OttoDix

Salut tout le monde!

Alors, je publie cet extrait qui pourrait être le début d'une longue histoire. Je sais que c'est très court, mais j'ai besoin de connaitre un avis exterieur avant de continuer, c'est pourquoi je serais très heureux de recevoir vos opinions, qu'elles soient positives ou négatives. Merci pour vos critiques!

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Avance! mugit l'homme. Le cri se perd en échos.
Je t'ai dit d'avancer!
Cria la voix, plus fort. Chair contre chair: l'homme en frappa un autre. La face de ce dernier vint s'ecraser dans la neige bouseuse. C'était humide et froid, âpre en gout. Un odeur de terre mouillée s'en dégageais, réactivant ses synaps. L'ésprit confut et le corps fébrile, l'homme releva la tête et observa son environement. Un océan de neige s'étendait par delà l'infini. Une blancheur spéctaculaire dans sa simplicité. Seul le ciel était aussi grandiose, en parfait symetrisme avec la plaine, et ces deux mondes créaient une atmosphère emplie de sérénité. Une montagne tronait, dans le lointain, au point de convergence des deux espaces. C'était certainement la destination. L'homme s'appuya sur un coude pour se relever, le nez ensanglanté, et en profita pour regarder derrière lui. Il apperçu quatre soldats en armures. Ceux-ci le jaugeaient d'un regard impitoyable. L'un d'eux s'avanca, la mine hargneuse, et saisissant le bras de l'homme a terre, il cria:
- Avance, misérable!
Tandis qu'on le malmenait, l'homme remarqua que se dessinait derrière eux une silhouette plus imposante. Il s'avançait à pas lents et souples, démarche significative du guerrier aguérri. Sa voix de plomb résona:
- Règle n°412.1 de la Loi Divine, l'accusé doit être traité comme tel et rien de plus, et ce jusqu'a son jugement. Si cette loi n'est pas respéctée, une sanction de Niveau Deux sera infligée au coupable. Amen. Relevez cet homme et ôtez votre gant, Pretre-Bâtonnier Marbru.
Le dit Marbru s'empressa de relever la personne qu'il avait molésté un temps plus tôt. La frayeur se lisait dans son regard, pourtant il ne flanchit pas. Obligement, il ôta son gant et tint son majeur, paume retournée, devant son superieur.
C'était un Greffier-Cardinal à la carrure impressionante,vétu d'un uniforme sobre, plus confortable qu'élégant. Le noir et le rouge se jouxtaient de part et d'autre du complet, et un écusson d'or brulait fièrement épinglé au col du manteau. Ses mains immenses, dénuées de tout revet, paraissaient forgées par les armes, et les balâfres s'y perdaient. Ses yeux étaient bleux-pâle, et y plonger son regard nous entrainait dans un gouffre paisible. Pourtant, l'injonction de sa voix était inflexible, jurant avec la douceur de ses iris. Une coiffe en fourure flottait sur son crâne luisant, et une barbe fauve et épaisse cachait son menton. A sa hanche pendait le sabre reglementaire. Cependant; l'on devinait aisément qu'il menait ses combats avec le maul massif qu'il portait au dos.
Il dégaina l'épée de son foureau et, dans un même geste, trancha nette le doigt de Marbru. L'horreur se peignit sur le visage de celui-ci. En outre, aucun cris n'accompagnèrent son suplice. Il fit preuve d'un stoïcisme hors du commun.
-Pretre-Bâtonnier Marbru, repris l'ample voix,le chatiment a été exectué. La confessions est accéptée, vous êtes de nouveau innocent. Tachez de le rester.
Il tappa amicalement l'épaule du jeune Bâtonnier, un regard paternel et apaisant sur son visage. Puis il fit volte-face et pris la tête de la procession. Le doigt tranché deversait un flot de sang dans la neige, qui se transformait en volutes de buée blanche sous la difference de température. Sur le visage de Marbru n'apparaissait dorénavent nul peur, mais une titanesque fierté. Son majeur gisait dans la glace, et pourtant un sentiment de liberté extreme s'était emparé de lui: Il avait payé, il était de nouveau neuf et blanc. Cette sereinité sans bornes dénotait une foi infinie dans le système. Il savait que le jugement de Dieu était irrévoquable et juste. Indéniablement juste. Le fanatisme, poussé a son paroxysme, donnait lieux a une confience aveugle envers les cieux et leur logique. Il n'avait nulle peur, puisque tout était encardré par le dessein divin. Sa propre vie n'avait pour sens que de servir un projet superieur, et il s'en sentait grandi.

La troupe continua de cheminer doucement vers la montagne. Une bruine épaisse plongeait la plaine dans un halo de brouillard. La nuit tombait et le froid engourdissait les sens. Le Greffier-Cardinal décida de planter le bivouac. Tout le monde s'affera aussitôt: Chacun transportait dans son paquetage exactement la même masse d'ustensiles, de matière premiere et de nourriture. La perte d'un homme n'avait materiellement aucune importance. Chacun connaissait son rôle, et eut tôt fait de naitre un feu douillet dans le brassero au centre du campement. Le haut gradé appela son prisonier et le fit s'asseoir en face de lui, a même le sol. Le feu tremblait entre eux, la neige tourbillonait alentours, obstruant la vue, isolant leur discussion. Il entreposa une bouilloir pleine d'eau sur les flammes, puis il dit de sa voix de fonte :

-Bonsoir, accusé Otto. Je suis le Greffier-Cardinal Vladimir. Il est l'heure de l'interogatoire. Il versa un peu d'eau dans un broc, y ajouta une poignée d'herbes blanches, et le tendit au prisonier. Buvez.
Sous le regard insistant de Vladimir, Otto souleva le broc et en avala une pleine goulée.
Maintenant, repris le Greffier, racontez moi; tout; depuis le début.

Otto s'allonga dans la neige. Il commenca a ressentir les effets de ces herbes blanches. Sa langue se déliait et un flot de mot se pressait a sa bouche.
-Très bien. Je vais tout vous raconter. Répondit t-il.

Je trouve ça plutot bien parti et bien écrit. Une étrange troupe hétéroclite sous le joug d'une religion autoritaire et incompréhensible, des personnages qui commencent à prendre de l'épaisseur... C'est ambitieux et j'espère que tu tiendras la distance...
En tout cas, j'aurais aimé écrire comme cela quand j'avais 16 ans !



Et encore maintenant, tiens !

Moi je lirai ce soir.

Ca me fait vraiment très plaisir! Tu es la première critique que je reçois, j'écrivais mais j'étais jamais lu par personne. Merci beaucoup! ^^

Il faut savoir être patient. En général, elle sera lue par un certain nombre d'ici deux à trois semaines, mais cela arrive qu'un commentaire se fasse plusieurs mois après. Certaines nouvelles ne sont jamais lues, c'est la règle du jeu. Il ne faut pas se décourager pour autant et continuer à en écrire d'autres.

A vrai dire j'avais jamais rien publié jusuqe là! J'avais jamais osé faire lire ce que j'écrivais, (a part a ma mère ) c'est pour ca que ca me fait très plaisir ^^

J'aime bien aussi. Tu poses une ambiance et on se demande ce qui va suivre.
En négatif, il y a pas mal de fautes qui pourraient être corrigées par une bonne relecture. Retravailler quelques petits trucs par ci par là mais rien de bien dramatiques.
Je te souhaite d'en faire l'histoire que tu souhaites.

Oui, je sais, je suis extremement inatentif! En plus l'orthographe n'est vraiment pas mon fort.. Mais je vais essayer de corriger un maximum de fautes.

Comme dit Cathy, beaucoup de fautes, et des maladresses dans le vocabulaire et les tournures de phrases.

Par exemple : "Une montagne tronait, dans le lointain, au point de convergence des deux espaces"

La jonction entre la terre et le ciel c'est par définition la ligne d'horizon, donc pas un point. A moins que par une perspective bizarre le monde ne soit étrangement incurvé. Mais comme tu dis que "le ciel est en parfait parallélisme avec la plaine" (ce qui me paraît aussi assez maladroit comme terme) ça laisserait entendre que la convergence de la plaine et des cieux est une ligne droite.

Voilà, j'espère que tu vois ce que je veux dire.

Mais après les critiques, passons aux points positifs. J'aime beaucoup l'idée et le style du récit, autant qu'il est possible d'en juger avec un si bref aperçu. Ca m'évoque un peu la Compagnie Noire de Glen Cook dans le traitement assez sombre.

En tous cas ça éveille ma curiosité pour la suite ce qui est bon signe. Bon courage !

Absolument, j'y avais pas du tout penser, je voulais juste écrire une phrase qui sonnait bien, mais c'est vrai que ca n'a aucun sens =/

Merci en tout cas ca me permettra d'ameliorer tout ça

Edit: Pour l'instant j'ai pas vraiment d'idées, mais je vais bientot me mettre a la rectification des éléments que tu as cité (et aussi a la correction des fautes d'orthographe). Mais j'ai presque terminé le premier chapitre, alors je remet ça a plus tard. (quel fénéant je fais :p)

Oh tu n'es pas le seul à repousser les relectures et les corrections.

Ah tu me rassures!

J'ai presque fini le premier chapitre, mais pour le publier, dois-je recréer un topic ou je l'ajoute ici en réponse?

Je ne pense pas que créer un nouveau topic soit la meilleure idée, pas plus d'ailleurs que le rajouter en réponse (ce qui risque de le perdre au milieu des réponses).
Mais nous avons des super modo qui se feront un plaisir de t'expliquer comment faire au mieux.

C'est pas mal. Rien à rajouter.

Toi qui est modérateur, pourrais-tu me dire ou comment dois-je publier la suite?