En écrivant ce texte, je quitte les sentiers battus. J'explore de nouveaux horizons et tente d'en retirer un certain contentement. Après relecture, je suis tout de même assez fier de ce texte, mais ien ne vient corroborer ce contentement. J'aurais donc besoin de d'autres avis que les miens, soient les vôtres.
Comme j'ai toujours eu un certain penchant pour l'époque antécédente, je me suis tourné vers la France à l'époque industrielle. J'ai puisé mes inspirations dans les misérables de Victor Hugo, qui dénonce toutes les failles du système de l'époque et étale les vices flagrants qui la caractérisaient. Bien sûr, j'ai fais ce texte en moins d'une demi-heure, et ne me suis pas renseigné avant de l'écrire, ainsi doit-il être parcouru d'incohérences. Mais malgré tout, je juge qu'il ferait une bonne introduction à un texte plus long, et je veux récolter vos commentaires afin de savoir de quelle manière devrais-je le faire.
Commentaires constructifs demandés.
Le péché humain
L'expiation du péché humain est, la plupart du temps, faite en des termes bien nébuleux. Par exemple, l'homme qui vole le pain pour nourrir sa famille commet ce crime afin de subvenir à certains moyens qui lui sont impossibles de soulager sans utiliser l'emploi du vol.
Il le fait par conscience. Les autorités publiques, conscientes de son acte, doivent-ils juger son crime comme important ? Le "voleur" est-il en proie à certaines fins peu désirables ? Si l,on en juge par les répercussions dues à son acte et la cause qui l'a poussé à la commettre, notre moralité se doit de n'en pas voir un péché digne d'emprisonnement.
Cependant, les lois ne sont pas conçues selon le code morale, mais suivent plutôt un tracé inflexible qui ne plie sous aucune influence, aussi éloquente soit-elle.
La parole est une bien maigre défensive, et la fuite un échappatoire sans espoir. Avec force cavalerie, on conduit cet homme au bagne, emblème véritable de la rédemption. Là-bas, la désolation se glisse entre les barreaux.
Distinctement, tous les visages sont à l'effigie de la tristesse, du remords et de la haine. Il n'est pas un homme qui s'y plaît, et encore moins un qui s'y adapte. Ici, on le laisse crépir dans son cachot pour qu'il réalise l'ampleur de ses actes. Un ampleur bien maigre en comparaison de ce qui résulte son emprisonnement. Un peu plus loin, dans une modeste chaumière de village, la famille du criminel n'ont de pain pour planter leur couteau.
Malheureusement, dans ce monde où le gouvernement présent ne sait mesurer la gravité des choses, la douleur du paysan est de piètre importance quant à l'aise de ses riches. Pendant que la cour de pavane dans ses habits de parade, l'habitant moyen n'a de souliers pour chausser ses pieds. Alors que le sanglier fait bon menu sur la table royale, le pain est rassit sur celle des pauvres. Le bois échappe à la hache du père de famille, tandis que, plus haut dans l'échelon social, le feu et ses crépitements se font constants.
On voit avec un désarroi justifié qu'un flagrant déséquilibre caractérise cette époque où l'homme en général n'a que peu de chance de subsister sans en venir à certains moyens peu honnêtes. La justice est d'une importance seconde quand son opposé est la seule issue possible. Quand la larme devance le rire, quand le désespoir devient coutume et que la conscience implore l'injustice, c'est là que le voleur remplace le juste.
On comprend alors que certaines valeurs sont à oublier si on ne désire en succomber.