LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Je suis un monstre...

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Catherine Robert
Fallout_Xtreme
Chevalier Jari
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Chevalier Jari
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Chevalier Jari


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MessageSujet: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMar 2 Déc 2008 - 15:00

Je suis un monstre !

Chapitre un.


Il fait noir chez moi. Peu importe l’heure, les ombres me tiennent compagnie. Je n’aime pas la lumière, lorsque je suis chez moi. En plus de mes rideaux qui couvrent la seule fenêtre de mon logement, j’ai mis par-dessus, une tenture épaisse. Seule une petite lampe, et mon écran d’ordinateur, illuminent mon intérieur. Lorsque je vais à la salle de bain, la lumière est toujours éteinte. Il faut qu’il en soit ainsi. C’est le seul endroit où il y a un miroir. Je ne veux pas voir mon visage. Il me fait peur.

Ce n’est pas exact. Il ne me fait pas peur, il me terrifie. Alors, j’évite de me regarder. Une seule fois a suffit pour me convaincre. Une image qui est restée gravée dans ma mémoire à jamais. La cruauté qui déformait mes traits. Ce rictus qui retroussait mes lèvres. Cette lueur démente qui clignotait par intermittence dans mes yeux. Je ne veux plus les revoir.

Je suis ce que je suis… Mais que suis-je vraiment ? Un vampire ? Oui , ça, il n’y a pas de doute. Je me nourris de mes collègues de travail ou de purs étrangers, rencontrés par hasard, lors de réunions de travail. J’aimerais tellement pouvoir me passer d’eux. Mais c’est plus fort que moi. Je dois me nourrir. Même si je sais que seule la mort peut me délivrer de mon état.

Je suis si fatigué, tellement fatigué. Se combattre soi-même, lutter contre ses instincts. Ça demande tellement d’énergie. Et tout ça pour quoi ? Pour vivre un jour de plus ? La belle affaire !

Si seulement je n’avais pas promis, je pourrais alors me laisser dépérir. Attendre sagement la mort, enfermé chez moi, dans le silence et le calme, et cette noirceur que je chéris tant. Mais la destinée m’a choisi un autre chemin. Je dois vivre pour expier les fautes que je n’ai pas commises, mais qui sont là, au fond de moi, et qui n’attendent qu’une occasion de se manifester.

Se manifester ? Oui, cela me rappelle que j’ai une réunion demain. Une autre source de nourriture qui devrait me sustenter pour une autre semaine. Mais à quel prix ?

Chapitre deux.


Ils sont tous là. Vingt et une personnes qui discutent autour d’une table. Hommes et femmes qui se regardent en souriant ou en se défiant. Je sens leur préoccupation, leur joie d’être ensemble et leur mécontentement à propos de la situation qu’ils vivent. Assis à un coin de la table de conférence, j’écoute ce qu’ils disent. En même temps, un souvenir m’assaille. Le visage d’un homme. Dieu que je hais cet homme ! Il représente tout ce que je déteste chez l’être humain. Tout ce que je déteste et qui se terre au fond de moi-même. Je me vois avec mes mains autour de son cou. Je revois cette lueur de démence dans mes yeux alors que mes mains exercent une pression constante sur sa gorge, empêchant l’air d’atteindre ses poumons. Ce rictus qui déforme ma bouche s’accentue alors que je vois la vie s’échapper lentement de son regard.

Un rire bruyant me ramène au moment présent. Je fais le tour de l’assemblée afin de m’assurer que personne ne me porte une attention particulière. Mon inquiétude disparaît rapidement devant les sourires qui resplendissent sur ces visages familiers.
Je les regarde un à un, discrètement. Tous des hommes et des femmes que je respecte… Et pourtant, si je m’écoutais, je n’hésiterais pas une seconde à les envoyer dans un monde meilleur. Avec tous leurs semblables. J’ai l’impression que leur vie est tellement insignifiante. Une simple illusion qu’ils entretiennent avec soin afin d’avoir l’impression qu’ils ont un but dans la vie.


Ils n’ont pas encore compris que leur seule utilité est de nourrir des êtres comme moi. Les regardant de nouveau, je pousse un soupir. Il est temps de m’y mettre. Je m’éclaircis la gorge, le temps que le silence s’installe et je dis les mots qu’ils n’attendent pas, qu’ils ne veulent pas entendre. Dès mes premières paroles, je vois leurs visages changer. Pour certain, ceux qui me connaissent depuis longtemps, je vois l’incertitude qui envahit leurs traits. Je souris intérieurement. Pour les autres, les nouveaux, c’est surtout la surprise qui se voit dans leurs yeux.

Comme d’habitude, je les prends à contre-pied. J’expose les faits, que toutes ces personnes autour de la table connaissent, mais évitent d’en parler ouvertement. Dès que j’ai terminé, je vois les attitudes changées. La colère, le doute, l’exaspération, et même une trace d’admiration, se lit sur leurs visages. La discussion s’anime et lentement, mon vampirisme agit. Plus ils s’enflamment et plus je sens mon potentiel d’énergie augmenté. Je capte leur essence vitale qui devient mienne.

Mais quelque chose est différent aujourd’hui. Normalement, lorsque mon plein d’énergie est fait, je désamorce la discussion en me ralliant à la majorité. Pas cette fois-ci. La conversation, qui a suivi, m’a mis en colère. Une partie de moi est stupéfiée par cette constatation : Je me suis mis en colère en entendant de simples mots ! La terreur s’empare de moi. Je ne dois pas me mettre en colère. Sinon, ils sauront tous ce que je suis vraiment. Et je serai banni, expulsé de leur cercle. En conséquence, plus de nourriture. Serait-ce vraiment un mal ? N’ayant plus de nourriture, je disparaîtrai graduellement. Je trouverai enfin ce repos que je cherche tant.

Je ne peux pas ! J’ai promis. J’ai promis à ma fille que jamais je n’essaierai de me suicider. Que si je devais mourir, ce serait de cause naturelle ou accidentelle. La stupidité de cette promesse me frappe en plein visage. Elle, plus que quiconque au monde, devrait savoir ce que je suis réellement. Mais la promesse a été faite.



Le combat reprend. Je me bats avec moi-même, comme toujours. Mes collègues ne s’aperçoivent de rien, s’imaginant que je suis trop en colère pour intervenir. Je me lève et sors de la salle pour aller fumer une cigarette. Le mur qui sépare les deux salles n’est pas très épais et je peux suivre les échanges qui suivent mon départ.

Des images m’envahissent. J’ai une tête entre les mains et je ne cesse de la cogner avec rage sur la table, essayant de faire entrer un peu de bon sens dans ce cerveau obtus. Une autre image apparaît. Je me vois, tel que je suis vraiment, au centre de l’assemblée et je dévoile tous leurs petits secrets. Je les vois littéralement fondre sur leur siège. Leurs masques quotidiens s’effritent devant les yeux ébahis de leurs voisins et tous peuvent constater le véritable moi de ces êtres qu’ils croyaient bien connaître. Plusieurs poussent des cris de terreur en se voyant pour la première fois, tels qu’ils sont vraiment.
Les images disparaissent et un cri intérieur s’élève dans mon cerveau.


- NOOOONNNN ! Je ne veux pas faire de mal à qui que ce soit. Ne pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse…

- Oui ! Mais les autres eux, ne se gênent pas pour le faire !

- Et alors ! Est-ce que c’est une raison pour les imiter ?

- Ne sois pas stupide ! C’est ton plus grand rêve que d’être comme eux, refusant de voir la vérité en face, se perdant dans cette illusion qu’ils ont bâti pour justifier leur présence, refusant de réfléchir et d’accepter la Vérité !

- Ça suffit !

Ma cigarette est à moitié consumée. Mes pensées m’entraînent vers cette conversation avec moi-même. Je me dois d’admettre que c’est vrai. J’aimerais être comme ces hommes que je déteste tant et me laisser aller à ma colère. Me laisser aller aux actes de vengeance qui m’habitent. Faire mal lorsqu’on me fait mal. Mais il y a cette barrière que je n’ose franchir. Cette barrière qui me sépare du monstre qui est en moi. Ce monstre qui se laisserait aller au viol, à la tuerie, à la dictature, et qui est enfoui au fond de moi. Ce visage que je repousse de toutes mes forces.

Je pousse un soupir de soulagement. J’ai gagné cette bagarre. Encore une fois. Mais plus le temps passe, plus cela est difficile. Et plus cela est difficile, plus il me faut d’énergie. La porte de la salle des fumeurs s’ouvre soudainement. Une collègue de travail me sourit. Elle se dirige vers la salle de bain pour les dames. Avant d’entrer, elle me regarde.

- C’est fou comme ces réunions me vident de mon énergie. J’ai l’impression d’avoir travaillé durement durant toute une journée.

- Oui… Je comprends parfaitement ce que tu veux dire.

- Je ne comprends pas comment tu fais pour participer à autant de réunions

Un sourire se forme sur mes lèvres.

- Une question d’habitude je suppose.

Chapitre trois.


J’ai trouvé une nouvelle façon de me procurer l’énergie essentielle dont j’ai besoin pour vivre. Il me suffit de créer les bonnes conditions. Je travaille présentement à un projet qui me permettra de rassembler deux cents personnes dans une même salle et de provoquer assez de remous pour qu’ils soient tous dans une tempête d’émotions variées. J’ai combiné le sentimentalisme et la musique pour arriver à mes fins. Nous allons honorer quelqu'un pour son travail au sein de la communauté et je serai le maître d’œuvre qui orchestrera le défoulement d’émotions. Je pourrai ainsi me procurer l’énergie nécessaire pour survivre pendant trente jours, au moins, avant d’avoir à refaire le plein.



Au cours de ma vie de vampire, j’ai découvert que les personnes qui dansent au son d’une musique, dégagent une impressionnante quantité d’énergie vitale, lorsqu’elles sont prises par l’envoûtement du rythme saccadé de la danse. Et cette énergie peut facilement être captée par celui qui a provoqué cet envoûtement. Mais je dois faire attention de ne pas me laisser envahir par cette magie rythmique, sinon, je risque aussi de perdre mon énergie. Je suis chez moi, en train de régler les derniers détails. Je prépare un numéro spécial qui activera les émotions des spectateurs. Mes collègues de travail trouvent que j’ai un talent spécial pour provoquer les émotions. Si seulement ils savaient, ils comprendraient que je n’ai pas le choix si je veux me nourrir.

Dernier chapitre.


Je m’adosse sur mon siège. J’écoute le silence de la pièce. Je laisse mon imagination vagabonder. Je pense à la mort. Un certain soulagement s’empare de moi à la pensée que je vieillis et, inévitablement, que je me rapproche d’elle. En même temps, je suis inquiet. Il m’est de plus en plus difficile de résister à cet autre moi-même. J’ai pourtant éliminé toutes les sources qui pourraient l’aider à prendre le dessus sur mon esprit. Je suis célibataire, par nécessité, je n’écoute aucune nouvelle télévisée, pour empêcher la colère de prendre possession de mon être, et je ne vois personne, sauf dans le cadre de mon travail. J’ai même éliminé tout contact physique avec l’autre sexe afin de garder le contrôle sur moi-même.

Pourtant, étant encore quelque chose qui ressemble à un humain, il m’arrive quelquefois de ne pouvoir supporter ma demeure et alors, je sors pour prendre une marche. C’est alors que je me rends compte à quel point je suis fragile. Par exemple, lorsque je rencontre une jeune femme, je ne la vois plus comme une personne, mais comme un objet de désir. Moi qui a toujours combattu ce bas instinct que j’exècre par-dessus tout. De le voir manipuler mes pensées aussi facilement, m’enrage. Et lorsque la rage m’habite, le monstre se réveille. Il n’a pas encore le dessus sur moi, mais les images qu’il me fait voir, me terrifie. Quelquefois, j’essaie de me convaincre qu’il y a deux êtres en moi. Mais, consciemment, je sais qu’il s’agit du même être. Et que je peux devenir l’un ou l’autre en l’espace d’une seconde.

Afin de combattre ce bas instinct, j’ai remplacé la jouissance physique par la jouissance morale que me procure le vampirisme. Mais, l’un comme l’autre ne dure qu’un instant et c’est là sa grande faiblesse : Tout comme la sexualité, nous sommes portés à vouloir constamment revivre cette jouissance. Par contre, l’avantage du vampirisme est qu’il ne fait de mal à personne, qu’il soit fait avec ou sans la permission de la victime, et il ne laisse aucune séquelle psychologique autre qu’au vampire lui-même.



Je ne sais pas comment mon existence va se terminer. Je ne suis pas encore rendu à la fin de mon histoire. Je ne peux que souhaiter que la fin ne tarde pas trop, sinon, je risque de rejoindre ce nombre grandissant de monstres qui hantent notre planète aujourd’hui. Car il suffit d’un simple rejet, d’une tentation trop forte, d’une colère de trop, pour que la véritable monstruosité, qui se cache en chacun de nous, se montre au grand jour.

Je suis un monstre… Mais je ne veux pas en être un … Je suis fatigué… Tellement fatigué de me battre… Tellement fatigué…

FIN !




P.S : Cette histoire m’a été inspiré par un groupe d’hommes et de femmes avec qui je discute souvent. Ils sont les membres d’un groupe communautaire, une alternative en santé mentale, dont je suis le président.


Dernière édition par Chevalier Jari le Ven 5 Déc 2008 - 14:26, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMar 2 Déc 2008 - 17:58

J'ai lu toute ton histoire avec grand intérêt. Je l'ai vraiment bien aimé. Chapeau pour avoir su personnifier autant les défauts de l'être humain. Encore bravo à toi.

En espérant te relire très bientôt !
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Catherine Robert
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMar 2 Déc 2008 - 21:00

Il reste quelques fautes mais autrement, j'ai bien aimé. Je trouve bien dommage qu'on ne sache pas ce qu'il advient du protagoniste mais tant pis.
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMar 2 Déc 2008 - 22:14

"la lumière est toujours fermée"
=> éteinte ?

"Ce
n’est pas exact. Il ne me fait pas peur, il me terrifie. Alors, j’évite
de me regarder. Une seule fois a suffit pour me convaincre. Une image
qui est restée graver dans ma mémoire à jamais. La cruauté qui
déformait mes traits. Ce rictus qui retroussait mes lèvres. Cette lueur
démente qui clignotait par intermittence dans mes yeux. Je ne veux plus
les revoir."
=> Trop de phrases courtes à mon gout ; le rythme en devient haché.

"
Même si je sais que seule, la mort, peut me délivrer de mon état."
=> Virgules à enlever.

"
Ça demande tellement d’énergie . Et tout ça pourquoi ?"
=> Espace en trop avant le point. Je me demande aussi... mais sans être sûr : "pourquoi" ne de devrait-il pas être en 2 mots - "Pour quoi" ?

"
et je peux suivre les échanges qui se font après mon départ. "
=> "qui se font" c'est pas très joli Smile

Pour la suite, j'ai été trop absorbé pour noter les maladresses.

--------------

Alors, traitement original et bien développé du vampirisme ; ça change et c'est réussi.
Niveau style, le chapitre UN m'a semblé lourd à la lecture, mais pas de problème avec la suite. C'est plutôt bien écrit, un style mâture, forcément. Quelques maladresses, mais rien de méchant.

J'ai apprécié le personnage (un vampire "spécial"), son petit coté "ataraxique" (assez original également), ses pensées désabusées sur la médiocrité humaine etc. C'est le genre de trucs qui me parlent.

Point négatif cependant : j'ai trouvé le déroulement global un peu décousu. Les chapitres s'enchainent radicalement et sans transitions (on change de moment/lieu... d'un coup - c'est un peu raide).

En tout cas, voila une bonne petite histoire, ça laisse présager de bonnes choses Wink
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TiCi
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMer 3 Déc 2008 - 9:05

Max a écrit:
son petit coté "ataraxique"
'tain Max, t'as vampirisé un dictionnaire ou quoi ???

beatprick
Prochainement plus bas, un vrai commentaire...
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Max
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Max


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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMer 3 Déc 2008 - 11:44

lol!

C'est pas tous les jours qu'on peut placer un mot à la con comme celui là, donc bon...
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMer 3 Déc 2008 - 13:07

Comme Max (mon nouveau modèle Very Happy), j'ai trouvé intéressante et originale l'idée du vampire "d'énergie".
L'écriture est bonne mais avec des fautes, et aussi des "quebequismes" peut-être évitables.
L'histoire par contre, n'en est pas une. Il n'y a pas de trame, pas d'enjeux, pas de fin. Des extraits de journal intime tout au plus.
De plus, vu l'observation sans concession du monde chère à Max (décidément), je m'attendais (à tort ?) à un parallèle subtil entre le vampire "d'énergie" et les petits chefs dans le monde professionnel, ou un truc dans le genre.
Au final donc, un bon début, mais à peaufiner et à compléter !

Tellement fatigué………………………………
=> Attention à l'abus de petit points. Passé 3, ça ne veut plus dire grand chose.


Dernière édition par TiCi le Mer 3 Déc 2008 - 15:11, édité 2 fois
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miss witch
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyMer 3 Déc 2008 - 14:26

Sympa! J'ai pas trop aimé le premier chapitre à cause des phrases courtes qu'il y a... tout le temps, ni les deux-trois premières lignes du deuxième, mais après ça coule tout seul!
Le vampire qui absorbe l'énergie des gens au lieu de leur prendre leur sang est plutôt original (ou du moins, j'avais jamais vu ça avant) ^^
Par contre, y a souvent des endroits où des virgules n'ont rien à faire.
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyJeu 4 Déc 2008 - 14:57

J'ai bien apprecié ton histoire, Chevalier Jari !
C'est vrai que cette idée de vampire energetique est vraiment pas mal et que le profil de ton personnage, torturé et blasé de la vie (de sa condition) change pas mal de ce que l'on a l'habitude de voir. Donc, un très bon point !
Sur le style, c'est très bon aussi et malgré qques petites coquillettes, ça se li tout seul et avec plaisir Smile
Contrairement à TiCi, le coté "confession" et le manque de trame solide de ton histoire ne m'ont pas gené du tout, car tu arrives tout de meme à lui insuffler un vrai souffle, qqchose d'assez authentique et "vivant" pour ne pas avoir à en faire plus (du moins, en ce qui me concerne).
Je te fais part toutefois des qques fautes que j'ai relevé :

Une image qui est restée graver dans ma mémoire > gravée

Mais la destinée m’a choisi un autre chemin. > je confonds peut-etre avec un mot, mais je crois que destiné ne prend pas de E final...

Je sens leurs préoccupations, leurs joies d’être ensemble et leurs mécontentements > préoccupations au pluriel ok, mais pas joies ni mécontentements, il y une surement une regle pour ça, je ne m'en souviens pas, mais c'est pas beau comme ça Rolling Eyes

La conversation, qui a suivie, m’a mis en colère > suivi, sans E

- Je ne comprends pas comment tu fais pour participer à autant de réunion > réunionS au pluriel et il manque le point

sinon, je risque de rejoindre ce nombre grandissant de monstre > au pluriel aussi

Voilà, hormis ces erreurs, c'est du tout bon !
Au plaisir de te relire, Chevalier Wink
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Chevalier Jari
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MessageSujet: Re: Je suis un monstre...   Je suis un monstre... EmptyVen 5 Déc 2008 - 14:27

Merci à tous et toutes pour vos commentaires. Je viens d'effectuer toutes les corrections suggérées.
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