Concours n° 7 : La mort, sa vie, son oeuvre

Je crois avoir saisi ce que veux dire Catherine car je le ressens dans beaucoup de tes textes. Il y a de la lourdeur dans ton style. Un poids qui plombe tes textes et qui peut fatiguer le lecteur.
Pour moi, tu t'apesantis sur des détails qui n'apportent rien à l'action, tu décris des scènes (par exemple les manifestants dans ta nouvelle) et tu vas y revenir plus tard dans le récit mais sans donner d'informations nouvelles, sans que cela éclaire vraiment le propos (on a l'impression que cela tourne en boucle). Dans quelques passages,il y a une pesanteur dont tu n'arrives pas à te dépetrer et j'ai même l'impression que c'est pénible à écrire pour toi, et que tu rames dans la progression, ne sachant ce qui va advenir. Enfin, ce n'est qu'une impression...

Oui c'est un ça.

Dagobert a écrit:

Je crois avoir saisi ce que veux dire Catherine car je le ressens dans beaucoup de tes textes. Il y a de la lourdeur dans ton style. Un poids qui plombe tes textes et qui peut fatiguer le lecteur.
Pour moi, tu t'apesantis sur des détails qui n'apportent rien à l'action, tu décris des scènes (par exemple les manifestants dans ta nouvelle) et tu vas y revenir plus tard dans le récit mais sans donner d'informations nouvelles, sans que cela éclaire vraiment le propos (on a l'impression que cela tourne en boucle). Dans quelques passages,il y a une pesanteur dont tu n'arrives pas à te dépetrer et j'ai même l'impression que c'est pénible à écrire pour toi, et que tu rames dans la progression, ne sachant ce qui va advenir. Enfin, ce n'est qu'une impression...

J'ai du mal à saisir ce que tu veux dire, mais c'est surement important pour que je progresse... en tout cas il n'y a rien eu de "pénible" pour moi dans la redaction de mon histoire, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire, et ça dans chaque situation. Certes, les manifestants aurait très bien pu ne pas être là, mais il font partis des appartés nécessaires (en ce qui me concerne dans un texte un peu long) dans une histoire. Je veux dire par là qu'il faut quand même pas que le lecteur s'attende à des rebondissements à chaque page... je pense qu'il en aurait vite marre (ou alors je me gourre sur toute la ligne) j'ai déjà eu ce problème avec une histoire sur laquelle je travaille depuis le mois de mars, cette histoire me plait beaucoup, mais je trouve que tout tourne autour d'évenements (il y en a trop), et ça ne laisse pas la place à autre chose... j'ai du mal à l'expliquer, mais peut-être certains comprendrons...

Oui, je vois ce que tu veux dire. Ca permet au lecteur de ne pas se focaliser à 100% sur le musée et de pouvoir se raccrocher à qqchose d'un peu plus léger le temps de qques lignes ou paragraphes. L'equivalent littéraire d'une pause pub dans un film lol il est bon de s'eloigner un peu, par moments, du thème principal, pour mieux y revenir l'instant d'après

tu as tout compris Tak... maintenant, es-tu de mon avis, ou je me suis-je trompé sur toute la ligne ? Dans tout les cas, ce n'est vraiment pas un problème pour moi, parce que je sais faire les deux et je visualise très bien ce que je dois ou pas retirer, mais j'aimerai beaucoup savoir où aller lors de mes prochaines histoires...
merci d'avance pour les réponses

J'ai peut-être du mal à saisir car je n'écris jamais de longues histoires (enfin si, le premier jet de mes nouvelles font entre 8 et 10 pages - que je ramène à la moitié à peu près). Apparement, nous n'avons pas la même approche de l'écriture et ce concept de "page de pub" est totalement abscons pour moi. Quand j'écris, tout (personnages, événements, situations...) doit avoir un point de liaison, une résonnance avec l'intrigue entière comme un fil rouge qui lie l'ensemble et lui donne une cohésion.

Par contre, je comprends bien la volonté de le faire mais pour moi, cela ne fait que perdre le lecteur et les digressions l'écartent du chemin principal, du propos central. Mais ça c'est mon goût de lecteur aussi incorrigible que mon style d'écriture.
C'est peut-être cela que je trouve "lourd" dans ton écriture et qui me dérange (l'écart avec ton propos central). Je pense que ce n'est pas une question d'avoir raison ou tort, de se gourrer ou de réussir, Lestat. Pour finir, je ne dirais pas que c'est bien ou que c'est mal de "digresser" mais il faut savoir que le danger est de créer de vraies invraisemblances ou des fausses notes dans un récit.

Pour ma part, il n'y a pas de "fausse note" dans ces cas-là. Le truc, c'est qu'il ne faut pas que ces pauses soient trop longues et qu'elles nous sortent complètement du récit (le syndrome "et pendant ce temps-là, à Vera Cruz..." de la Cité de la Peur lol).
En tous cas, dans l'histoire de Lestat, ça ne m'a pas gené du tout. Mais bien sûr, tous les lecteurs sont différents et ressentent les choses à leur façon.
Et puis c'est vrai que dans une nouvelle, on essaie de garder le maximum de cohérence possible et de faire en sorte que tous les evenements et les informations soient reliées les unes aux autres. Sur un tel petit format, il est capital de garder le maximum d'impact et de cohérence possible, donc il faut limiter ces petits écarts au maximum... mais quand c'est bien fait et bien integré au recit, je n'y vois aucun probleme

C'est comme la cuisine, finalement : tout est question de dosage !

Entre la qualité et la quantité ????

Je comprend ce que tu veux dire Dagobert. Mais - et là ce n'est que mon avis personnel encore une fois -, les manifestants ont quand même un rapport direct avec l'intrigue de mon histoire, certes, ils auraient pu être enlevés, mais je trouve que cela rajoute à l'ambiance... je ne considère pas ça comme une page de pub (C'est marrant ce que dit Tak, il a bien saisi ce que je voulais dire, mais pas avec le bon mot ), mais plutôt comme une apparté, un relachement temporaire pour que le lecteur ne soit pas assaillit par les faits et qu'il est le temps de se créer une ambiance. Tak l'a très bien compris, et je pense que la longueur d'une histoire n'est pas étrangère à ce genre d'apparté.

Ne parlons plus des manifestants, c'est anecdotique, Lestat.

Je comprends ce que tu veux dire et que sur la longueur, il est normal ? obligé ? de faire partir d'autres pistes... et de ballader ton lecteur. Certaines ne mènent qu'à un cul-de-sac et d'autres, à la révélation. Tout les grands auteurs de policier utilisent cette technique pour, justement, créer du suspense ou jetter le trouble chez le lecteur. Je comprends.

Dans le cas de tes nouvelles, je trouve (avis dagobertien) que c'est (souvent) poussif ou alors mal amené.

Comment m'expliquer ? Je dirais que les appartés ne sont pas tous des erreurs, ce n'est pas vraiment ça mon problème. Je crois plutôt que le début tire en longueur et que souvent dans les 20 premières pages, j'ai failli décrocher parce que ça n'avançait pas assez vite. Est-ce dû à ces fameux appartés, peut-être, je n'en sais rien et c'est ce qui rend mon explication compliquée. Mais ça n'a rien à voir avec ta nouvelle "trou perdu" où tu te répétais, où tu t'éternisais sur les scènes. Non, c'est juste que ça m'a paru long avant l'emballement final. Mais ça n'enlève rien à la qualité de ta nouvelle.

Je comprend plus ou moins vos remarques, mais ce que je constate, c'est que les avis sont partagés et c'est toujours difficile de satisfaire tout le monde

J'en suis à la moitié mais je commence à fatiguer.

Très bonne histoire pour l'instant. J'aime beaucoup.

geofilm a écrit:

J'en suis à la moitié mais je commence à fatiguer.

Très bonne histoire pour l'instant. J'aime beaucoup.

c'est cool que tu participes au vote.

Je signale que l'histoire est hébérger sur Cjoint (trois semaines de validité). Hier, j'ai réussi à laisser mon texte sur le compte de Thomas. Je vais mettre le lien dans ce message en attendant que le concours soit terminé (et aussi au cas ou le lien de Cjoint ne serait plus valide et que quelqu'un voudrais lire l'histoire avant que je sois rentré de vacances). Après le concours j'éditerai mon premier message pour mettre le lien permanent.

La mort, sa vie, son oeuvre