LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Le Petit Diable

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Peter Cohen
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MessageSujet: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:44

Alors voila : enfin je balance ^^
J'espère que vous aimerez !
Il y a surement des fautes , n'hésitez pas à me les dire pour que je les corrige !!
(trac !!)
Donc là la première , la sixième , et la septième partie ont fait l'objet d'une prelmière corrections ^^ (un peu de patience pour les autres )


Le Petit Diable

Sam s’amusait dans le jardin avec son chien depuis presque trois heures. Sa mère travaillait dans son bureau, situé à l'étage de la maison, contiguë à la chambre de Sam. Cette pièce avait toujours fait peur à Sam. Sa mère s’était installée dans cette pièce car elle s’y sentait à l’aise pour écrire, il n’y avait pas de fenêtre et cela lui permettait de se concentrer sur ses romans. La pièce avait été aménagée par sa mère et elle y avait entreposé tous ses objets « bizarres », mais Sam préférait dire effrayants.

Sa mère s’y était installée car elle s’y sentait à l’aise pour écrire. Il n’y avait pas de fenêtre, et la pièce avait été aménagée de telle façon que ,l'ambiance était propice à écrire. Elle avait entreposé sur de petites étagères en bois tous ses objets « bizarres »,
Il y en avait de toutes sortes, mais surtout des objets asiatiques ou africains. Sam avait particulièrement peur d’une sculpture en bois africaine qui représentait, selon sa mère, une divinité de la procréation (un mot qu’il ne comprenait pas mais qu’il s’amusait à ressortir à ses copains), alors que pour Sam, cette statue était celle d’un soldat de la mort, un envoyé du Diable pour terroriser les enfants ! Le croque-mitaine en personne sommeillait sûrement dans le corps de la statue ! Et quand la nuit tombait,. la statue grandissait, jusqu’à devenir un vrai croque-mitaine, un démon ! Du coup, Sam n’y entrait jamais.
Son père, un homme plutôt drôle et sociable, s’était beaucoup renfermé depuis la mort de sa propre mère. Il ne jouait plus avec Sam, ne l’emmenait plus dans le parc pour faire des actions de football, ou même jouer au soccer avec ses amis. Sa femme avait essayé de le remettre sur pied mais, rien à faire, il était mû par cette disparition. Maintenant, il passait son temps devant la télé. Quand Sam croisait son regard il ne ressentais rien tellement ses yeux étaient vides.
Sam adorait son chien. Il l’avait eu à Noël l'année de ses neufs ans. Sa mère lui avait acheté quand ils s'étaient installés à Brookville, une petite ville du Maine, après la mort de sa grand-mère. Il avait appelé son chien Snoopy car il adorait la bande dessiné qui se trouvait dans les dernières pages du journal du matin. Il ne comprenait pas toujours tous les gags mais il aimait les dessins ! Snoopy était un golden retriever de couleur sable. En fait, Snoopy lui faisait penser au chat qu’il avait eu pour ses sept ans. Mais un matin, Sam s’était levé, et l'avait découvert, la tête retournée, comme s’il avait voulu voir qui le poursuivait. Le pauvre avait été étranglé. Sam s’en était très bien remis… comme de la mort de sa grand-mère, il y avait de cela deux ans. Sam était resté seul avec sa mamie un week-end dans leur ancienne maison, près de Salem pour que ses parents puissent préparer son goûter d’anniversaire. Neuf ans, c’est un cap !
Mais quand Sam était encore en pleine sieste (sa grand-mère voulait toujours qu’il fasse une sieste même à son âge, ce qui avait le don de faire rire sa mère), sa grand-mère s’était suicidée dans la baignoire avec le câble du pommeau de douche. Enfin, c’était ce qu’avait conclu le shérif du comté.
C’est à partir de ce moment là que son père était parti en vrille ; et que sa mère avait rencontré un semblant de succès.
Selon sa mère, Sam n'en avait jamais parlé et ne s'en était jamais plus soucier. Elle mettait cela sur le dos de l'arrivée de Snoopy.
Sam jouait à lancer le freesbee jaune fluo à son chien. Snoopy avait réussi deux fois de suite à attraper le morceau de plastique avant qu’il ne retombe. Encore une fois et le record du monde serait battu, se disait Sam
Une voix l'interpella de la rue :
- « Dis-moi gamin… »


Dernière édition par le Mer 15 Fév 2006 - 10:20, édité 1 fois
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Peter Cohen
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MessageSujet: 2e partie   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:46

Le Petit Diable (2ème partie)

- « Putain, c’est pas vrai ! » cria-t-elle en jetant son premier jet sur son ordinateur. Encore une fois il faudrait appeler un réparateur.
Helen rouvrit la porte de son bureau et, comme à chaque fois qu’elle le faisait, sentit son cœur se vider comme une part d’elle-même ne pouvait rester que dans cette pièce. Mais cette sensation en appelait toujours une autre, un sentiment de libération étrange. Après avoir repris une bouffée d’air pour reprendre ses esprits, elle descendit les escaliers deux par deux pour aller se boire « une petite mousse qu sauve l’esprit ». C’est ainsi qu’Helen appelait la bière ; effectivement elle n’en prenait qu’après avoir écrit un moins trois heures d’affilée et surtout elle n’en buvait qu’après être sorti de son bureau.
Elle trouva son mari encore affalé dans son canapé devant une série qu’il ne voyait sûrement pas puisqu’il était impossible de lui faire dire ce qu’il se passait dans chaque épisode. Enfin, il était impossible de lui faire dire quoi que ce soir. Il était comme ça depuis la mort de sa mère il y a de ça deux ans. Sam qui n’avait que neuf ans à ce moment-là s’en était remis avec une rapidité que tous les psychologues n’avaient pas compris, par contre son mari n’était plus qu’une loque, qu’un morceau de chair qui mange et regarde la télévision. Heureusement qu’elle avait Sam, se disait-elle à chaque fois qu’elle retrouvait Bobb comme ça.
Elle prit sa bière dans le frigidaire et descendit avec à la cave. La cave était encombrée au possible, on aurait dit une brocante permanente. Ce n’était en fait qu’un amas de vieux souvenirs. Elle enjamba une vieille voiture de bébé et poussa quelques cartons remplis de livres qu’elle avait lu étant adolescente. On pouvait voir sur les tranches des livres de Ann Rice, de Stephen King et de Dan Simmons.
Et elle trouva enfin la machine à écrire, SA bonne vieille machine à écrire. C’était avec cette machine qu’elle avait commencé l’écriture, qu’elle avait trouvé l’inspiration pour la première fois, mais aussi qu’elle avait trouvé Bobb.
Ils s’étaient rencontrés dans une gare tandis qu’elle écrivait sur sa machine. Il avait eu le culot de s’inviter à sa table. Mais ça avait plu à Helen.
Elle sentit quelque chose de chaud couler sur sa joue. Il ne fallait pas pleurer.
Elle remonta la machine à écrire sur la première marche et s’assit à côté la bière à la main. Elle ouvrit sa canette et en but la moitié d’une traite. Elle regardait dans le vide. Soudain elle eut une irrésistible envie d’appeler son amant. Depuis que son mari ne la touchait plus, c’est-à-dire depuis la mort de Nana, elle avait pris un amant. Il habitait quelques rues plus loin. C’est elle qui faisait le chemin à pied et qui revenait comme si de rien n’était. Mais d’ailleurs rien n’était.
L’image de Sam apparut devant ses yeux et effaça cette envie comme un ouragan balaye une niche.
Après avoir remonté la machine à écrire dans son bureau, elle alla dans le jardin. C’était un beau jardin, le jardinier venait deux fois par semaine et entretenait les plantes et la pelouse. Il y avait une petite allée bordée de superbes fleurs dont elle ne connaissait pas le nom, mais qui étaient d’un rouge vif qu’elle adorait. La pelouse quant à elle était superbement tondue et était magnifique sous le soleil d’été. Vraiment un très beau jardin… mais il manquait quelque chose. Une boule se forma dans sa gorge. Elle ne voyait pas le chien et elle n’entendait pas les petits rires de Sam. Elle descendit la petite marche qui donnait sur le jardin, et posa ses pieds nus sur la pelouse chaude, elle eut comme une impression de picotements, comme si chaque brin d’herbe sur lequel elle avait posé le pied n’étaient en fait que des petites aiguilles. Elle courut autour du jardin. Personne.
Helen remonta dans la maison et escalada les escaliers quatre à quatre pour se rendre dans la chambre du petit, à côté de son bureau. La boule grossit. Helen avait du mal à respirer. S’il avait été dans sa chambre, elle l’aurait entendu quand elle avait remonté sa machine à écrire.
Elle entra en trombe dans la chambre et retrouva une chambre tout à fait rangée. Aucun jouet par terre, même pas une chaussette. Son bureau était nickel, et ses livres de classe étaient très bien rangés. Aucune trace de Sam.
Elle ferma la porte et souffla comme pour rejeter l’idée…
Non ce n’était pas possible…
Tandis qu’elle criait son nom tout en ouvrant et cherchant dans chaque pièce, elle sentait la panique, la transporter. Elle pleurait. Soudain tout bascula. Elle venait de trébucher sur une chaise.
Helen pleurait de plus en plus.
- « Tu t’es fait mal ? »
Helen cessa, pour quelques instants, de pleurer. Elle vit la main de son mari se tendre vers elle avec délicatesse. Elle regarda ses yeux, ils étaient d’un bleu profond comme ceux de Sam. Ils avaient changé, ils étaient redevenus accueillants. Bobb aurait pu comprendre : « on a perdu Sam ! » si elle n’avait pas perdu le contrôle de sa voix. Elle pleurait tout ce qu’une personne normale peut pleurer en une année. Elle poussait de petits cris aigus.
Ils se remirent en quête de leur fils.
Il était dix-huit heures. Après avoir cherché pendant une bonne demi-heure, ils décidèrent d’appeler le shérif, Helen prit le combiné et composa le numéro. Elle tremblait. Une sonnerie retentit…puis une deuxième…
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MessageSujet: 3e partie   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:47

Le Petit Diable (3ème partie)

- « Allo ??? » fit le shérif en décrochant.
- « Je…shérif ?? » demanda la voix de femme.
Le shérif Deckley analysa la voix instinctivement et compris que la femme était non seulement apeurée mais aussi emplie d’une tristesse qu’on ne pouvait rater. Rien à voir avec les appels habituels.
Il avait passé la matinée à chercher le chat de Mrs Doubtfire et l’après-midi à lire un bon policier sur son bureau. Au moins dans ses bouquins, il se passait des choses. Un peu d’aventure quoi !!
Le shérif tenta de calmer la femme et demanda avec réconfort ce qu’il se passait. La femme essaya en vain de lui expliquer mais fut vite rattrapée par une nouvelle vague de larmes.
Puis une voix d’homme succéda à tous ces pleurs.
L’homme, Mr Bobb Stanner apparemment, lui expliqua en gros la situation.
Le shérif passa sa main sur sa bouche à la façon d’un alcoolique en manque de whisky, et se pencha en arrière sur sa chaise pour reprendre ses esprits.
Il se releva et prit le combiné :
-« Attendez-moi, je passez chez vous avec un de mes collègues. Vous pouvez me rappeler l’adresse ? »

Deckley appela de suite son unique assistant et lui donna rendez-vous sur la route des Stanner.

Quelques heures plus tard, Deckley n’était pas bien plus avancé. Il faisait déjà nuit dans la petite ville et les recherches ne pourraient commencer que demain.
Le shérif ne savait pas trop comment s’y prendre. Il ne savait plus quoi penser : fugue, enlèvement,… Les idées se bousculaient dans sa tête.
Cela faisait une demi-heure que son assistant l’avait quitté devant le jardin des Stanner. Il pensait à une fugue et avait recommandé au shérif d’attendre.
« Vous verrez une mère appellera demain pour dire que Sam a passé la nuit devant la console avec son fils et qu’il ne fallait pas s’inquiéter » avait-il ajouté.
Deckley n’arrivait plus à penser ; une migraine effroyable s’annonçait. Mais il ne pouvait se résoudre à laisser cet enfant seul sous un pont sou prétexte que sa mère avait acheté de mauvaises céréales. Il espérait juste que cet événement n’ait pas de rapport avec le criminel qui tuait des enfants dans tous les United States.
Deckley secoua la tête pour montrer son dégoût. Non. Cela ne pouvait pas arriver ici. C’est une trop petite ville.
- « On ne sait jamais ce qui peut arriver à Brookville » dit-il à voix haute.
Et il s’éloigna avec sa voiture.
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MessageSujet: 4e partie   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:47

Le Petit Diable (4ème partie)

Cela faisait deux heures que Poke roulait. Ses mains tremblaient sur le volant.
Ils étaient bientôt arrivés dans la maison de sa mère. Il avait été obligé de ligoter le petit car il avait commencé à s’agiter au bout d’une heure. Mais il ne bougeait plus maintenant, il se tenait droit comme un piquet sur son siège.
Poke était, quant à lui, de plus en plus nerveux.
N’ayant pas de voiture, il avait pris le pick-up de sa mère. Elle ne pouvait plus lui faire de remarques. Cette image dessina sur le visage de Poke, une sorte de sourire étrange.
Le pick-up s’engageait dans l’allée d’une petite maison de bourgade.
Poke descendit de la voiture et fit descendre Sam. L’adulte se demandait pourquoi l’enfant était devenu si calme depuis sa crise de gesticules de tout à l’heure. Mais, après tout, cela l’arrangeait.
Le ravisseur, un homme de taille moyenne, assez mince, traîna l’enfant dans le jardin. Il avait changé de coiffure depuis le coup de Boston. C’était l’inconvénient. Il fallait savoir changer de visage après chaque coup. Cette fois, il avait opté pour une coupe assez courte, qui laissait une chevelure plus claire que d’habitude.
Poke rentra par la porte de derrière et ne vit pas le regard que lançait le voisin à son jeune compagnon.

Le voisin, Mr Michel, parla de ce qu’il avait vu en sortant la poubelle avec sa femme. Il lui fallut cependant tout le repas pour le faire.
Mrs Michel l’obligea à prendre le téléphone et appeler le shérif du coin.
Le shérif Deckley fut finalement appelé par Mr Michel vers 23h, quand il revenait de sa première ronde dans Brookville.
Il prit immédiatement sa voiture et prévint son collègue.
Sa migraine ne faisait qu’amplifier. Il se demandait s’il arriverait à temps.
Une goutte de sueur tomba directement de son front jusqu’à sa chemise, ce qui créa un petit rond sensiblement plus foncé que le reste du tissu. Il faisait déjà du 120 à l’heure.
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MessageSujet: 5e partie   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:48

Le Petit Diable (5ème partie)

Si Poke se sentait bien, c’est qu’il était maintenant le maître. Depuis qu’il avait tué sa mère, il se sentait toujours mieux la nuit. Mais le jour était insoutenable. Il avait mal au ventre et n’osait plus sortir. C’est son envie d’enfant qui lui avait permis de prendre le pick-up en fin d’après-midi.
Poke avait tué sa mère deux semaines auparavant. Il lui avait tranché la gorge quand elle sortait de sa douche. Il l’avait fait pour se libérer d’un poids mais aussi parce qu’elle commençait à avoir des soupçons, et ça il ne pouvait le laisser passer.
Pourquoi était-il nerveux revenu comme ça, sans donner des raisons ? Pourquoi regardait-il les infos de 20h avec tant d’assiduité ? Mais surtout Poke avait remarqué que son « butin » avait changé d’ordre. Son « butin » était une boîte remplie de photos de ses « festins ».
Il savait qu’elle savait. Elle l’avait découvert mais attendait le bon moment pour appeler les flics.
Il n’y aurait plus de bons moments pour elle.
Il avait violé son premier enfant, lors d’un voyage au Mexique. Depuis c’était comme des pulsions. Une excitation l’envahissait et rien ne pouvait le raisonner.
Il était beaucoup plus fort que ces mômes et c’est cela qui l’excitait. C’est leur visage en voyant le couteau s’abattre sur une partie de leur corps qu’il aimait par-dessus tout.

Poke avait enfermé le petit Sam dans sa chambre. Il s’était assis dans l’ancien fauteuil de son père, et avait mis un disque de country.
Là, il était devant une grosse assiette d’haricots blancs que sa mère avait acheté avant de mourir.
Il pensait déjà à ce qu’il allait faire avec l’enfant. Le violer serait la première étape. Le schéma de la nuit qu’il allait passer se dessinait peu à peu.
Son caleçon se leva d’un coup ; il bandait. L’excitation l’emplit complètement. Il se leva et monta doucement les escaliers puis ouvrit avec délicatesse la porte.
Sam était assis dans un coin de la pièce sombre.
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MessageSujet: 6e partie   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:48

Le Petit Diable (6ème partie)

Deckley écrasait la pédale d’accélérateur. Le compteur indiquait 180.
Deux grandes auréoles s’étaient formées des aisselles aux hanches. En fait, il ne restait qu’un demi-cercle de tissu clair sur son ventre.
Il avait vraiment mal. Foutu mal de tête.
- « Sam ! Tiens bon ! balbutia le shérif.


Dernière édition par le Dim 12 Fév 2006 - 20:20, édité 1 fois
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MessageSujet: 7e partie : denouement !!   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 16:49

Le Petit Diable (7ème partie)

Poke s’avança vers l’enfant. Ses yeux étaient fermés, il semblait dormir.
Sam avait dû s’endormir quelques dizaines de minutes avant qu’il n'entre, ce qui n’eut pour effet que de décupler l’excitation de Poke. Ce dernier prit l’enfant dans ses bras et l’allongea sur le lit, l’attacha avec une corde aux barreaux par un triple nœud. Il opéra de ses mêmes gestes appliqués, pour les pieds du garçon.
La nervosité de Poke de tout à l’heure avait totalement disparu. Tout était réglé comme sur du papier à musique. Il allait violer l’enfant, lui couperait des morceaux de chair, et finirait par lui dépecer les mains, les pieds. Là, pour conclure son rêve macabre, il décapiterait lentement sa proie. Comme à chaque fois, l’enfant hurlerait, et lui, prendrait alors son pied.
Il s’aperçut que son excitation était trop forte. Il fallait qu'il se refroidisse un peu, s’il voulait profiter de son « festin » comme il l’appelait.
Poke sortit en direction de la salle de bain, et se passa un gant d’eau froide sur la figure, les épaules, et le torse. La glace lui renvoya son reflet. Ses muscles commencèrent à se détendre. Quand il ressortit de la salle d’eau, il entendit un cri de frayeur. L’enfant se débattait, il pouvait imaginer la scène.
Le « festin » pouvait commencer, et il fallait, pour cela, montrer au gamin que c’était lui qui dominait la situation.
Soudain un second cri se fit entendre, beaucoup plus puissant cette fois. Ce n’était pas le gosse. Ce cri n’avait rien d’humain, et ça Poke le sentit.
Un frisson parcouru l’échine de l’homme comme si un serpent se faufilait sur sa colonne vertébrale.
Il courut dans la chambre et s’approcha du lit. Les liens étaient déchirés.
Comment un enfant pouvait faire cela ?
La bosse de son caleçon avait totalement disparue. L’air de la chambre avait changé. Il avait l’impression qu’un brasier était apparu d’un coup de sous le sommier.
Poke entendit la porte se refermer doucement en grinçant, et toutes les autres portes et fenêtres de la maison claquèrent en même temps. Un son qui n’annonçait rien de bon pour Poke. Celui-ci se retourna violemment, et c’est là qu’il le vit.
Il crut tout d’abord que c’était Sam mais il voyait bien que ce n’était plus Sam, même si la silhouette n’avait pas changé. C’était quelque chose d’autre, ou plutôt quelqu’un d’autre. La chose ouvrit les yeux d’un seul coup et à ce moment-là, Poke comprit.
C’était le diable en personne qu’il avait en face de lui !
Ses yeux étaient rouges. D’un rouge flamboyant, qui passait de la couleur du sang à celle du feu ! Des yeux à vous faire sauter d’un pont si vous aviez le malheur de les croiser ! Des yeux emplis d’une telle monstruosité, qu’il en aurait été impossible de soutenir ce regard ! Ses cheveux tout à l’heure bien coiffés étaient maintenant ébouriffés. Poke remarqua deux petites pointes noires qui ornaient sa chevelure blonde. Ses doigts s’étaient allongés, et ses ongles, qui se terminaient en pointe, en avaient fait autant. Sa peau était presque orangée, virait de plus en plus au rouge.
Poke en fut effrayé. Non, c’était pire que ça ! Il était paniqué ! La chose s’avança vers Poke. Une flaque grossissait à ses pieds. Il sent son caleçon trempé. Et c’est à partir de là qu’il cria.

Sam sortit de la maison en ayant un léger voile devant les yeux. Il avait un peu mal à la tête. Cela lui était arrivé deux fois déjà.
Il sortit de son pantalon une sucette, et la mit dans sa bouche. Il s’assit sur le perron tout en essayant de se rappeler ce qu’il faisait dans cette maison. Il pouvait entendre des cris, des gémissements, de temps en temps cela s’arrêtait, et une respiration se faisait entendre. Mais cela ressemblait plus à un bruit d’évier bouché.
Le dernier cri d’agonie de Poke fut couvert par la sirène du shérif Deckley.

Peter COHEN


Dernière édition par le Mar 21 Fév 2006 - 14:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 7e partie : denouement !!   Le Petit Diable EmptyVen 10 Fév 2006 - 17:37

Correctrions de la 7 ème partie

Citation :
Poke s’avança vers l’enfant. Ses yeux étaient fermés et il semblait dormir.

Non, regarde ce qui ne va pas... Je t'explique : Poke s'avance vers l'enfant. Les yeux de l'enfant sont fermés, d'accord ? Il semble dormir. Pas de :
Citation :
"et" il semble dormir
. Le "et" alourdit le mouvement de ta phrase. Il faut que ton rythme soit net, bref, qu'on se représente bien l'état d'esprit de Poke, et l'action qui marche en quelque sort, comme ton personnage. Tu supprimes le "et" et ton ta phrase est plus vivante. Tu vois ? On reprend :

Poke s’avança vers l’enfant. Ses yeux étaient fermés, il semblait dormir.

Citation :
Avant qu'il entre
Non, avant qu'il n'entre

Citation :
l’allongea sur le lit, en l’attachant
Evite les adverbes qui alourdissent, et qui sont comme des rallonges de phrases, tranche tes parties de phrases par des actions. Poke ne peut pas allonger l'enfant sur le lit tout en l'attachant correctement. Ce ne serait pas facile de faire les deux à la fois. Il allonge puis il attache l'enfant.
Donc : Poke allongea l'enfant sur le lit. Et tu fais une répétition mal venue !

Allonger sur le lit et attacher à la tête de lit... Bou bou bou ! Surprised)))) Oui, là ce n'est pas évident à le dire.
Puisqu'on est sur le lit, on se doute que ce n'est pas le dossier de chaise. Puisque "tête" sans préciser "tête de lit" ne peut seulement se désigner par "tête" car on ne se sait plus si elle se rapporte au lit, alors choisis "dossier" qui se passera volontiers de la précision "de lit" ce qui donne :

"l’allongea sur le lit, puis l’attacha au dossier" Regarde comme ta phrase est allégée !

Il est comment ton dossier... de lit ? Avec des barreaux ? Parce que sinon je ne sais pas si le lien doit faire le tour du dossier...
Si ce sont des barreaux, et pourquoi tu ne le préciserais pas ? Ce serait tout juste que de le dire. Dans ce qu'à ce serait : l'attacha aux barreaux.
A voir... comme tu sens, tu dois faire...

Ce n'est pas "à l'aide" c'est "par" un triple noeud. On se sort d'un trou à l'aide de... mais on se fixe "par" un point, pas "à l'aide de"...



quote="Peter Cohen"]Le Petit Diable (7ème partie)

Poke s’avança vers l’enfant. Ses yeux étaient fermés, il semblait dormir.
Sam avait dû s’endormir quelques dizaines de minutes avant qu’il n'entre, ce qui n’eut pour effet que de décupler l’excitation de Poke. Ce dernier prit l’enfant dans ses bras et l’allongea sur le lit, l’attacha au dossier par un triple nœud. Il opéra de ses mêmes gestes appliqués, pour les pieds du garçon.
La nervosité de Poke de tout à l’heure avait totalement disparu. Tout était réglé comme sur du papier à musique. Il allait violer l’enfant, lui couperait des morceaux de chair, (virgule) et finirait par lui dépecer les mains, les pieds. Là, pour conclure son rêve macabre, il décapiterait lentement son prisonnier (sa proie?). Comme à chaque fois, l’enfant crierait (hurlerait ?) ( c'est un nouvel enfant à chaque fois ou le même ?), et lui, prendrait alors son pied. (parce que c'est alors qu'il prendrait...)
Il s’aperçut que son excitation était trop forte. Il fallait se refroidir qu'il se refroidisse un peu, s’il voulait profiter de son « festin » comme il l’appelait.
Poke sortit en direction de la salle de bain, et se passe (non ! tu passes du passé simple au présent ! on ne change pas de temps de conjugaison dans une même phrase et sans raison, ni même dans un texte ! Remplace alors par "passa") un gant d’eau froide sur la figure, les épaules, (virgule) et le torse. La glace lui renvoya son reflet. Son excitation avait visiblement diminué. Mais non ! Visiblement pour celui qui le regarde, à moins qu'il ne se regarde dans la glace pour le voir ! Mais dans ce cas tu dois développer un peu pour qu'on le comprenne. Sinon lui, le sent seulement, à moins qu'il ne se tâte et qu'il ne se regarde, mais avant tout il sent qu'il s'est calmé. Donc tu dois alors : Il se sentit moins tendu, ou alors plus judicieusement dire que "ses muscles commencèrent à se détendre. On comprend ce qu'il faut, ne t'en fais pas.
Quand il sortait Non ! Quand il resortitde la salle d’eau, il entendit un cri de frayeur dans sa lutte . L’enfant se débattait, il pouvait imaginer la scène.
Le « festin » pouvait commencer, (virgule) et il fallait, pour cela, montrer au gamin que c’était lui qui dominait la situation.
Soudain un second cri se fit entendre, beaucoup plus puissant cette fois. Ce n’était pas le gosse. Ce cri n’avait rien d’humain, et ça Poke le sentit.
Un frisson parcouru l’échine de l’homme comme si un serpent se faufilait sur sa colonne vertébrale.
Il courut dans la chambre et s’approcha du lit. Les liens étaient déchirés. (Ils étaient en quoi ? En corde, en tissu ? Il aurait fallu que tu précise plus haut, pour justifier ce choix de mot "déchirés") Comment un enfant pouvait faire cela ?
La bosse de son caleçon avait totalement disparue. L’air de la chambre avait changé comme si (répétition avec plus haut) un brasier avait jailli de nulle part.
Poke entendit la porte se refermer doucement en grinçant, et toutes les autres portes et fenêtres de la maison claquèrent en même temps. Un son qui n’annonçait rien de bon pour Poke. Celui-ci se retourna violemment, (virgule) et c’est là qu’il le vit. (A la ligne)
Il crut tout d’abord que c’était Sam mais il voyait bien que ce n’était plus Sam, (virgule) même si la silhouette n’avait pas changé. C’était quelque chose d’autre, ou plutôt quelqu’un d’autre. La chose ouvrit les yeux d’un seul coup et à ce moment-là, Poke comprit.
C’était le diable en personne qu’il avait en face de lui ! (Exclamation qui donne l'intensité à la scène) Ses yeux étaient rouges. D’un rouge flamboyant, qui passait de la couleur du sang à celle du feu ! (Exclamation là aussi ! Ton bonhomme n'en revient pas, alors il s'exclamerait s'il te le racontait) Des yeux à vous faire (c'est mieux ainsi que "qui vous faisait) sauter d’un pont si vous aviez le malheur de les croiser ! (Encore exclamation, imagine la terreur de ton bohomme qui veut violer un enfant et qui se fait violer plutôt ! ) Des yeux emplis d’une telle monstruosité, qu’il (mieux que plutôt "qui vous était" mal dit ) en aurait été impossible de soutenir ce regard ! (Exclamation ! Dis, ton personnage a le feu aux fesses maintenant !) Ses cheveux tout à l’heure si bien (enlève le "si bien", il est inutile) bien coiffés étaient maintenant ébouriffés. et (pas besoin de "et" Poke remarqua deux petites pointes noires qui ornaient sa chevelure blonde. Ses doigts s’étaient allongés, et ses ongles, (virgule) qui se terminaient en pointe, (virgule) en avaient fait autant. Sa peau était presque orangée, "et" (enlève le "et" superflu) tendait de plus en plus au rouge. ("virait de plus en plus au rouge", ou "tendait de plus en plus vers le rouge". Tu as le choix. Je dirai plutôt virait de plus en plus au rouge, ça donne un meilleur effet de variation de couleurs.)
Poke était ( "en fut" à la place de "était" ) effrayé. Non, c’était pire que ça ! ( Exclamation, si c'est le cas, on ne reste pas calme, alors on montre l'exclamation) Il était paniqué ! Exclamation pour en montrer le degré !) La chose s’avança vers Poke. Une flaque grossissait en dessous (Il est debout, alors c'est "aux pieds), s'il était assis ou couché, ce serait "en dessous") de Poke. Il sentait son caleçon était trempé. (C'est mieux de dire qu'il sent son caleçon trempé) Et c’est à partir de là qu’il cria.

Sam sortit de la maison en ayant un léger voile devant les yeux. Il avait un peu mal à la tête. Cela lui était arrivé deux fois déjà.
Il sortit de son pantalon une sucette, (virgule) et la mit dans sa bouche. Il s’assit sur le perron tout en essayant de se rappeler ce qu’il faisait dans cette maison. Il pouvait entendre des cris, des gémissements, (virgule) et (pas besoin de "et" superflu)De temps en temps cela s’arrêtait, (virgule)et une respiration se faisait entendre. Mais cela ressemblait plus à un bruit d’évier bouché. (Plusieurs fois tu as mis le mot entendre, c'est une répétition, revois de remplacer par un pseudonyme. Sur trois enlèves-en un.)
Le dernier cri d’agonie de Poke fut couvert par la sirène du shérif Deckley.

Peter COHEN

Eh bien maintenant Peter, tu récris ce passage, en changeant tout ce qui serait bien, et tu le postes à nouveau.
Une fois que l'on a écrit un texte, relu, corrigé, revu, ensuite on l'écrit pour de bon.

Je vais reprendre les autres, si tu le veux bien, mais comme c'est très long, du fait des changements de couleurs pour te montrer l'avant de l'après, et aussi te montrer les erreurs à éviter, je reviendrai demain un petit moment.

Elle sera finie pour la St Valentin... si ensuite tu la recopies une fois corrigée;o)
Pour recopier le corrigé, il faut que tu imprimes pour mieux t'en sortir et retaper les modifications ensuite.

C'est bon autrement.

Pas de trac à voir, je t'ai dit que nous faisons tous pipi et caca pot-pot, pareil Laughing Et le trac, c'est un sacré copain légitime ! ;o)
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptySam 11 Fév 2006 - 0:28

comme je suis un gros parresseux, je vais faire des remarques sur la sixième partie.

Citation :
Deckley écrasait la pédale d’accélérateur. Le compteur indiquait 180.
Deux grandes auréoles s’étaient formées dans aisselles jusqu’aux hanches. En fait, il ne restait qu’un demi-cercle de tissu clair sur son ventre.
Il avait vraiment mal. Foutu mal de tête.
- « Sam ! Tiens bon ! balbutia le shérif.


Deux grandes auréoles s’étaient formées dans aisselles jusqu’aux hanches.

les auréoles ne se forment pas dans les aisselles (partie du corps) mais sur les aisselles.

Deux grandes auréoles s'étaient formées, des aisselles aux hanches.

Citation :
En fait, il ne restait qu’un demi-cercle de tissu clair sur son ventre.

Pourquoi ne pas avoir décrit cela immédiatement ? ça donne un peu l'impression d'une correction dans le texte (c'est ça, non en fait, c'est plutôt ça).
peut-être reformuler cette phrase ?

exemple version homme fontaine : Ses aisselles ruisselaient. Un torrent de sueur en avait jaillit. Son torse et ses hanches étaient cernées par les coulées de cette eau saline. Seul son ventre proéminant avait échappé à l'inondation, une île miraculée au millieu de la désolation.


Citation :
Il avait vraiment mal. Foutu mal de tête.

Super phrase ! j'aime lorsque les reflexions personnelles des personnages sont incorporée dans un texte de cette façon. Phrase courte qui donne du caractère au perso et qui conclue magnifiquement le paragraphe.

Un autre truc que j'aime bien, c'est le découpage par scéne. Une scéne courte, juste un paragraphe, mais il apporte de la vitesse au réçit.
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptySam 11 Fév 2006 - 1:10

a propos de l'histoire elle même.

tel est pris qui croyait prendre Wink

- le gamin dangereux aux cornes qui lui pousse sur la tête. Un perso super cool avec un fort potentiel. C'est dommage qu'il reste silencieux pendant toute la confrontation. On ne sais pas ce que pense le petit diable, s'il se marre, s'il est dégouté, s'il est en colère (vu le dénouement, je pense que oui !). Je pense qu'il aurait été intéressant de le rendre plus "actif".

- J'adore le petit diable. Figure du mal par excellence, le prendre en tant que "gentil" chatiant le "méchant" permet de lui donner une dimenssion tout a fait intéressante. Le contraire (des ailes d'ange lui pousse dans le dos) aurait donner un effet catho trop les "11 commandements". (Tu ne violera point !)

- la métamorphose : quelle en est l'explication ? une "intervention divine" (enfin infernale) ? Je pense qu'il serait bien de trouver une explication naturelle, surnaturelle, mystique, religieuse ... bref quelque chose pour expliquer. (a moins que j'ai lu trop rapidement et que j'ai loupé un passage.) Ca fait un peu "intervention de l'écrivain" pour que le gamin s'en sorte, un pouvoir qui lui tombe du ciel (ou qui sort de terre, au choix)

- sinon, une histoire qui a du potentiel, mais qui mérite d'être retravaillé un petit peu Smile

voila
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyDim 12 Fév 2006 - 20:02

Houla !!
Alors merci a tous !! C'est vrai qu'il fallait la reprendre et je suis content que vous m'aidiez à la reprendre !!
Sinon euh ........ça y est je bafouille ^^
Bah ce texte je l'ai déjà beaucoup retravaillé : comme quoi il faut toujours les bosser des millions de fois !!

pour les remarques de edd : bah merci , c'est sympa ! Quelques petits compliments c'est toujours bon là où ça rentre ^^ !!
par contre pour donner une raison à la métamorphose ; euh personnellement je trouve ça tellement mieux si on ne met rien ! Je ne souhaite pas que l'enfant s'en sorte , il a juste ça en lui! Mais je ne veux pas donner de dimensiosn ni de raisons car le texte perdrait de son charme (selon moi !!)

mais merci mille fois de m'aider à le corriger et j'éspère qu'un jour cela deviendra un bon texte !!
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyDim 12 Fév 2006 - 20:25

merci mille fois myrtille de cette correction !
Tes remarques sont pertinentes et j'en prend bien note !!
Ca me fait plaissir d'avoir quelqu'un comme toi ! Tu m'apprend comme cela à corriger car je remarque qu'il y a plein de fautes que j'avais vues et que je n'ai pas corrigées ! Il y a beaucoup de faute de frappe malheureusement (nottemment les virgules et les exclamations qui étaient présentes dans le texte d'origine ^^ )


Merci encore !!
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyDim 12 Fév 2006 - 20:26

J'éspère que l'histoire en elle-même t'a plue ???
Car ça j'aurais du mal à le corriger ^^ !
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyDim 12 Fév 2006 - 20:50

Bonjour Peter, et Edd,

Peter, je reviens demain voir ta nouvelle. Je n'ai pas pu ce week-end.

Je te remercie Peter.
Oui, elle m'a plu.

Je continuerai à t'expliquer les erreurs à éviter pour qu'ensuite tu saches comment faire attention. C'est un peu long à faire, mais ça vaut le coup de te montrer pour que tu enregistres tout ça, et que, par la suite tu saches sentir et voir ce qui ne va pas dans ton écriture. Ce qui permettra que tu te corriges beaucoup plus facilement. Tu en écriras mieux.

Mais n'oublie pas : On corrige plus facilement quelqu'un d'autre que soi. Lorsqu'on est dans le bain de son histoire, on est sentimental avec sa ponte, ce qui est normal, mais aussi on sent l'histoire plus qu'on ne la voit, et on discerne mal soi-même ce qu'un autre discernerait au premier coup d'oeil, parce que vu par l'extérieur.

Cela veut dire : Que ce soit pour l'écriture ou autre chose, il faut toujours se détacher du problème ou du sujet, pour analyser objectivement. Parfois sur un ouvrage, avant de faire les corrections définitives, il faut se couper avec lui pendant des mois, pour revenir en ayant oublié l’intensité, et l'effet de bain. Plus détaché, on lit mieux comme un lecteur peut le faire. Mais déjà, tu peux te détacher de l'auteur que tu es pour t'imaginer être quelqu'un qui te lit pour la première fois, et sentir l'approche qu'il ferait sur ton texte.
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MessageSujet: Re: Le Petit Diable   Le Petit Diable EmptyDim 12 Fév 2006 - 23:19

Ca y'est je l'ai lu!
Bon je vais pas paraphraser les collègues, leurs remarques sont très pertinentes et tu as déjà quelques bonnes pistes pour perfectionner ton texte.
Pour ma part j'ai trouvé ton texte intéressant et la fin très sympa, bref tu tiens quelque chose qui mérite l'attention selon moi. Alors ça vaut le coup de se pencher dessus un moment, et je vois d'ailleurs que tu es déjà très bien entouré sur ce topic! Wink

Pour ce qui est de la forme il y aurait quelques reglages à faire. Par exemple il y a pas mal de redondances de ce style:

Citation :
Elle entra en trombe dans la chambre et retrouva une chambre tout à fait rangée.

Fais très attention à ce genre d'imprécisions, ça nuit vachement à un texte.

Sinon quelques maladresses que tu pourras éliminer en retravaillant >>

Citation :
Mais d'ailleurs rien n'était.

Même si au niveau de la syntaxe ca reste discutable, ca ne se dit pas vraiment.

Citation :
mais aussi emplie d'une tristesse qu'on ne pouvait pas rater

J'essaierais de trouver une autre formulation à ta place, ou du moins changer le verbe qui jure un peu avec le reste de la phrase.

Citation :
[...] et demanda avec réconfort[...]

Je dirais plutôt: "et demanda d'une voix réconfortante."

Citation :
Et les recherches ne pourraient commencer que demain

Tu peux employer "demain" si c'est un personnage qui parle, mais dans la narration dis plutôt: "le lendemain".

Bon je t'ai mis les quelques petits trucs que j'ai noté à première lecture mais si d'autres choses me viennent je te le dirai.

Sinon de manière plus générale j'aurais une autre remarque à faire: ne nous prends pas trop par la main. Laisse nous deviner des choses, laisse nous les sentir. J'ai l'impression que tu veux tout expliquer dans les moindres détails, comme par exemple dans les 5 premiers paragraphes où tu nous donnes un panorama de la situation globale. A mon avis, c'est trop condensé et c'est trop expliqué. Tu devrais peut-être plus jouer sur des sous-entendus ou sur des nuances plutôt que de tout plaquer sur papier. Et utilise tes personnages pour nous expliquer la situation, c'est à eux de nous montrer ce qui se passe, tu n'as pas à le faire systématiquement en décrivant. Par exemple, bien souvent, quelques lignes de dialogue en disent beaucoup plus qu'un long paragraphe descriptif. En tout cas c'est mon avis.

Sinon comme l'a très justement fait remarquer Myrtille, le recul est très important pour retravailler un texte, à chaud tu n'arriveras pas à faire la part des choses. Quand tu dois retravailler un texte, il y a un moment où il faut le mettre de côté, passer à autre chose et y revenir plus tard avec un oeil nouveau.

Bon voilà, j'espere que ça te donnera quelques pistes.

@+
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