L'oubli, l'ennui, la mort

Comme d'habitude, je vous prie de bien vouloir excuser les fautes et coquilles que vous trouverez en chemin...

J'ai récemment appris que des pirates du oueb choississaient, parmi les textes les mieux orthographiés de la toile afin de les pourrir de leurs merdes. C'est marrant parce que mes nouvelles sont ,souvent, leurs cibles. Je ne sais si je dois être flatté ou énervé.

Une fois n'est pas coutume, je vous la livre sans avoir fait de coupes. Brute de démoulage.

Lâchez-vous, tout m'aide !

Je l'imprime ce soir.

Ton histoire est assez agréable à lire dans l'ensemble. Je commence à bien discerner ton style que j'avais découvert dans les nobols. Une trame bien menée pour un final assez surprenant je trouve.

On sent tout de suite que ton séjour à Gouts fait partie du décor. J'ai été déçu par ce récit ! Pourquoi ?

De nombreuses fautes émaillent ce récit : vieux hangar (vieil ?), impriticable (impraticable), entrabaille (entrebaille), elancée (élancée), débarasse (débarrasse), ausx (aux), discrétement (discrètement), reconnaisable (reconnaissable), cinq cent (cinq cents), formes ratés (ratées), leimotiv (leitmotiv), eventés (éventés), demie-heure (demi)...

Quelques phrases me semblent bizarres également :
- "le ballet des insectes valsant de pissenlit en pâquerette" : ça fait un peu trop Walt Disney !
- "Il ne connaît pas le mot galère" : pour un fugueur qui dort dans la forêt, prend de l'eau dans les cimetières, fait ses courses en stop... le mec est vraiment optimiste !
- On sait que le garçon a 17 ans car c'est dit trois fois en une page et demi.
- Un chien de trente centimètres de haut qui pousse des aboiements gutturaux, je n'y crois pas !
- "terreux" est souvent répété.
- "Chien aussi combattif qu'un bébé" : la formule est moyenne.
- "appels mordants capables de durer toute la vie" : mouais !

J'ai relevé deux phrases étranges à comprendre :
- "Marc alimente un petit feu le un trou..."
- "Il est sait qui est l'homme..."

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Pour résumer, je trouve que trois directions se mélangent et brouillent ton récit : bucolique, thriller, épouvante. Pour ma part ça ne fonctionne pas ! Je n'ai pas compris la chute et suis resté sur ma faim. Malgré un bon travail d'écriture et d'excellentes descriptions champêtres, je ne suis pas rentré au coeur de l'intrigue. Mais je me répète, on devine un boulot sérieux et volontaire chez toi... et j'aime ça !

randall a écrit:

Ton histoire est assez agréable à lire dans l'ensemble. Je commence à bien discerner ton style que j'avais découvert dans les nobols. Une trame bien menée pour un final assez surprenant je trouve.

Merci beaucoup de ta lecture, et de ton commentaire Randall. Je suis content que tu es pris, un peu, de plaisir à la lire. Je te remercie de tes remarques très encourageantes.

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Merci de ta lecture scrupuleuse et de ton commentaire avisé Skull !

Bon, pour les boulettes de temps et les manques de mots, mea culpa, mea maxima culpa. Je n'ai pas assez relu (20 fois, ce n'est définitivement pas assez)

Concernant ce que tu relèves sur le fond, je comprends ce que tu veux dire, je voulais créer une histoire "naturelle", assez plate au niveau de l'action et lui donner une dimension étrange. Un peu, (je sais j'abuse), à la Horla de Maupassant.
Je vois ce qui t'a derangé dans ce texte et je comprends ton point de vue. Ce mélange de genre -bucolique,thriller, épouvante- content que tu le relèves, est une expérience que je voulais tenter (donner une piste, la perdre en donnant le minimum de détails...). Je n'ai pas réussi à lui donner une cohérence et j'aurais plus la travailler bien plus, je te suis là-dessus.
Comme c'est un des premiers textes que tu lis de moi, il faut que tu saches que j'écris et que je coupe au moins 50 % de mon récit et que je le serre, au maximum. Sur cette nouvelle, je ne l'ai pas fait et grâce à toi, je vois mieux où cela pêche. Merci.
La fin est énigmatique, je la voulais comme cela, fermer la boucle, et surtout ne donner aucune piste à mon lecteur.

Pour ce qui concerne Marc, c'est moi à cet âge-là (17 ans donc) et j'ai vécu comme lui, traversant la France en stop. Je peux t'assurer que sois, comme tu dis je suis un optimiste, sois je suis un extra-terrestre car jamais ce que je vivais ne m'apparaissait comme une "galére".
Pour ce qui concerne le chien et ses aboiements, je me suis inspiré du nôtre (un cairn terrier) et je peux te dire que quand il gueule, on lui donnerait pas sa taille.

En creux, je comprends ton point de vue : une expérience intime ne fait pas l'expérience universelle.
Merci d'avoir pris le temps de lire en tout cas et de commenter.

Je me doutais bien que c'était autobiographique. Quel est le texte dont tu es le plus fier sur ce forum ?

Wow ! Bah, c'est dur à dire, en fait.

Dont je suis fier ? Le plus fier ? ChiChi LaRue ! (parce que j'ai pas trop merdé mes dialogues, je trouve ! Mon gros point noir dans l'écriture, je suis une vraie merde dans les dialogues)

Fier, le mot est quand même fort !!
A ma mesure bien sur, c'est à dire entre la rédac' d'un troisième et un article du nouveau détective

Ok, j'imprime.

Je lirai dès que je peux... en tout cas la couverture est soignée, j'aime beaucoup. C'est toi qui l'a faite ?

Perso, j'adore trafiquer des couvertures avec Photofiltre et j'en sort une à chacune de mes nouvelles.

Alors l'image n'est pas de moi mais la composition (simple quand même) est de moi, oui !

Je suis vraiment partagé par ce texte. D'ailleurs cette phrase "Le travail est long, fastidieux. Sa patience s'y use mais il se plie et endure." résume pas mal ma pensée et mon sentiment au moment de la lecture.

Au niveau de la forme, c'est bourré de coquilles d'inattention. C'est dommage et gênant (il manque des lettres, des mots etc.).

N'y at-il pas un problème de temps dans ce passage ? Ça m'a arrêté en tout cas : "Alors, ce matin d'Avril, il a laissé un mot expliquant qu'il fuyait l'air de plus en plus irrespirable de la maison et qu'il leur donnerait bientôt des nouvelles. Habitués, ses parents ne s’inquièteront (s'inquiéteraient) guère. Ils pensent (penseraient) qu'il se rendra (rendrait) bien compte, tout seul, des limites de la fuite perpétuelle. Marc rentrera (etc.)..."

Il y a aussi certains choix de vocabulaires contestables (la liste s'achève vers la moitié du texte, après j'ai trop décroché pour la continuer) :

- un vieux hangar sombre dans le bouillonnement lent des ronces. => image impropre à mon sens.
- allée d'arbres bornée par un large fossé => bordée sonnerait mieux, non ?
- tant le lieu est la némésis de son intérieur => "némésis désigne la vengeance, la colère, (du nom de la déesse grecque de la vengeance). Je n'ai pas très bien compris le rapport ici.
- Les planches disjointes de ses murs ouvrent des bouches bordées d’or lui délivrant, dans leurs faisceaux, un aperçu de la pièce unique, qui est immense. => un peu lourd et laborieux.
- Pétrifié dans la lumière bouillonnante, => tu aimes bien ce mot, mais là encore pas certain qu'il soit vraiment à sa place.
- La nuit fut tranquille. Il n'a pas eu froid, il ne se souvient pas de ses rêves. La chanson lancinante des grenouilles l'a accompagné dans son sommeil => "Lancinant" désigne au figuré ce qui est obsédant, ce qui tourmente ou importune d'une façon persistante (au sens propre c'est une douleur aigue) ; la nuit de Marc ne devrait donc pas être "tranquille".

Entrons dans le vis du sujet.
Je suis très embarrassé par ce texte. De part sa magie, sa poésie, sa richesse et en tant que témoignage de la vacuité de l'Homme, en tant qu'ode à la sagesse (bien qu'ici dépeinte d'une manière trop morne et indolente à mon goût), de la nature, de la solitude etc. il avait tout pour me plaire. D'ailleurs la chute parachève en apothéose la nouvelle, soulignant l'absurdité de la condition humaine et l'errance perpétuelle d'une existence vide de sens. Bref, cela aurait dû me plaire. Oui, à moi, tout particulièrement !

Malheureusement, ça n'a pas été vraiment le cas ; je n'ai pas été transporté par la magie et le charme de cette nouvelle.
Pour plusieurs raisons.
J'ai eu une impression de redondance au niveaux des descriptions : au bout d'un moment, on a souper des ronces des fougères, du soleil, des meubles pourris etc. Ces passages de descriptions semblent trop long et pâtissent parfois d'images pas très heureuses, maladroites ou inappropriées. Le résultat n'est pas suffisamment propre, maîtrisé et efficient pour faire son office d'une manière optimale : retenir notre attention, nous happer, nous rendre humble et nus l'espace d'un instant, nous émerveiller et nous faire ressentir la forêt dans nos narines... Passé un certain stade, le charme disparait et l'ennui s'installe ; surtout dans la section sur le puzzle (là, je lisais mais ma conscience était carrément ailleurs). En fait, j'ai lu en glissant sur les mots et les phrases, sans les pénétrer véritablement - et en pensant trop souvent à autre chose ; à tel point que je n'ai vu ce mélange de genre bucolique/thriller/épouvante dont vous parlez.

C'est bien dommage, parce qu'elle renferme un vrai charme poétique et éthéré, une magie assez spéciale. Il y avait également, tout de même, de bien belles images, certaines même très belles. Mais finalement, je suis passé complètement à coté de cette nouvelle, parce qu'elle n'a pas su retenir mon attention tout au long de la lecture.
C'est vraiment dommage car ce texte est très riche ; peut-être est-ce ma faute, je n'étais pas suffisamment concentré.

Petite question subsidiaire mon cher Dago : que dois-je faire, pour, comme toi, faire qu'en cliquant sur l'image ça envoie directement à la nouvelle en PDF ? J'avais déjà demandé, mais je me souvient plus (et je vais en avoir besoin très bientôt )

Merci de ta lecture scrupuleuse et de tes remarques avisées, toujours constructives. En la combinant à celle de Skull, je commence à voir là où ca pêche dans ce texte (trop etherée, images specieuses, trop de platitudes). Je te remercie de ton aide.

Pour ce qui est du lien dans une image, il te suffit de :
1/ poser ton image, bien sur
2/ La "sélectionner" puis cliquer sur "insérer un lien" (la petite chaine dans le menu )
3/ Associer un lien (adresse http ou un mailto) à l'image

Voilà, si je peux aider plus !

La nouvelle est trop longue, je crois. J'ai complètement décroché à un moment (tout plein de descriptions un peu répétitives, comme l'a dit Max). Puis au moment où Marc se met au puzzle, je suis revenue dedans. Ça me fait un peu penser à Tangram: le personnage est complètement absorbé par le jeu.
À part les longueurs, j'ai bien aimé le côté poétique de l'histoire. Et y avait de jolies phrases, parfois!
Par contre, comme Skull, la fin m'a échappé...

Merci de ta lecture, de tes remarques judicieuses, la Witch.

Je suis heureux que tu ais remarqué la "filiation" avec Tangram, c'est un petit clin d'oeil Merci de l'avoir relevé !

Et bien, moi, ce texte m'a beaucoup plu. J'ai bien aimé justement cette lenteur dans le cheminement me demandant où tu voulais nous emmener.
Quand il commence à assembler les pièces du puzzle, je me suis demandée quel allait être l'impact de ce montage, quelle allait être l'horrible découverte. Je trouve que la tension montante est plutôt bien décrite. La découverte suivante dans le trou, ne faisant que raviver l'intérêt, j'ai attendu la révélation finale.
Et puis, boum, la fin. Et je me suis dit : bin c'est tout. Ca m'a surpris, peut-être, sur le moment, un peu déçu, mais au final elle me plait bien cette chute.
Au final, un de tes textes qui m'a le plus plu.
Mais, parce qu'il y a quand même un mais, les nombreuses fautes et coquilles ou oublis pénalisent quand même cette lecture et c'est dommage.