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| | Les dernières larmes... | |
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| Total des votes : 7 | | |
| Auteur | Message |
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ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 18:28 | |
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Les dernières larmes…
J’avais des amis… oui, …mais il ne sont plus là maintenant… emportés par la mitraille et les canons. Je ne les reverrai plus, plus jamais… En fait peut-être que je les reverrai vite, en ce lieu nous somme tous déjà morts… et ici c’est tout simplement l’enfer…
Il faisait un silence de mort, la tranchée était plongée dans une sombre torpeur. Certains priaient en silence, d’autres, les visages crispés laissaient paraître leurs sentiments de peur et de stress. Chacun lançait un dernier regard à l’autre… Et… cette lourde pluie qui nous assommait et engourdissait, ce n’était pas un beau jour pour mourir… Nous le 151e régiment d'infanterie français, nous attendions en masse, plaqués contre les échelles les plus proches, attendant l’ordre de lancer un nouvel assaut. Moi qui longtemps avait pensé que la guerre était noble et n’apportait que de bonnes choses. Me voila maintenant affamé, sale, fatigué, apeuré, alourdi par l’eau de pluie qui imprégnait mon uniforme. La tranché était recouverte d’une épaisse boue nous contraignant à produire de lourd efforts de déplacement. Je ne sentais plus mon corps gelé, je tremblai et respirai vite.
Le lieutenant expliqua alors « camarades, aujourd’hui, c’est le grand jour ! Si nous gagnons cette bataille, vous pourrez tous rentrer chez vous parés de la gloire éternelle de la patrie. Votre histoire sera contée, encore et encore. Nul n’ignorera la bravoure de ceux qui ont tout donné pour la sauvegarde de la France et de ses enfants. Alors tenez bon une dernière fois, un dernier effort ! » Après ces mots d’encouragement des visages s’égaillèrent, puis s’assombrirent las des beaux discours de cette maudite guerre. La vérité était là, condamnée, il s’agissait d’une maudite guerre et nous étions tous maudits.
L’officier hocha la tête après avoir reçu un signe du quartier général. La tension grandissait encore… le lieutenant leva le bras, brandit son sabre et hurla « Camarades, soldats, pour la France !!! » Puis nos gorges hurlèrent de puissants cris de guerre. Aussitôt dans une terrifiante transe, les premiers escaladèrent les échelles commandées par leurs instincts les plus sauvages. Et déjà, les fusils, les mitrailleuses, les canons crachèrent leur soif de sang, suivis des premières souffrances. Les suivants gravirent les échelles pour rejoindre les premiers. Moi j’attendais mon tour, serrant le bien qui me serait le plus précieux, mon fusil. Une grande pression accrue par le vacarme de la guerre s’empara de moi. Je ne voyais rien de la bataille à laquelle j’allai participer. Les cris des blessés et des vivants, emportés par la frénésie sanguinaire, s’élançant férocement sur le nid de l’aigle m’en donnait déjà un terrifiant aperçu. Tétanisé, je restai sourd aux appels de mes frères. Ma tête ébranlée par une kyrielle de mottes de terre projetées par les explosions témoignant de l’extrême violence des combats. Le dernier devant moi s’effaça dans les ténèbres de la guerre…
A ce moment-là j’eus peur très peur. Une grenade tomba de nulle pars, mais elle n’explosa pas. L’ennemi était-il si proche ? Je gravis a mon tour l’échelle en tremblant pensant une dernière fois a tout ce qui m’était cher dans ce monde… je venais aussi de disparaître dans cet enfer de boue…
N’avait on jamais vu autant de volontés s’unir dans un même but… ?
Cela c’était passé il y a 83 ans. Cette der’ des der’ m’avait officiellement coûté deux jambes, et pourtant tellement plus...
Encore un jour grisâtre de pluie, le genre d’averse terrant le monde en vous laissant seul. Temps propice aux réminiscences les plus froides. C’est lui qui me poussa à me retrouver une nouvelle fois devant ce qui restait de l’échelle… Ce lieu de souffrance s’était transformé en lieu de mémoire. J’aurai dut y mourir et rejoindre mes camarades. Au fond de moi, c’était ce que je voulais, cette vie ne me concernait pas, je n’avais plus rien, je ne connaissais plus personne. Je n’étais plus qu’un vieillard isolé rempli d’atroces souvenirs avec une médaille sur la poitrine. Je m’assis seul devant ce qui avait était mon unique destinée, les restes d’une bataille presque oubliée comme moi. C’était si injuste. Seul sous la pluie, je déblayai un peu près de l’échelle, et là, je retrouvai mon vieil ennemi. Lui aussi semblait complètement usé par le temps. Il m’avait attendu ici si longtemps. Je l’observai longuement, enivré d’un sentiment de familiarité que je n’avais ressenti depuis… depuis si longtemps... Je la ramassai alors, la goupille craqua puis tomba lourdement.
Le ciel se déploya devant moi une ultime fois, il ne pleuvait plus, il faisait même très beau. Un faible rayon de soleil filtrait à travers les nuages. Mes yeux s’emplirent de dernières larmes… des larmes de joie…ToOriStAVoila, merci a ceux qui on pris le temps de lire ma petite nouvelle. Vous avez sûrement dut vous rendre compte de mes lacunes de français (Le pire c’est que j’ais même pas le droits à l’excuse de la dyslexie :’( , et le plus pire c’est que j’ais fait un réel effort sur ce texte :S ) Vous comprendrez pourquoi je tiens tant a progresser (dans tous les domaines d’ailleurs ><’ )
C’étai aussi histoire d’écrire une petite nouvelle pour légitimer une petite place au sein de votre chaleureuse communauté (même au rang de gros bleu. ) [/center]
Dernière édition par le Mer 13 Fév 2008 - 14:10, édité 11 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 18:42 | |
| Ouh là ! Belle montée au Front ! De belles phrases amples, pas d'esbrouffe, pas de mots en trop ! Le regard presque clinique rend l'attachement pour le personnage très fort. Par contre, trop de fautes sur des mots simples - Corrige ça ou sinon, 3 semestres entres les mains de Catherine Robert et les délires polymorphes des membres de la communauté, interros surprises sur les textes des éminent(e)s invité(e)s du Manoir... Il manque une ligne (la 3ème après celles en italique) 51e..., mets ça au propre et fissa ! Alors pour légitimer ta place, il faut certes publier mais aussi lire et commenter. Les bibliothèques sont par là, tenues à jour et proprement rangées. PIOCHE ! |
| | | ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 19:04 | |
| Beaucoup de fautes mais une prose prometteuse.
Dernière édition par le Mar 12 Fév 2008 - 21:42, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 19:07 | |
| J'ai voté "très bonne" |
| | | ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 19:22 | |
| Merci Zaroff, comment ça beaucoup de rythme? j'ais voulu essayer de recréer l'ambiance déroutante de ce genre d'expérience. et merci Dagobert je m'attendait vraiment pas à cet acceuil (en plus c'est vraie ><). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 19:25 | |
| Ce texte m'a plu, Toorista ! J'ai plûtot tendance a être critique et j'ai, souvent, la dent dure ! Et je saurais, aussi, te le dire |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 21:43 | |
| - ToOriStA a écrit:
- Merci Zaroff, comment ça beaucoup de rythme? j'ais voulu essayer de recréer l'ambiance déroutante de ce genre d'expérience.
et merci Dagobert je m'attendait vraiment pas à cet acceuil (en plus c'est vraie ><). Non je me suis gouré en tapant ! Je voulais marquer "beaucoup de fautes" !!! Rectifié mon post ! |
| | | ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 22:43 | |
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| | | Catherine Robert Matronne Lova Moorienne
Nombre de messages : 5803 Age : 55 Date Naissance : 4 09 1968 Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 22:53 | |
| Moi je suis moins enthousiaste. Ca reste très scolaire et le tout est à retravailler. Il me manque quelque chose. Quoi ? A toi de trouver parce que moi... j'en sais rien. Et voilà une de mes bonnes critiques qui font avancer les choses. T'en prendras l'habitude, je suis pas la critique la plus douée du manoir. PS : je ne reviens pas sur tes fautes, tout le monde en a parlé. Juste un conseil : après avoir fait tes propres relectures (ce qui ne peut que te faire progresser en orthographe), il faudrait que tu te trouves un(e) relecteur(trice). | |
| | | ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| | | | Catherine Robert Matronne Lova Moorienne
Nombre de messages : 5803 Age : 55 Date Naissance : 4 09 1968 Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mar 12 Fév 2008 - 23:17 | |
| Oh moi je vote pas beaucoup dans les sondages. J'y pense et puis j'oublie. Mais puisque t'insistes. | |
| | | ToOriStA Goule affamée
Nombre de messages : 78 Age : 34 Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mer 13 Fév 2008 - 11:15 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les dernières larmes... Mer 13 Fév 2008 - 12:07 | |
| Les dernières larmes…
J’avais des amis… oui, …mais il ne sont plus là maintenant… emportéS par la mitraille et les canons. Je ne les reverrais plus, plus jamais… En faite peut-être que je les reverrais vite, en ce lieu nous somme tous déjà morts… et ici c’est tout simplement l’enfer… Il faisait un silence de mort, la tranchée était plongée dans une sombre torpeur. Certains priaient en silence, d’autres, les visages crispés laissaient paraître leurs sentiments de peur et de stress. Chacun lançait un dernier regard à l’autre… Et… cette lourde pluie qui nous assommait et engourdissait, ce n’était pas un beau jour pour mourir… Nous le 151e régiment d'infanterie français, nous attendions en masse, plaqués contre les échelles les plus proches, attendant l’ordre de lancer un nouvel assaut. Moi qui longtemps avait pensé que la guerre était noble et n’apportait que de bonnes choses. Me voilà maintenant affamé, sale, fatigué, apeuré, alourdi par l’eau de pluie qui imprégnait mon uniforme. La tranché était recouverte d’une épaisse boue nous contraignant à produire de lourd efforts de déplacement. Je ne sentais plus mon corps gelé, je tremblais et respirais vite.Le lieutenant expliqua alors : « Camarades, aujourd’hui, c’est le grand jour ! Si nous gagnons cette bataille, vous pourrez tous rentrer chez vous paré de la gloire éternelle de la patrie. Votre histoire sera contée, encore et encore. Nul n’ignorera la bravoure de ceux qui ont tous donné pour la sauvegarde de la France et de ces enfants. Alors tenez bon une dernière fois, un dernier effort ! » Après ces mots d’encouragement des visages s’égaillèrent, puis s’assombrirent lasse des beaux discours de cette maudite guerre. La vérité était là, condamnée, il s’agissait d’une maudite guerre et nous étions tous maudits. L’officier hocha la tête après avoir reçue un signe du quartier générale. La tension grandit (plutôt grandissait) encore… le lieutenant leva le bras, brandit son sabre et hurla « Camarades, soldats, pour la France !!! » Puis nos gorges hurlèrent de puissants cris de guerre. Aussitôt dans une terrifiante transe, les premiers escaladèrent les échelles commandées par leurs instincts les plus sauvages. Et déjà, les fusils, les mitrailleuses, les canons crachèrent leurs soifs de sang, suivis des premières souffrances. Les suivants gravirent les échelles pour rejoindre les premiers. Moi j’attendais mon tour, serrant le bien qui me serait le plus précieux, mon fusil. Une grande pression accrue par le vacarme de la guerre s’empara de moi. Je ne voyais rien de la bataille à laquelle j’allais participer. Les cris des blessés et des vivants, emportés par la frénésie sanguinaire, s’élançant férocement sur le nid de l’aigle m’en donnait déjà un terrifiant aperçut. Tétanisé, je restais sourd aux appels de mes frères. Ma tête ébranlée par une kyrielle de mottes de terre projetées par les explosions témoignant de l’extrême violence des combats. Le dernier devant moi s’effaça dans les ténèbres de la guerre… A ce moment-là j’eus peurtrès peur. Je vus (oh la la...) une grenade tomber de nulle par, mais elle n’explosa pas. L’ennemi était-il si proche ? Je gravis a mon tour l’échelle en tremblantpensant une dernière fois a tous ce qui m’était chèredans ce monde… je venais aussi de disparaître dans cet enfer de boue… N’avaiton jamais vus autant de volontés s’unir dans un même but… ?] Cela c’était passé il y a 83 ans. Cette der’ des der’ m’avait officiellement coûtée deux jambes, et pourtant tellement plus...
Encore un jour grisâtre de pluie, le genre d’averse terrant le monde en vous laissant seul. Temps propice aux réminiscences les plus froides. C’est lui qui me poussa à me retrouver une nouvelle fois devant ce qui restait de l’échelle… Ce lieu de souffrance s’était transformé en lieu de mémoire. J’aurais du y mourir et rejoindre mes camarades. Au fond de moi, c’était ce que je voulais, cette vie ne me concernait pas, je n’avais plus rien, je ne connaissais plus personne. Je n’étais plus qu’un vieillard isolé rempli d’atroces souvenirs avec une médaille sur la poitrine. Je m’assis seul devant ce qui avait était mon unique destiné, les restes d’une bataille presque oubliée comme moi. C’était si injuste. Seul sous la pluie, je déblaya un peu près de l’échelles, et là, je retrouva mon vieil ennemi. Lui aussi semblait complètement usée par le temps. Il m’avait attendu ici si longtemps. Je l’observai longuement, enivré d’un sentiment de familiarité que je n’avais ressenti depuis… depuis si longtemps... Je la ramassas alors, la goupille craqua puis tomba lourdement. Le ciel ce déploya devant moi une ultime fois, il ne pleuvait plus, il faisait même très beau. Un faible rayon de soleil filtrait à travers les nuages. Mes yeux s’emplirent de dernières larmes… des larmes de joie… En relisant, je trouve quand même que la ponctuation n'est guère en place et surtout... beaucoup trop de répétitions ! Les synonymes existent ! Beaucoup de tournures trop lourdes. Par contre, si tu aimes les textes de 14-18, lis "Les croix de bois" de Dorgelès et "Ceux de Verdun" de Genevoix.
Dernière édition par le Mer 13 Fév 2008 - 12:20, édité 1 fois |
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