Instinct de survie

Short Story à la George A. Romero !

J'ai juste remarqué une petite faute, c'est tout :

"le décor familier de la clairière"
--> le décors

Sinon, j'ai bien aimé, on arrive très bien à visualiser les lieux, on rentre bien dans l'histoire mais j'ai juste une petite réserve sur la fin. Je cherche comment mettre l'option spoilers et je t'en parle. ^^

atomic-angel a écrit:

J'ai juste remarqué une petite faute, c'est tout :

"le décor familier de la clairière"
--> le décors

Sinon, j'ai bien aimé, on arrive très bien à visualiser les lieux, on rentre bien dans l'histoire mais j'ai juste une petite réserve sur la fin. Je cherche comment mettre l'option spoilers et je t'en parle. ^^

Pourquoi mets-tu un "s" à décor ???

Bonne question ! Excuse-moi, pendant un moment j'ai crû qu'il fallait mettre un s... je dois être fatigué ! (on va dire, pour mon honneur )

Comme d'hab, je cherche la petite bête, au fil de la lecture :

"Il songea avec amertume que l’approvisionnement devenait périlleux."
=> le verbe songer est-il le plus approprié ici ? Il indique l'idée d'une rêverie, d'un esprit qui se laisse aller etc. Dans le contexte je ne suis pas certain que ce soit l'état d'esprit du type.

"Les plus faibles mouraient dans un mépris collectif, abnégation inhumaine et sauvage."
=> abnégation ? De la part de qui ? Des plus faibles ? M'étonnerait qu'ils consentement volontairement à leur propre sacrifice, au nom d'un quelconque intérêt supérieur inexistant pour eux. Abnégation de la part des autres ? De tout le monde ?

« Les ténèbres sont le linceul des téméraires »
=>

"Combien comme lui à se terrer,..."
=> "combien comme" sonne pas top en l'espèce.

"Il contourna la cabane nichée entre deux chênes immenses, fouillis de broussailles, enchevêtrement de branches et de mousse."
=> un petit pronom ou je sais pas quoi avant "fouillis" manquerait presque. Si "fouillis" et ce qui suit sont des compléments des "chênes", des ":" à la place de la "," avant "fouillis" seraient peut-être préférables. [Voire ma remarque plus loin sinon].

"La limpidité de l’eau était un mirage mortel,"
=> pourquoi "mirage" (l'image d'un désert etc. c'est imposée malgré moi, c'est pas le but) ? "Illusion" ou un truc comme ça conviendrait mieux.

"A cette idée, il eut la nausée et vomit sur la bordure de l’allée."
=> il vomit pour si peu ? Quelle petite nature, ça ne colle pas avec le personnage. D'autant plus que la nourriture semble rare, alors vomir, il ne peut se le permettre.

"Le velouté de la peau,"
=> lol, j'ai pensé, encore malgré, moi aux yaourts "velouté fruix" ou je sais pas quoi... Désolé.

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Écriture propre et efficace en effet. Pourtant, à certains endroits, je trouve que tu as tendance à énchainer les petits morceaux de phrase à la suite, virgule après virgule, sans forcément d'autres lien entre elle ou avec le début ; et ça me gêne un peu. Quelques exemples (les crochets signalent les endroits où ça pêche en particulier) :

"il marcha aisément sous les frondaisons épaisses, ses yeux fouillant l’horizon, [...] couteau calé dans le poing crispé, prêt à frapper."

"Tapi derrière un buisson, il explora les environs, scruta la forêt, [pourquoi pas un petit "et" ici ?] écouta la respiration d’un monde végétal qui s’éveille."

"Sa respiration s’accéléra, [...] une désagréable suée froide au creux des reins."

"troublaient ses nuits d’affreux cauchemars, de visions infernales de membres écartelés, [...] pantins sanguinolents et écorchés."

C'est pas très gênant, surtout sur un texte aussi court on y fait pas attention - et là j'insiste un peu trop - mais j'ai peur que sur un texte long, si cette tendance de style se confirme, ça soit plus gênant. Enfin, question de goût en matière de style, peut-être.

La chute est excellente, dans le sens ou je ne m'y attendait pas du tout, même si on a déjà vu ou lu un truc de ce style ailleurs. Cela pause des question par contre. Les "zombies" seraient-ils capable de sentiments ? etc.

Sinon au niveau atmosphère et descriptions, c'est pas mal pour 2 pages ; bonne immersion.
Un petit texte sympa, donc

Merci pour tes remarques. Comme tu le devines, j'ai voulu bousculer le mythe du zombie. Simon en est un sans le savoir ! J'ai gommé les symptômes classiques et distillé des sentiments humains. Le vomissement est un premier signe.

Plutôt sympa, cette petite histoire.
J'ai juste un peu tiqué sur la fin sans trop savoir pourquoi, peut-être la façon dont c'est amené.

Je retrouve un style "skulllien" dans cette nouvelle. Je l'ai moins aimé que jungle, toutefois. Le style est nerveux, ne s'embarasse pas d'actions inutiles. C'est bien mené, la chute est très habile quoique posée sans ménagement, je trouve.

Et c'est bien là que se noud le bémol ,pour moi. Ta courte nouvelle empile une succesion un peu raide d'événements et d'informations. Ca rend la nouvelle dynamique mais lui enlève une profondeur de champ qui serait bienvenue...

Pour finir, tu as une plume, un vrai sens de la mise en scène, des formules percutantes et un pouvoir d'évocation indéniable.

Prometteur !

Merci Dagobert. Ton commentaire me fait bien plaisir. Tu devrais aimer aussi mon atelier n°1, sur la description d'un lieu hanté.

J'ai bien aimé ce texte, la petite phrase finale, l'immersion dans un bout du quotidien du héros.

Merci Catherine.

Première nouvelle de toi que je lis, et permets moi de te dire que tu as du talent et un très bon style. Une histoire courte mais très bonne qui laisse planer le mystère. Le tout est bien décrit pour un final assez surprenant.

Bravo à toi!

Merci randall flag !

Au lieu de faire une longue critique comme je sais si bien les faire, je me contenterais de citer Dago, qui a très bien cerné et synthétisé ce que je pense de ce texte et de ton style :

Dagobert a écrit:

...tu as une plume, un vrai sens de la mise en scène, des formules percutantes et un pouvoir d'évocation indéniable.

Prometteur !

Donc voilà, histoire courte et efficace et même si le thème des zombies est éculé, tu lui donnes un sympathique ptit coup au derrière, sous forme de pirouette. J'aime bcp !
Au plaisir de te relire, Skull (vais pas me gêner, tiens ! ).