ne me rends même pas compte du nombre de temps qu'il t'a fallu pour la sortir.

Chapeau bas Lestat!

Merci beaucoup pour ta lecture Ezorus, tes compliments me vont droit au coeur !! En ce qui concerne tes interrogations, je préfére te répondre en privé pour ne pas divulguer trop de détail. Juste une chose : c'est plus compliqué que ça en à l'air.

Bon, j'avais écris un long commentaire et au moment de poster fausse manip, je l'ai effacé! Dégoûté! Donc je vais résumer ce que j'avais écris:

Déjà je voudrais dire qu'on sent un trés gros travail derrière ton texte. Du point de vue de la forme, il est excellent, dans la narration, dans la psychologie du personnage qu'on "voit", dont on ressent le passé douloureux et la quête. Texte trés réaliste aussi quelque part (tu as dû drôlement te documenter sur la catastrophe de Tchernobyl!)

Maintenant, par contre je dois dire que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout: au début j'ai été saisi par l'atmosphère admirablement bien rendue, par le coté "compact" du narrateur, et je me suis interrogé sur le coté mystérieux de ses motivations: que vient il faire à Prypiat? Mais malheureusement au bout d'une dizaine de pages, je dois bien reconnaître que j'ai commencé à m'ennuyer, d'autant plus qu'on attends toujours que le récit décolle (Et à plusieurs moments, les différentes rencontres, on croit que ça va arriver) mais finalement il ne décolle jamais vraiment...Même pas à la fin, fin qui en effet semble avoir des sens cachés (Est-ce son passé qui rattrape le narrateur à travers ces goules qui portent le mémoire des victimes?)

C'est vraiment dommage vu la qualité de l'écriture...Au départ je me suis dit "même si je n'ai pas lu les autres, voila le vainqueur du concours!" et il y a tellement de potentialités! Mais c'est trop long, non pas (même critique que pour Tak au dernier concours) le nombre de pages, mais plutôt c'est long à lire!

Mais encore une fois je suis partagé entre le gros travail d'écriture (qui à ce que j'ai compris à duré six mois) qui porte ses fruits sur la forme et le fait que tout ça manque de rythme...

Merci beaucoup pour ta lecture et ta critique Paladin

Je prends note (comme toujours) de tes remarques et je vais méditer là-dessus.

En effet, je me suis pas mal documenté sur le sujet, mais le plus important c'est que j'étais "habité" par ce fait historique. Je pense comprendre plus ou moins ce que tu veux dire par "Long", et j'ai hésité plusieurs fois à savoir si je devais ou pas réduire le nombre de page pour éviter que le lecteur "s'égare" à un moment ou à un autre... mais finalement j'ai laissé tel quel.
En tout cas merci Paladin

Voila, désolé pour le retard, mais il fallait absolument que je termine un texte pour un concours qui se clôt à la fin de l'année.

Et merde Lestat ! Là encore désolé, mais j'ai pas accroché du tout avec ce texte ! Mais vraiment à un point qui me peine et me fait chier crois-moi. Pour tout te dire, je me suis arrêté à la page 5... Et j'ai pas envie de continuer la lecture, c'est plus que dommage. Alors peut-être que le problème vient de moi, ce ne serait pas la première fois (surtout quand je lis les commentaires précédant, je me demande...).
Quoi qu'il en soit, j'ai essayé de comprendre pourquoi, voici quelques éléments de réponses, ce qui m'a le plus gêné et que j'ai plus ou moins réussit à identifier, même si c'est pas évident à expliquer (surtout qu'on peut pas copier/coller ton texte) :

- Une intro qui pourrait être plus accrocheuse.

- Des longueurs partout (plus de concision, de simplicité dans les développements, ainsi qu'une narration plus directe et moins ample/étalée ne feraient pas de mal) + certaines phrases vraiment trop longues et chargées, comme celle qui termine la page 2 (plus de 5 lignes !) par exemple, ou la seconde phrase du 1er paragraphe de la page suivante, ou des dizaines d'autres, qui demandent beaucoup trop d'efforts et d'attention.

- Une succession peu heureuse de gros paragraphes/pavés insuffisamment aérés : donc une succession de phrases au même niveau/plan, sur le même ton, monocordes (sans que l'une ou l'autre ne soit mise en valeur de quelque manière formelle que ce soit), ce qui crée un rythme franchement monotone et lassant. Ça rejoint "le coté compact du narrateur" dont parle Paladin.

- Le choix de presque tout mettre à l'imparfait/plus que parfait (en tous cas à cet endroit du récit), qui instaure une vraie distance et un point de vue déplacé, incompatible avec un déroulement animé et attractif. Pourquoi ce plus que parfait (qui pèse en plus, à cause des monceaux d'auxiliaires) ? Pourquoi pas de passé simple, avec la spontanéité et la vivacité de narration qui va avec ? C'est parce ce que c'est un gros retour en arrière ? Mais c'est vraiment trop long.

- Et puis, pour un récit à la première personne, je trouve les descriptions (surtout quand il s'agit de sentiments ou d'actions...) trop indirectes et "détournées", pas assez vivantes, expressives et sensibles à cause de cette focalisation "interne" faussée. Trop de style indirect, en fait, ça crée une sorte de barrière, une distance qui nuit à l'immersion et l'empathie. Des descriptions parfois trop sommaires également. Par exemple tu te contente de parler de forêt "sombre, obscure", c'est tout. On ne peut pas imaginer plus précisément, et notre imagination doit se fournir dans les clichés approximatifs pour se représenter le cadre. Il suffirait pourtant de menus détails, insignifiants en apparence, mais qui font tout le sel d'un bon récit (en plus il me semblait que tu n'était pas mauvais là dedans).

- Trop d'ellipses, aussi, peut-être, qui ont le même effet que celui évoqué au dessus. Par exemple, fin de la page 3 : "au bout d'un temps qui m'avait paru interminable" (formule un peu lourde d'ailleurs) et "en marchant un long moment encore", juste après. Avec ce genre de procédés, tu nous arrache de la lecture pour nous reposer plus loin. On ne peut pas se lier au récit ! Alors il sort de la forêt obscure, (qui est devenue un "bois", d'ailleurs) comme ça, ensuite il marche un long moment, ok... Mais ça n'apporte rien au lecteur. Il faudrait un minimum de détails/d'infos croustillant(e)s pour retenir l'intérêt (genre l'apparence décharnée des arbres, que sais-je, pas besoin de faire des merveilles non plus - il faut simplement alimenter la représentation), sinon la lecture glisse et finit par décrocher.
En fait, il faut faire la jonction entre l'univers et le lecteur. Avec moi, ça n'a pas fonctionné.

- Enfin, les habituelles (quand je dit "habituelles" c'est dans le sens où j'en trouve dans tous les trucs que je lis, peu importe l'auteur - mais c'est souvent subjectif et une question de goûts stylistiques) tournures hasardeuses, maladresses, coquilles, manques de justesse etc. qui parsèment n'importe quel texte. En général, l'immersion dans l'histoire permet de relativiser ces trucs, voire de les occulter, mais quand ça ne fonctionne pas complètement à coté, ils apparaissent au grand jour.
Toujours est-il que dans ce texte en particulier, certain défauts sont quand même grossiers et décevants (et n'ont rien à voir avec des préférences en matière de style d'écriture), comme par exemple "plus j'avançais en elle, et plus ce malaise ne m'avait plus quitté" ou "...fallait-il encore..." au lieu de "encore fallait que...". C'est le genre de truc pratiquement rédhibitoire.

Les textes longs sont exigeants de ce point de vue. C'est énormément de boulot, je le sais. Alors ça me fait d'autant plus chier de ne pas pouvoir rendre justice à ton travail.

C'est dommage, car même pour le peu que j'ai lu, il y avait pleins de trucs intéressants et encourageants (ambiance à la Stalker, nouvelle ambitieuse...).

Bref, j'ai essayé, mais sans succès. J'essayerai encore, plus tard.
Désolé Lestat

Salut Max ^_-

Je suis vraiment désolé que tu n'es pas accroché (tu t'es arrêté à la page 5 ?!). J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi d'ailleurs, tant les retours sont plutôt bon pour ce texte... mais bon, chacun voit les choses différemment... vais essayer de comprendre. En tout cas merci pour ton commentaire.

Nan mais ça doit venir de moi, je devais pas être dans de bonnes dispositions (oui, je viens d'aller les lires les critiques sur Nousvelles et même si c'est souvent n'importe quoi, j'ai quand même dû merder quelque part, vu les louanges dithyrambiques !).

J'essaierai de lire à nouveau

Merci Max, mais te force pas surtout... fait ça quand tu auras vraiment envie ^_-

On utilise parfois l'expression connue "texte scolaire" sur ce forum. Normalement, c'est pour désigner un texte qui respecteraient les règles imaginaires de "comment écrire une nouvelle en 3 leçons" sans chercher plus loin. J'aimerai utiliser ce terme pour ta nouvelle, Lestat, mais absolument pas pour les même raisons.

Le terme "scolaire" a surgi dans ma tête car ta nouvelle m'a tout de suite donné l'envie d'être analysée telle qu'on le fait au collège ou au lycée (impulsion dont je me suis en grande partie retenu parce que le collège et le lycée c'était bien naze quand même...). Dans ce sens, ton texte est objectivement impressionnant. Il y a une rigueur, un travail de recherche, et une volonté de raconter au mieux qui méritent le respect. Et, en quelques mots, pour ce qui est de l'analyse; je ne pouvais pas m'empêcher en misant ton texte de penser à quel point tu avais raconté un voyage introspectif plus qu'autre chose (ceci n'est pas une critique), que tous les persos féminins de ton histoire ne semblaient faire qu'un, et plein d'autres trucs (par exemple, l'un des thèmes principaux de ta nouvelle est l'obsession, ce qui peut être marrant si on se rend compte que deux de tes textes ont Tchernobyl comme toile de fond, et que ça pourrait être une obsession également.

Bref, tu m'as fait réfléchir plus que de raison sur ce texte. Et c'est tout à ton mérite. Malheureusement, je dois avouer qu'au delà de la réflexion, je ne me suis pas senti imprégné par ton histoire. Je n'ai pas ressenti de danger ou d'oppression. Je n'ai pas réellement sympathisé avec le personnage principal. J'ai pas vécu le truc, en gros. Et je ne dis pas que c'est ta faute, je ne dis même pas que c'est un défaut. Mais personnellement, ça ne m'a absolument pas touché (alors que, pour certaines raison personnelles, ton texte a certains point communs avec moi).

Donc, je ne peux pas trop l'expliquer logiquement, surtout qu'à 6 heures du matin on ne peut rien expliquer facilement, mais autant j'ai trouvé ton texte fascinant d'un point de vue intellectuel, autant il ne m'a pas fait vibrer comme certains texte moins travaillés peuvent le faire.

Mais je te tire tout de même mon chapeau pour le boulot accompli ici.

Merci beaucoup pour ta lecture Maerlyn... d'autant plus que je t'ai rarement vu écrire un avis aussi long (surtout à 6 heures du matin). Quand je lis ce que tu laisses dans ton commentaire je peux dire que je suis vraiment heureux d'avoir prit le temps de pondre un truc plus travaillé et que les lecteurs le remarque au final. Après l'histoire plait ou pas ça c'est un autre problème. Sinon, je pense comprendre en partie le fait que tu es eu du mal à t'indentifier au personnage... ça m'a plusieurs fois traversé l'esprit en écrivant et j'ai eu des doutes sur mon héros difforme, justement sur le fait qu'il soit comme ça... mais bon, c'est peut-être pas ça le problème. Ravi en tout cas que mon texte t'es massé un peu les neurones Maerlyn

Je viens de recevoir Call of Duty: Modern Warfare.

Et les premiers mots qui s'affichent:

Prypiat, Ukraine

Ouais, j'en ai entendu parler. Mon frère y a joué... ça me plairait vachement de parcourir la ville à travers un jeu vidéo

Très franchement, je me suis ennuyée pendant les 10 premières pages, environ. La seule chose qui me faisait tenir c'est quand tu racontais l'enfance de Thomas. Après, quand il rencontre le vieux, ça devient intéressant (le dialogue y joue pas mal) et ça décolle. Seulement voilà, on décolle mais ensuite ça stagne (j'ai complètement décroché au moment où il va se faire irradier à fond les ballons en pensant voir son père, par exemple). Mais ça reste quand même bien écrit et donc j'ai pu aller jusqu'à la fin sans trop de problèmes. Peut-être que la course-poursuite de la fin dure un peu trop longtemps, quand même.
Remarque en passant, on s'imagine très bien les lieux.

Au final, avis mitigé: c'est pas une histoire mauvaise (loin de là, on voit bien que y a du travail), mais... mais (c'est super, je trouve pas les mots :/ (Désolée...)).