Abyssus Abyssum Invocat... ( nouvelle déconseillée aux plus jeunes )

Nouvelle déconseillée aux plus jeunes, par mesure de précaution.

(Lien supprimé par l'auteur)

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Trés belle nouvelle philosophique
elle m'a fait beaucoup réfléchir
le style est bien exécuté trash sans vulgarité
digne d'un écrivain pro
bravo

Dommage que 3 posts aient disparu.

Donc je remercie comme si de rien n'était ramsesrouge pour son commentaire - très plaisant ! - ainsi que miss witch notamment pour ses remarques sur mes fautes.

Voila, en espérant que forumactif arrête de déconner.

Salut Max,

Bravo pour ta nouvelle, bluffante à de nombreux points de vue.
J'ai été en particulier impressionné par le réalisme de la description de l'usine, ainsi que par la logique de l'aspect anticipation.
La morale, les questions soulevées sont d’actualité et le futur décrit pousse à la réflexion.

Le texte est globalement très bien écrit, avec même quelques traits de génie ; mais aussi quelques points - ou parti-pris - dont la pertinence ne saute pas aux yeux (abus des "etc", langage tour a tour soutenu puis envahi de "merde" et de "'tain", "ne" ou "n'" qui saute parfois, mais pas systématiquement...)
Il faut un peu se pousser pour l’intro (2 premières pages) mais après on ne lâche plus.

La fin par contre m’a un peu laissé sur ma faim. J’ai relativisé ça quand j’ai compris ce que signifiait le titre (très important, une traduction en fin d’histoire ne serait peut-être pas superflue, et pourrait même apporter une touche finale complémentaire), mais quand même :

Spoiler:

Sinon, quelques remarques au fil de la lecture :

aller, courage.
=> allez, courage

de merde x2 à qq lignes d'intervalle

veine tentative
=> vaine

la fraicheur bien réelle de la température
=> de l'atmosphère ? La température est surtout haute ou basse

Nos bottes frottent longuement contre le sol
=> trainent ?

Et le fonctionnement de ce monde de pourris
=> pourri

trois sur la trentaine de types que forme notre groupe
=> qui forment notre groupe ?

Les clostro
=> clostros

Ca y’est
=> Ca y est

vidés, vide,
=> vides au pluriel, mais c'est un peu une répétition

sans issus
=> issue

on a quasiment
=> on n'a. Volontaire ?

ils ont abandonnés et ont commencés par gouter
=> commencé à

même Malthus il y a des siècles de cela avait capté
=> mq virgules (edit de correction)

des ruines volatilisées, éparpillées, inondées,
=> ruines volatilisées ?

pour ramener plus de « marchandise «
=> problème de guillemet fermant

Voila, bravo en tout cas, et… continue comme ça !!!

Merci TiCi pour ce commentaire que j'attendais avec une certaine impatience.
Je me doutais que tu l'apprecierais

J'ai pris bonne note de tes remarques, toutes judicieuses.

TiCi a écrit:

Le texte est globalement très bien écrit, avec même quelques traits de génie ; mais aussi quelques points - ou parti-pris - dont la pertinence ne saute pas aux yeux (abus des "etc", langage tour a tour soutenu puis envahi de "merde" et de "'tain", "ne" ou "n'" qui saute parfois, mais pas systématiquement...)
Il faut un peu se pousser pour l’intro (2 premières pages) mais après on ne lâche plus.

J'ai été confronté à un problème, je voulais balancer des belles phrases, des "bons mots" etc. tout en utilisant un vocabulaire courant, voir familier (ou vulgaire) pour mon personnage narrateur. Je ne l'ai pas vraiment résolu tu as raison, faudra que je me repenche précisément dessus.

TiCi a écrit:

La fin par contre m’a un peu laissé sur ma faim.
J’ai relativisé ça quand j’ai compris ce que signifiait le titre (très
important, une traduction en fin d’histoire ne serait peut-être pas
superflue, et pourrait même apporter une touche finale complémentaire),

Oui, la fin n'est qu'un prétexte, l'intérêt de cette nouvelle est surtout le coté "reflexions essentielles". D'où le titre. Un titre obsur c'est vrai mais je préfère que le lecteur cherche lui même la signification, c'est plus ludique (et ça ne prend que quelques secondes). Et puis donner la signification/traduction enlèverait un peu de ce charme et de cette "classe" de l'expression latine ^^




Désolé mais je ne sais pas comment vous faites pour le spoiler en orange donc je vais faire comme ça :

TiCi a écrit:

- On ne sait pas ce qui a pu arriver à sa famille.
- Difficile de croire que dans le tas, les 2 corps se suivaient.
- C'est héréditaire les taches de vin ? Et ça se retrouve au même endroit ?

Ce ne sont que des détails. Impossible de savoir ce qui est arrivé à la famille car tout se passe dans l'instant, et par rapport au seul personnage/narrateur. Et puis ce n'est pas trop important
De même pour les deux corps qui se suivent ; pourquoi pas après tout ? Imaginons que mère et fils meurent au même endroit, les corps sont empilés etc. enfin bref.
Ca reste un détail comme la tache de vin, un pretexte. Je ne sais pas si certaines taches peuvent être héréditaires, je l'espère...

TiCi a écrit:

- Il manque peut-être une partie où il décrit
son attachement à sa famille, pour que l’on comprenne mieux sa douleur.
Parce que là, il bossait pour les sortir du trou, mais c’est tout ce
dont je me souviens en tout cas.

C'est vrai, en gros il n'y a que ce passage :
"Le temps défile dans mon esprit en quelques
secondes, prenant la forme d’un tourbillon de pensées tourmentées.
D’abord les souvenirs passés : le sourire de mon fils quand il m’a dit
« à demain » hier soir avant de se coucher ; moi en train d’embrasser
la cuisse de ma femme à l’endroit ou je l’ai entaillée ; les
encouragements mutuels et sincères que l’on se glissait à l’oreille…
Ensuite, les espérances futures : ma famille réunie dans une des
Confédérations occidentales, une vie décente et heureuse…
Et puis cet instant présent, ce corps déchiqueté… Mon fils."
J'essayerais d'apporter plus d'émotions.

TiCi a écrit:

- Il est très fort psychologiquement, mais il va mourir juste comme ça ?

Lui pense qu'il est fort psychologiquement, c'est sans doute le cas, mais pas plus que ça. Imagine toi à sa place, même le meilleur des mental serait ébranlé à l'extreme. Je laisse un flou, même si je donne l'impression qu'il est mort avec le vocabulaire employé, il peut simplement être évanoui. Ca reste du détail aussi

Merci Dagobert pour ce commentaire détaillé très intéressant.
Je constate que comme TiCi la différence de language (entre language grossier et language plus sophistiqué) t'a dérangé. Avec le recul et grâce à vos interventions, je m'en compte également.
J'avoue ne pas savoir trop comment m'y prendre pour qu'il y ait les deux dans la nouvelle.

Peut-être en essayant de rendre le personnage plus "intelligent", bien que grossier (mais en pensée ! - en effet, nos pensées sont toujours plus familière/grossières etc. que nos paroles), serait-il acceptable de supposer qu'il soit capable d'emettre de telles phrases sophistiquées ? (en pensée je répète)
C'est dans ce sens que je pense aller si je trouve le temps de peaufiner le texte en prenant en compte vos remarques judicieuses sur cette dichotomie.
D'ou cette phrase que je viens de changer :

"Quand je pense que j’ai fait
plusieurs années « d’études »
pour atterrir dans ce trou ! Fait chier, mais bon, c’est mieux que rien. En
fait, le truc qui me fait le plus peur, c’est d’y laisser mon intelligence à la
longue. Quel gâchis si cela devait arriver."

Avec des trucs comme ça, ça passerait peut-être mieux, je sais pas.
Mais j'essaierais tout de même de virer quelques grossièretés inutiles

Je suis content que l'aspect "géopolitique" soit à ton goût et que mon style ne te soit pas imperméable (c'est le plus important pour moi).
Merci également pour les fautes que tu as relevé, elles sont corrigées

Au plaisir Dagobert (certainement sur le topic Snackycookie).

Je trouve ton style limpide, Max et j'admire sincérement ton esprit de synthèse. Manier des concepts complexes pour les retranscrire en phrases simples est un art difficile et je trouve que tu t'en sors très bien.
En ce qui concerne ton personnage, je pense que dans la nuance se trouve la clé de sa crédibilité. Nuance dans les termes, nuance dans les idées, nuance dans sa philosophie et nuance dans sa personnalité. Mais tout cela te viendra, j'en suis sur avec l'âge et le travail...

Comme TiCi, je pense que sur cette nouvelle, quand tu as passé les 2 premières pages, t'es embarqué ! (Je n'avais pas lu son judicieux commentaire). Par contre, je ne suis pas d'accord avec lui sur une vraisemblance par rapport à la fin (faiblesse psychologique qui le fait basculer) parce que pour moi, les exhortations mentales qui jalonnent ta nouvelle (Allez, courage ! Il faut tenir ! Ne pas penser !) montrent que ton personnage est au bord de l'abîme, et qu'un rien peut le faire basculer ! S'apercevoir qu'il a dépécer son fils 2 minutes plus tôt me semble une raison suffisante

Ok, donc plus de nuances et de "show, don't tell" en gros.
Voilà qui demande plus de maîtrise, mais c'est comme cela qu'on progresse

D'abord, je me suis ennuyée un peu même si je trouvais pas mal du tout (même très bonne) la description de l'usine. J'ai vraiment cru me trouver dans un abattoir mais j'ai trouvé cette intro (très bien faite par ailleurs) un peu longuette. Et puis coup de théâtre, me voilà ailleurs et je ne m'y attendais pas. Et là, je plonge et je ne décroche plus (ouais d'accord, juste une pause pour reposer ma migraine à lire trop sur ordi). Je me suis demandée où tu voulais nous emmener et pas un instant, je ne me suis doutée de la fin. Pourquoi ça ne m'a pas traversé l'esprit alors que dans le fond, ça coule presque de source, j'en sais rien mais tu y es arrivé et pour ça chapeau.
Enfin bref, je crois que tu as compris que j'ai adoré. Je n'avais pas besoin de plus de détails, pour moi, tout était parfaitement dosé (à part la longueur du début qui pourrait rebuter de futurs lecteurs).
Petit point négatif quand même, il reste encore pas mal de fautes qui pourraient être corrigées par une bonne relecture, ça n'en améliorerait que plus cette très bonne nouvelle.

Merci beaucoup de ta lecture (tu lis vraiment beaucoup de nouvelles ici, bravo !) et de ce commentaire qui me fait très plaisir.

Deux points noir pour toi donc, un début poussif et les fautes d'orthographes.
Et bien j'imagine que je peux d'ores et déja m'attaquer aux fautes (c'est fou comme c'est pas évident de corriger ses propres fautes).
Pour le début longuet, j'attends de voir si ton sentiment est partagé avec d'autres lecteurs.

Encore merci en tout cas.

Par contre, tu n'as pas voté ?

Citation :

Par contre, tu n'as pas voté ?

Et bien si, pour une fois j'ai voté. J'ai mis bonne mais j'ai hésité avec géniale.
Le début que je considère comme un peu long, je ne le qualifierais pas de point noir parce que malgré tout, comme c'est bien fait et que tu nous emmène dans cette usine avec beaucoup d'efficacité, on a vraiment envie de savoir où tu vas nous mener.

Citation :

(tu lis vraiment beaucoup de nouvelles ici, bravo !

J'essaie de suivre ce qui est posté. C'est plaisant et parfois, on tombe sur des petites perles comme ici. Et puis, je sais qu'on a toujours envie d'un commentaire sur un texte. Donc, au maximum, il y aura le mien. Même si, pour l'instant, je suis obligée de me restreindre pour ne pas me choper la migraine.